chapitre IX, The University of London

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Jeudi 15 Décembre 1887

-Qui êtes vous, que faites vous seule dans les rues dangereuse de Londres, et où habitez vous?

- Je suis Ange Caritas, je viens de France, je me suis perdue en tentant de retrouver l'appartement de mon ami Gabriel Custos, et je ne sais plus ou il habite je me suis perdue voyez vous.

- Gabriel Custos. (Il s'esclaffe.) Quel imbécile de laissé s'échapper une belle femme comme vous.

- Vous le connaissez?

- Bien sur nous sommes de très grand Amis.

- Et vous vous nommez?

- Nathanaël Malum troisième du nom, je suis étudiant à l'université de Londres Tout comme Gabriel mais je suis dans le cursus littéraire, tu peux me tutoyez maintenant qu'on connait nos noms.

- Cela m'intéresserai d'essayer ce cour tu penses que je pourrai t'accompagner?

- Oui j'en serais ravis. Je vais te raccompagner chez Gabriel. Je resterai avec toi en attendant son retour. Je ne le comprend toujours pas qu'il laisse une femme comme toi s'échapper.

- Je suis assez grande pour me débrouiller.

- Tu veux dire pour te faire agresser?

- Arrête de te moquer ou alors pose moi par terre.

Aussitôt dit aussitôt fait, je suis pied nus et ma cheville me fait souffrir.

Je titube en cherchant comment marcher sans plus salir ma robe.

Il me rattrape et me reprend dans ses bras.

- Moi, je ne suis pas Gabriel je ne te laisserai pas m'échapper.

Il est si attentionné je penses que je tombe sous le charme de ce dernier.

Lorsque je le regarde, j'ai des étincelles au fond des yeux et je ne peux m'empêcher de rougir.

Nous marchons une bonne demi heure et nous arrivons dans un endroit qui me semble familier malgré la luminosité qui laisse à désirer.

Nous entrons dans l'immeuble de Gab, je monte les étages aidée par Nath, arrivés au dernier, Gabriel est assis devant la porte à se ranger le sang.

- Bon sang Ange où étais-tu. Ça va? Ta robe, que s'est il passé? Mais... tu saignes?

- Elle va bien puisque j'étais la. Répond Nathanaël.

- Toi? Tu l'as sauvé et puis quoi encore. Il ricane.

- Il dit la vérité sans lui je ne serais peut être plus la. dis-je.

Gabriel me reconduit dans la chambre en faisant attention que je ne tombe pas a nouveau.

- De rien my lady. Bonne nuit à vous. Gab, fait plus attention à elle ce serait triste que quelque chose lui arrive.

- C'est ça. Vas t'en nath.

Pourquoi Gabriel est il aussi... méchant.

Néanmoins il s'occupe de moi et ça depuis le commencement de cette aventure.

Il pence mes blessures, ma cheville et mon poignée et me borde dans le lit double.

Il fait sa toilette et me rejoins. Je m'attends à un sermon pour me reprocher mon imprudence mais il se tait et laisse place au silence.

Nous nous endormons donc côte à côte, sans aucun mot je suis persuadée qu'il m'en veut.

Vendredi 16 Décembre 1887

ANGE et le royaume des clésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant