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P.D.V. NOYA

J'ai faim.

J'ai mal au ventre tant j'ai faim.

J'en peux plus.

Je vais mourir de faim.

AAAAAAAAAAAH ! J'AI FAIIIIM !

Ca fait quatre jours que je suis à la dérive, j'aperçois l'île au loin mais j'ai plus de force alors j'attend que le courant m'y accoste. Je dirais dans une bonne heure.

Ces quatre dernier jours je n'ai rien fait d'intéressant, j'ai navigué et..... navigué. Mais plusieurs fois je me suis surprise à penser à Ace ou à parler comme si il était là. Ce matin, en me réveillant j'ai cru voir leur bateau mais je me suis surement tromper.

Mais peut-être pas finalement ? Ils doivent aussi aller à cet île !

Une nouvelle énergie me pousse à créer une vague pour me faire accélérer, puis une dizaine de minutes plus tard, je me retrouve accosté sur l'île.

Je prend mon panier tressé ainsi que mon sac puis je file vers le centre de la ville, je m'arrête à plusieurs échoppe pour acheter des produits puis je retourne à mon bateau pour ranger mon panier.

Cette fois je retourne dans le centre du village et prend mon temps pour observer.

Tout est enneigé, tout est blanc et il neige depuis que je suis arrivé. Etant une louve, je suis plus chaude que la moyenne mais je ne supporte pas le froid. J'éternue depuis quelques minutes maintenant. Faut vraiment que je m'achète des vêtements plus chaud. Pas que les miens ne maille pas mais il ne sont pas fait pour ces températures.

Je vois un bar un peu plus loin, mon ventre gargouille et je mis précipite presque en courant. Une fois devant la porte, j'inspire un grand coup et rentre la tête haute, les mains sous la cape. Sans regarder le bar, je m'assoie au comptoir. Le barman se retourne et manque de lâcher le verre qu'il essuyait. Blanc comme un linge et la voix un peu tremblotante, il me demande :

_ Que puis-je faire pour vous ?

Je lui tendis un simple papier.

Deux plat du jour avec un Whisky. Je voudrais aussi quelque informations.

Il hoche la tête et part préparer ma commande, en attendant, je fouille dans sac à la recherche d'un autre papier. J'en trouve un, j'écris les informations que je veux savoir. Le barman revient et me pose mes plats, je prend sur moi pour ne pas me jeter dessus. Les informations d'abord, je lui tends mon papier.

Des informations sur la prochaine île et où sont les révolutionnaires en ce moment.

Il parait surpris mais me réponds quand même en étant discret.

_ La prochaine île est tropicale, elle s'appelle Crannom, les révolutionnaires y ont été vus récemment mais ils sont déjà repartit. Vous pourrez peut-être avoir plus d'informations en vous y rendant.

J'hoche la tête et lui pose le nombre de Berrys qui faut plus un pourboire pour les informations, puis je commence à manger. Je manque de gémir de satisfaction mais me retient. J'ai un public. Je sens de nombreux regard sur moi et il est hors de question de leur signaler que je le sais.

Je finis rapidement mes plats mais je prend en revanche du temps pour siroter mon verre. Faut que je rachète de l'alcool, avec Ace on a tout bus. Tient, je me demande ce qu'il fait en ce moment. Peut-être que je le croiserais sur l'île.

Je soupire de désespoir, je pense encore à lui comme ces quatre derniers jours. Mais bon, si il me manque c'est seulement car cela faisait longtemps que je n'avais pas voyager avec quelqu'un. Cela aurait été n'importe qui, cela aurait fait pareil. Peut-être pas pour ses crises de narcolepsie ou son humour douteux, peut-être pas non avec le fait qu'il ne mette que des short ou encore... Non. Ca n'aurait pas été pareil si ça n'avait pas été lui. Si ça avait été quelqu'un d'autre, je l'aurais probablement jeter à la mer.

Une main se pose sur mon épaule et me la sert fortement, je finis mon verre cul-sec puis rebaisse le petit espace que j'avais soulever de mon masque. Une fois fait, je me retourne vers la personne qui me dérange dans mes réflexions. Un grand type avec de belles cicatrice sur la gueule et une grande carrure. Armé jusqu'au dent, il ne veut clairement pas boire un coup.

Je fait un sourire sadique sous mon masque et me contente de le fixer. Enervé, il sert plus fort mon épaule qui ne lui a rien fait, il me fait mal ce con !

_ Je suis chasseur de prime, se croit-il obligé de préciser, et je sais que tant à une belle, Loup Solitaire. 675 000 000 Berrys c'est ça ? Pourtant tu n'as pas l'air très costaud. Une vrai fillette.

Ces deux amis derrière lui, que je n'avait pas remarqué, commence à rigoler. J'entends un bruit comme une chaise qui tombe à ma gauche mais je n'y fait pas attention. Mes mains sous ma cape serrent de plus en plus fort les manches de mes dagues.

Une seule attaque et je vous tranches bande de Guignols.

_ T'es pas très causant comme pirates, mais tu vas gentiment te rendre car le Marine te veut vivant. J'aimerais bien savoir pourquoi du reste, pourquoi est tu aussi précieux ?

Il dirige sa main vers mon masque et quand un de ses gros doigts le frôle, sa main tombe au sol séparée de son poignet. Il y a une seconde de flottement avant qu'il ne hurle en se tenant le poignet. Puis il baisse le regard et voit une dague dans ma main droite qui goutte de sang. Son sang.

Mon sourire carnassier s'agrandit et dans un hurlement de rage, l'homme dégaine son pistolet et tire sur moi. Je dévie la balle avec ma dague et elle se fiche dans le toit. L'homme écarquille les yeux et recule de quelques pas. Il tire plusieurs fois mais je refais la même chose que la première fois.

Puis en ayant marre, je me lève et me dirige vers lui en marchant, l'homme lâche son pistolet et dégaine une épée.

Oh ? Tu veux la jouer comme ça ? Très bien !

Je range rapidement mes dagues et sort mon katana. Il est complètement noir avec une lame rouge pour qu'il s'accorde à mon masque.

Il y a plein de gravure tout le long de la lame, c'était Makio, le forgeron de mon île qui me la offert. Pour mon départ, il avait passer plusieurs jours sans s'arrêter à me la forger.

Je n'ai jamais vue une lame aussi coupante et solide que celle-ci. Makio a un vrai don.

Le chasseur de prime me charge mais sa garde est mauvaise. Avant même qu'il ne puisse m'atteindre, je me retrouve derrière lui et tout le bar est silencieux.

Puis l'homme tombe à genoux et sa tête se décroche pour rouler au sol. D'un geste brusque vers l'arrière, je retire le sang de ma lame et la remet dans son fourreau. Je tourne ma tête vers ses deux compagnons qui déguerpissent aussitôt.

Je remet mon Katana sous ma cape dans mon dos et sort du bar.

Il m'avait énervé.

~ 1200 mots ~

[STOP] Une Louve Solitaire (Ace x Oc)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant