En rentrant chez elle pour se préparer pour la soirée, Johana trouva dans son salon deux gigantesque boîte enroulées d'un ruban. Clara bondit sur ses pieds existée. Ses cheveux qu'elle avait bouclé tournoyèrent autour d'elle. Deux cartes étaient collées sur chacun des cartons.
Le nom de Clara sur un et le sien sur l'autre.
— Si tu ne veux pas de lui moi je veux bien ! S'écria sa sœur en extase.
Elle roula des yeux avec la ferme intention de toucher deux mots au comte de Mansfeild.
— Ne touche à rien, je vais les lui rendre, s'empressa t-elle de déclarer en voyant sa sœur s'abaisser près d'une boîte.
Elle avait déjà abandonné tous les paquets qu'elle tenait de façon insignifiante. Mais Clara ignora sa mise en garde et déroula le ruban de son cadeau.
— Rends lui le tien mais le mien je le garde.
Elle retira le papier qui gardait précieusement le vêtement et souleva la robe. Elle poussa un cri d'admiration devant la beauté de cette dernière. Une robe noire pailletée, et très décolletée. Les cordes fusaient de part et d'autre dans un ensemble croisé.
— Il y a des talons en plus !
Elle fit sortir la paire d'escarpins de taille raisonnable qui était de la même couleur que la robe. Johana déglutit. Cette robe était à coupé le souffle reconnu t-elle en son for.
— Maintenant que j'ai vu la mienne, il faut que je sache comment est la tienne, lança sa sœur toute excitée.
Elle n'eut pas le temps d'intervenir que sa sœur avait déjà retiré le ruban et ouvert le couvert du paquet.
— Je crois que je suis amoureuse de ton milliardaire ! Déclara Clara en restant figer devant la boîte.
— Ce n'est pas mon milliardaire, marmonna t-elle crispée.
Mais quant sa sœur lui dévoila la robe couleur jade, elle en resta sans voix. Ça devait lui avoir coûté extrêmement cher.
— Dommage que tu n'es pas fait de nouvelle coiffure, souligna Clara les étoiles dans les yeux.
En effet, elle avait simplement rendu ses cheveux plus lisses et plus brillants. Le téléphone fixe de son appartement sonna et elle alla décrocha avec appréhension. Elle avait l'intuition que c'était le comte qui l'appelait.
— Il mia piccola !
Au son de cette voix baryton, Johana vibra littéralement. Elle se sentit rougir et s'empressa de reprendre son sang-froid.
— Mon cadeau vous plaît-il ? Lui demanda t-il.
Il n'attendit pas qu'elle réponde et enchaîna :
— Évidemment que ça vous plaît. J'atteins toujours mon but dans ce que j'entreprends.
Son arrogance la sidéra.
— C'était inutile, nous avions déjà acheté des robes.
— Je sais mais quelque chose me dit qu'elle ne sont pas assez époustouflantes et bien trop chaste pour ce soir.
Bien qu'elle fût outré, elle ne dit rien. Bien trop secouée par les propos de l'homme.
— Approchez vous de la fenêtre, lui ordonna t-il.
Intrigué, elle souleva le combiné et fit ce qu'il lui demandait. Elle écarta le rideau et juste en bas elle le vit adossé contre sa voiture, son téléphone à l'oreille. Il lui fit signe de la même et malgré elle son rythme cardiaque s'accélèra.
VOUS LISEZ
Un dangereux protecteur(1)
RomanceKidnappée il y a de cela huit ans, et sauver par des mystérieux inconnus. Johana n'a eut de cesse de chercher l'identité de ses sauveurs. Alors lorsqu'elle reçoit une lettre anonyme lui intimant d'arrêt ses recherches, un espoir de toucher enfin son...