Death Angel

Chapitre 16 - Vengeance de fantôme

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Je me masse lentement les tympans et essaie de ne pas hurler d'énervement. Il faut croire que trouver un fantôme n'est pas chose facile. On l'a cherché partout, dans chaque pièce de l'hôpital, aucune trace d'un ados blond du nom de London. On n'a bien ne pas pouvoir se fatiguer physiquement, moralement je le suis. J'en ai marre de chercher ce bâtard.

Cet imbécile ne voit donc pas qu'on veut juste l'aider ! Non seulement il est bizarre, il est con aussi.

- Il s'est passé quoi tout à l'heure ? demandé-je à Molly. Est-ce qu'il a le pouvoir de faire bouger les objets à distance ?

- Non, c'est juste qu'il a bougé tellement vite que tu n'a pas réussi à le voir pousser la machine vers nous.

Waouh, je commençais vraiment à croire que les fantômes étaient enfaite des super héros.

- Il ne peut pas quitter l'hôpital, la seule explication c'est qu'il se cache à un endroit tout en nous ayant à l'oeil. À chaque fois qu'on entre dans une pièce il quitte celle çi et se cache dans une autre, ainsi de suite. déclare Molly.

Elle a raison, c'est logique. Mais si on continue comme ça tout ce qu'on fera c'est tourner en rond, on va s'épuiser et abandonner comme des lâches. Ce dont j'ai très envie de faire en ce moment. Angel savait que ce ne serait pas facile, c'est pour ça qu'il m'a souhaité bonne chance. Ce qui me soulage c'est que Dylan est moins asocial que London, on s'est déjà rencontré, il voudra m'écouter. Ce ne sera pas aussi difficile.

- On aurait dû lui dire qu'on était là pour lui faire sortir d'ici, je suis sûre qu'il aurait accepté de nous écouter.

- Molly, tu n'as pas vu comment il a réagi en nous voyant ? dis-je à cette dernière. Il n'est pas question de ça, on dirait qu'il a peur de quelque chose, mais je ne sais pas quoi.

On ne dit rien pendant quelques minutes, regardant certains médecins sortir et entrer dans des chambres divers, au milieu du couloir. Quand une idée de génie me vient en tête. Je la raconte à Molly et elle hoche la tête pour me faire comprendre que ça peut marcher. On sort de l'hôpital et attend que quinze longs minutes s'écoulent.

- Je crois que c'est assez, dis-je à l'intention de mon amie.

On entre encore une fois dans le bâtiment et je passe ma tête dans la porte de la salle d'opération dans laquelle se trouvait London, à notre arrivé ici. C'est riqué, il pourrait directement me voir si ses yeux étaient rivés sur la porte blanche au même moment, mais il le faut. Heureusement, son regard est ailleurs.

Je fais signe à Molly lui faisant comprendre que la voix est libre, et on poursuit notre plan.

J'entre en trombe dans la salle ne donnant pas le temps à London de comprendre ce qui se passe, et m'empare de ses deux bras, le ramenant à son dos.

- Qu'est-ce... Qu'est-ce que vous faites ?

Il se débat violement et dieu sait comment il est fort, Molly s'empare de ses deux pieds comme prevu, l'empêchant de nous échapper. Il a bien être plus puissant que nous individuellement, mais entre un fantôme et deux mettant leur force ensemble, le choix est vite fait.

- Lâchez-moi ! cri-t-il.

Mais personne ne peut l'entendre, sauf nous deux. Il est pris au piège, il ne peut plus bouger. Voyant qu'il n'a aucune chance contre nous, il se calme, soupire et demande:

- Vous voulez quoi ?

- Parler calmement avec toi, répondé-je.

- Mais vous ne voyez pas que l'opération est bientôt terminé, ça va être un succès !