30.

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La jeune femme essayait de se libérer le mieux qu'elle pouvait mais la seule chose qu'elle parvenait à faire c'était de mettre sa virilité au supplice en se frottant dangereusement contre lui. Elle retenait sa ceinture d'une main pour empêcher les pans du peignoir de se déployer.

D'un geste brutal, Anthon retourna la jeune femme et malgré ses tentatives, il la maintint fermement en place en emprisonnant d'une main ses bras au-dessus de sa tête. De son autre main il suivit la ligne de sa mâchoire et caressa ses lèvres pulpeuses et glissa un doigt sur sa gorge offerte. Elle se dandinait pour lui échapper mais il n'avait pas besoin de faire un grand effort pour la maintenir en place.

Il secoua son index de droite à gauche devant son visage. Son souffle entrecoupé faisait aller et venir les mèches de cheveux collants sur son visage.

— Il faut être nu pour que le jeu ait un sens, dit-il en baisant les yeux sur l'échancrure de son peignoir.

Sa peau laiteuse était légèrement rose certainement à cause de la chaleur. Il se délecta avec délice de l'image de sa cuisse mise à nue par la fente de son vêtement. Il esquissa un lent sourire malicieux et rapprocha son visage de celui de sa proie.

— Vous n'auriez jamais dû venir, lâcha t-il en fermant les yeux pour contrôler la brutalité du feu qui brûlait en lui.

Il écarta le tissu de ses épaules dévoilant un sein aux proportions parfaites et dont la pointe rosée tendait vers lui comme une invite à la tentation. Il n'avait pas exagéré en la comparant au péché. Johana Carey représentait tout ce qu'il ne devait pas approcher au risque d'en être damné. Mais en ce moment il était prêt à subir tous les châtiments de l'enfer pour goûter cette peau et ce corps magnifique offert.

— Vous n'auriez jamais dû venir, répéta t-il en effleurant ses lèvres d'un baiser. Maintenant je ne peux plus vous laissez partir.

Johana était pétrifiée et ignorait comment échapper à cet homme qui était sur le point de la toucher de façon la plus intime qui soit. Mais les sensations qui la traversaient la paralysaient. Elle était horrifiée et impatiente de ce qui l'attendait. Son corps et son cerveau étaient comme déconnectés. Les yeux clos elle tentait de reprendre son souffle lorsqu'elle sentit la bouche de l'homme se posée sur son mamelon et en aspirer la pointe. Elle hurla de surprise et une décharge électrique traversa son corps tout entier. Elle rouvrit les yeux mais la seule chose qu'elle vit fut la chevelure anthracite de l'homme et sa nuque. Il était penché sur sa poitrine et mordillait son auréole dans une délicieuse torture.

Dans un instant de lucidité, elle leva son genou pour le frapper à l'entrejambe mais il agrippa sa cuisse avant qu'elle ait pu atteindre sa cible. Un rire de gorge fendit le silence de la pièce et il fit passer son mollet derrière son dos musclé. La position était si inconfortable et déstabilisante à la fois.

— Comment voulez vous que je vous donne du plaisir si je ne suis pas opérationnel ? La questionna t-il en abandonnant son sein pour venir embrasser son cou.

Il lécha l'endroit où son poule palpitait et grognant lorsque le goût sucré de sa peau s'imprègna sur sa langue.

Merda ! Hurla t-il en la soulevant dans ses bras.

Il la transporta jusqu'au lit où il l'allongea avec douceur. Son peignoir s'ouvrit laissant entrevoir sa silhouette frêle et ses courbes sensuelles.

—  Deliziosa piccola Johana, lâcha t-il d'une voix rauque et sombre.

Il se pencha sur elle et lui agrippa le cou avec douceur.

— Je ne peux pas vous posséder... Mais je peux vous faire mienne cara mia.

Un dangereux protecteur(1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant