Chapitre XIII: La tour de larme et de pierre

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Jeudi 18 mai 1630:

Un immense château  est devant moi, de magnifiques tours, au nombre de 7 se dressent sous mes yeux et une petite tour a son sommet m'intrigue fortement. Je suis happée par la beauté de ses lieux, et ce n'est que pour cela que je ne remarque pas ce qui se trame derrière moi.

Gabriel et Nathanaël sont dans le livre, avec moi ? Et pour couronner le tout ils se battent comme d'habitude...

Je me mets entre les deux pour réduire la bataille, lorsque qu'un homme me soulève et m'emmène à l'écart. Il appelle alors d'autre garde qui séparent les deux garçons et les enchaines puis les escortent a ce qui me semble être une prison. Quant à moi après avoir vu la scène le me retrouve emmener chez les domestiques, où je m'habille en habit d'époque. Une fois en tenue et toujours sous les yeux de mon bourreau on me dirige vers la chambre du comte.

- Bonjour monsieur le comte en quoi puis-je vous être utile ?

- Une nouvelle, de la chaire fraiche. Elle m'a l'air trop fragile pour moi pour que j'exerce mon bon droit. Mais elle fera tout de même l'affaire.

- Pardon ! Mais pour qui, me prenez-vous. Jamais vous ne poserez la main sur moi et jamais je ne l'accepterai.

- Un fort caractère. Avec mes recherches et toutes mes domestiques actuelle, je n'ai pas de temps à perdre en bataille. Au cachot !

Dans le fond une petite servante prends la parole :

- Mon bon compte, vous avez enfermé Louise depuis bien longtemps que j'en ai fortement vieillit. Et il est devenu fort compliquer pour moi de gravir les marches, il me semble que cette jeune fille pourrait mettre utile.

- Ma bonne Anne lise, je comprends votre souffrance et en tant que bon comte, je me dois d'accepter votre requête pour votre bon et fastidieux service.

- Merci mon bon comte. Je vous la redresserai.

Elle m'escorte vers un grand escalier. Où nous montons 3 étages ; le long escalier de pierre à du voir passer du monde depuis sa construction. Les pierres résonnent sous mes pas à croire que la pierre sonne faux.

En haut des marches une petite porte celée m'attends, la lourde échappatoire s'ouvre dans un crissement du diable. Derrière une jeune femme brune et fine assise à son ouvrage ; ne daigne même lever la tête. Lorsque la gouvernante lui adresse la parole, elle ne répond que par des haussements de tête.

- Bonjour, comtesse, je serais votre nouvelle gouvernante à partir de ce jour.

- Qui est-ce ?

- Vous pouvez vous adresser directement à moi... Vous savez j'ai une langue et des oreilles.

Je me prends un coup de coude dans les cotes d'Anne-lise.

- Elle a de l'audace cette enfant. Bon, comment t'appelles-tu ?

- Je me nomme Ange.

- Parfait, vous pouvez disposer.

Je m'approche de la porte. Mais Louise me retient par ma robe.

- Reste, il faut que nous parlions.

Lorsque Anne-lise passe la porte on l'entend tinter dans un vacarme pas possible. Puis le bruit des verrous sonne dans la petite pièce.

- Cela fait si longtemps que je suis enfermé ici, je n'ai vu personne en 20 ans. Mon cher époux m'enferme ici et je ne peux correspondre avec mon amant, car Anne-lise refuse de prendre mes billets depuis qu'Antoine la surprise dans la bergerie, il y a 2 ans.

ANGE et le royaume des clésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant