Chapitre 54

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Alec sourit alors qu'il était allongé sur son lit, il communiquait par l'esprit avec Stiles. Son âme sœur avait ressenti ses ressentiments envers son père. Il l'avait contacté par la pensée, mais il était en train de s'entraîner avec Jace. Il lui avait dit de ne pas s'inquiéter, qu'ils en parleraient ce soir.

A peine avait-il quitté son parabataï après sa ronde nocturne qu'il état allé dans sa chambre. Il lui avait raconté ce qu'il se passait dans sa famille. Stiles avait été à son écoute, et l'avait rassuré en disant que sa mère était une femme forte, qu'elle arriverait à tourner la page, puis qu'elle était une belle femme, qu'elle trouverait quelqu'un de bien, même si ce n'était pas un shadowhunter.

A présent, ils parlaient de Jace et de ses réactions face à leur lien.

- Donc il n'a rien ressenti.
- Non. D'ailleurs, je crois qu'il est allé fêter ça.

Il entendit le rire de son âme sœur.

- J'aimerai être avec toi. Lui dit-il.
- Moi aussi, mais j'ai cours demain et quand nous sommes ensembles, nous dormons peu.

C'était vrai qu'avec Stiles, le côté sensuel était souvent présent, même s'ils n'allaient pas toujours jusqu'au bout, ils avaient besoin de se toucher, de se caresser.

- Je me retiendrai.
- J'en ai envie, mais je ne peux vraiment pas Alec.
- D'accord. Quand pourras-tu venir ? Tu préfères que je vienne ?
- Je te le dirais, ou pas.
- Tu vas voir la prochaine fois que je te vois.
- J'ai hâte.
- Je t'aime Stiles.
- Je t'aime aussi Alec. Bonne nuit.
- Fais de beaux rêves.

Il garda les yeux fermés et se laissa aller au sommeil.

*****

Stiles ouvrit les yeux. Il s'en voulait d'avoir rejeté Alec, mais il devait planifier la suite des évènements avant de faire face à son âme sœur. Il espérait qu'il serait heureux en apprenant la nouvelle.

- Stiles ? Tu voulais me parler fiston ?
- Oui, papa, entre.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- J'ai quelque chose à te demander, et j'espère que tu seras d'accord.
- Je t'écoute.

*****

Raphaël venait d'arriver au banc où il avait retrouvé Simon la première fois qu'il le cherchait. Son compagnon était bien là.

- Simon.

Il le vit soupirer. Il l'enlaça avant qu'il ne s'en aille.

- Ne compte pas me fuir une nouvelle fois. Simon, pourquoi tu as voulu rompre ? Tu ne m'aimes plus ?
- C'est toi qui ne m'aime pas Raphaël.
- Quoi ?

De sa main droite, il tourna le visage de son bébé vampire.

- Moi ? Je ne t'aime pas ? Qui t'a mis cette idée en tête, alors que je suis fou de toi ?
- Toi.
- Moi ?
- Tu vas répéter tout ce que je dis ? Lui dit son amant avec un petit sourire aux lèvres.
- Je le ferai tant que je ne comprendrais pas cette connerie.
- Ce n'est pas une connerie.
- Si, ça l'est, car je t'aime comme je n'ai jamais aimé.
- Alors pourquoi tu appelles Izzi dans ton sommeil !

Il fronça les sourcils, pourquoi il appellerait cette shadowhunter ?

- J'ai fais ça ?
- Oui.
- Pourtant je t'assure que ...Attends...
- Tu avoues que tu es intéressé par elle.

Simon essayait de sortir de ses bras, il l'enlaça plus fortement.

- Je ne suis pas intéressé par elle.
- Alors pourquoi tu...

Il le fit taire en m'embrassant.

- Ecoutes-moi, je vais t'avouer quelque chose. Tu te souviens de notre première rencontre ?
- Comment oublier comment j'ai fini tenu par les chevilles, la tête en l'envers.
- Ce que tu ignores, c'est qu'avant que Lina arrive, j'étais seul à t'observer. Je voulais être sûr que c'était toi que je devais enlever et là, je t'ai vu avec cette brune, cette shadwhunter. Avec Isabelle. Quelque chose d'étrange s'est passé en moi, mais je n'en ai pas tenu compte. Puis quand tu es devenu un vampire, même si je pensais que tu étais amoureux de la rousse, de Clary, dans mes songes, je te voyais quitter le clan pour la brune. Si j'ai dit son prénom, c'était que je te demandais une nouvelle fois de choisir avec qui tu voulais rester et je répétais ta réponse.
- Raphaël, ma seule réponse c'est toi. Je t'aime.
- Je t'aime aussi.

Ils s'embrassèrent.

- Ça veut dire que tu ne veux plus rompre ? Lui demanda-t-il.
- Tu ne vas pas te débarrasser de moi aussi facilement. Répondit son amant avec un sourire taquin aux lèvres. Et si on rentrait à l'hôtel ?
- Très bonne idée.

Ils s'embrassèrent une nouvelle fois avant de rentrer chez eux.

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