MALO

Reclamation

Je le vois prendre sa cocaïne. Je ne dis rien et referme la porte, s'en est trop pour moi. Tout doucement je me dirige vers la porte d'entrée. Avent d'atteindre mon but il me surprend.

Travis:
- «J'ai vu que tu as tout nettoyé... »

Je ne réponds pas.

Travis:
- «Je suis désolé, il faut que tu me comprennes. Quand je suis venue au travail t'apporter ton déjeuner car tu n'as rien mangé, je vois que tu n'es même pas au boulot mais avec ce bâtard. Je ne pouvais que m'énerve et réagir comme je l'ai fait. Après sa tu as préféré t'occuper de lui. Je ne sais plus comment faire avec toi, je ne sais plus comment te montrer que je suis la personne qui te faut. »

Je me mets à pleurer.

Moi:
- «Aujourd'hui je me suis fait virer, moi aussi j'ai passé une très mauvaise journée. J'ai croisé Bryan ce n'était pas voulu. Il me demandait juste si j'allais bien car il m'a vue pleurer. Et puis tu as débarqué. Tu as été très violent envers lui, alors que ce n'est pas un mauvais garçon. Si je me suis occupé de lui c'est par humanité et gentillesse. Si tu es tombé amoureux de moi je pense que c'est pour mes qualités et mes défauts.
Travis c'est la deuxième foi que tu me frappes en seulement deux jour. Je t'avoue que j'ai peur de toi. »

Travis:
- «Je n'ai pas d'excuse, je t'aime tellement que j'en deviens mauvais. Mais juste ne part pas, je vais me rattraper.»

Une question me brûle les lèvres, je me demande s'il prend souvent cette drogue, mais je préfère ne rien lui demander. Ce n'est pas le moment de l'énerver. Je décide de garder le silence et part dans la chambre pour aller dormir.

Je m'allonge et commence à m'endormir quand j'entends la porte s'ouvrir. Il vien se coucher auprès de moi et me fait comprendre qu'il veut fair l'amour. Il a du culot. Il m'a fait passer la pire journée de toute ma vie entier et en plus de tout ça il veut qu'on passe des moments intimes et d'amour. Cela me met hors de moi. Je fais semblant de dormir.

Ce soir il dort à côté de moi, je n'en ai pas envie mais je m'y résous.

Ce matin je me réveille, il n'est pas là. Je vais dans la cuisine et vois la table mise avec le petit déjeuner. Il est là de bonne humeur. Il prépare des crêpes. Je m'assieds bien que je n'aie pas très faim. Il dépose une crêpe dans mon assiette et me fais un bisou sur le front. Je fais comme si de rien étais et entre dans son jeu. Il me dit qu'aujourd'hui on va faire les magasins. Il a pris sa journée. Je ne suis pas emballé pourtant je lui mens et pars me préparer. Il fait de même.

Il faut que je me dépêche de prendre une décision, c'est où je reste avec lui, lui pardonne tout et espère qu'il ne recommencera plus ce qui est difficile à croire ou bien je pars dès que j'en ai l'occasion. C'est horrible d'avoir peur de la personne avec qui l'on est.
Aujourd'hui je vais fair des efforts. Essayé de fair en sorte que tout aille mieux. Ce soir je prendrais ma décision.

On part. On passe la journée dans les magasins. Il dépense beaucoup d'argent pour me fair plaisir. On mange au restaurant. L'après-midi il a réservé un spa pour nous deux, pour que je puisse me détendre. Après cette pose relaxation je lui demande si on peut rentrer. Je suis exténué. Il me dit oui. Mais il veut passer dans une dernière boutique. Je l'attends dans la voiture.

On rentre chez lui. Il me propose de fair une sieste car il voit que je suis très fatigué. Bien sûr je ne cherche pas à comprendre et vais dans la chambre.

Travis:
- «Je te réveille quand c'est l'heure de dîner, j'ai une autre surprise pour toi ma princesse. »

J'acquiesce et m'allonge. Avent de dormir je repense à notre première journée. J'étais contante d'être avec lui, heureuse je n'avais jamais été aussi bien avec un homme. Mais cette journée n'était pas pareille alors qu'il a dépensé beaucoup plus d'argent que la dernière foi. Il m'a acheté plusieurs vêtements, du maquillage, des chaussures mais cela n'avait pas plus de valeur à mes yeux. J'essaie de ne pas y penser même si cela est compliqué. Je me sens pris au piège, privé de ma liberté. Je vais profiter de ce repas pour parlé car je ne supporte pas de me sentir ainsi. Je pose ma tête sur l'oreiller et m'endors.