X- Bataille du gouffre de Helm pt.2

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J'étais au sol alors que Legolas aidait Aragorn et Gimli à monter. Ils ont repris le combat alors que Legolas se précipitait vers moi pour m'aider à me relever mais à peine sur mes deux pieds ma jambe gauche décida de me lâcher :

- Que t'est-il arrivée Lore ?!
- Disons que ma jambes gauche à pris chère...

D'une main il me maintenait debout et de l'autre il utilisait son épée pour repousser les Uruk, soudain on ordonna le repli. Legolas me regarde puis à peine une seconde il me porte dans ses bras comme une princesse et il nous emmène vers un lieu sûr. J'arrive à tordre mon buste pour attraper mon arc et tirer sur les ennemis que j'arrive à voir.

Arrivée dans la salle Legolas me repose au sol et je me tiens comme un flamant rose accrocher à son bras. Le roi semble vraiment désespérer :

- La forteresse est prise. Tout est fini.

Aragorn s'approche du roi, je suis totalement spectatrice de cette scène et ne peux pas faire grand-chose vu que je dépends totalement de Legolas pour me tenir debout.

- Vous avez dit que la forteresse ne tomberait pas tant que vos hommes la protégeraient ! Ils la défendent encore ! Ils sont morts en la défendant ! N'y a-t-il pas un autre moyen pour les femmes et les enfants de sortir ? Y a-t-il une autre issue ?

Le roi ne semblait pas avoir réellement entendu ce qu'Aragorn a dit et c'est Gamelin, le conseiller du roi il me semble qui lui répondit :

- Il existe un passage. Il conduit dans les montagnes. Mais ils n'iront pas loin. Les Uruk-haï sont trop nombreux.

Aragorn semble réfléchir quelques secondes avant de prendre la parole :

- Faites dire aux femmes et aux enfants de passer par les montagnes. Barricadez l'entrée.

Le roi semblait sortir de sa transe étrange pour prendre la parole et continuer de nous démoraliser :

- Autant de morts. Mais que peuvent les Hommes face à tant de haine ?

Aragorn me lança un regard désespéré. Je l'encourage d'un signe de tête à continuer :

- Venez avec moi. Venez à leur rencontre.
- Pour la mort et la gloire.

Aragorn rit en secoua la tête de gauche à droite, je pris la parole en insufflant le plus de courage possible dedans :

- Pour le Rohan. Pour votre peuple.

Il me sourit et je vis un fin rayon de lumière percée par une ouverture :

- Le soleil se lève, informa Gimli.

"Attendez ma venue aux premières lueurs du 5e jour. À l'Aube, regardez à l'est"

L'espoir repris tout mon être et un sourire étira mes lèvres. Théoden repris la parole :

- Oui, oui ! Le core de Helm va retentir dans le Gouffre une dernière fois !

Tout le monde sembla reprendre courage et tout le monde dans la pièce se regardaient :

- Oui !
- Voici venue l'heure de tirer l'épée ensemble. Cruauté réveille-toi. Qu'importe le courroux ! Qu'importe la ruine ! Et que l'Aube soit rouge ! Pour Eorlingas !

Tout le monde parti se préparer, je montai sur Halldòren sous les yeux de Legolas qui semblait pas ravi de cela :

- Avant que vous disiez quoi que ce soit je tiens à vous prévenir que rien ne l'empêchera d'y aller.

Il soupira et montait sur son cheval tout en gardant un œil sur moi et se mis à ma hauteur :

- Vous êtes impossible Loreline...
- Je prends cela comme un compliment votre altesse !

Alors que Gimli soufflait dans le core nous attaquions les Uruk sur nos chevaux tout en donnant des coups d'épée aux affreuses créatures sur le passage. Soudain je lève les yeux et vois Gandalf avec Gripoil, d'ailleurs il faudrait m'expliquer pourquoi il s'appelle Gripoil alors qu'il est tout blanc mais bon... Gandalf est là !

Eomer arrive ensuite derrière lui et crie :

- Rohirrim !

Soudain toute l'armée sur des chevaux apparaît derrière eux et il crie :

- POUR LE ROHAN !

Puis s'élance vers le reste de l'armée des Uruk-hai. La lumière nous éblouit et l'armée du Rohan fonçait sur les Uruk-haï et ceux qui en sont rescapés sont partie vers la forêt de Fangorn... Mais vu les étranges sons provenant de cette forêt la fin ne fut pas très glorieuse...

Tout le monde rentra donc dans les restes du Gouffre de Helm. Je m'assieds au sol au côté de Gimli après avoir laissé mon cheval. Je massais ma jambe pour essayer d'apaiser la douleur. Je ne pourrais pas marcher pendant quelques jours...

Legolas se dirige vers nous et regarde sont arc en disant fièrement :

- Au totale... 42.

Je ris légèrement. À cette annonce alors que Gimli fumant répondit :

- 42 ! Ce n'est pas mal pour un prince Elfe aux grandes oreilles pointues. Pour ma part je suis assis sur mon 43e !

En moins d'une seconde Legolas arma son arc et tira sur le fameux Uruk sur lequel était assit Gimli et annonça fièrement :

- 43 !

Gimli le regarde abasourdie :

- il était déjà mort !

Legolas le regarde en fronçant des sourcils :

- Il bougeait encore !
- Il bougeait encore parce que ma hache était enfoncée dans son système nerveux !

Je ris, attirant les regards des deux à mes côtés :

- Excusez-moi, mais j'ai arrêté de compter après 58 !

En voyant leurs têtes je n'ai pu m'empêcher de rire une seconde fois et de me justifier :

- Vous savez, s'être fait expulser vers les lignes ennemies aide un peu.
- comment ça "expulser vers les lignes ennemies" ? Demanda Legolas légèrement inquiet
- Tu vois la muraille elle a fait boum et j'étais juste au-dessus donc j'ai fait un vol plané et grâce à mes pouvoirs avec le vent j'ai pu adoucir la chute. Mais j'étais en plein dans les lignes ennemies donc... Bha j'ai faits le ménage disons.

Les deux ont ri et j'ai ri avec eux quand Legolas vient dans ma direction et m'aide à me lever :

- Suit moi Lore, il faudrait soigner cette jambe ont part bientôt pour l'Isengard.

Je tente quelques pas mais il me retrape avant que je tombe :

- Et c'est bientôt quand ?
- Demain au possible.

J'acquis puis il me porta alors qu'on disait au revoir à Gimli. Il m'amenait dans une salle où on soignait les blessés et je m'assis sur le bort d'un lit alors que Legolas était parti chercher de quoi me soigner. Comment je suis censé lui cacher mes sentiments s'il se conduit comme... Comme ça avec moi !

Je restais dans mes pensée jusqu'à ce que Legolas revienne avec de plante pour me soigner. Dans le silence il s'occupait de ma jambe, je n'osais rien dire tellement j'étais gêné... Durant 5 minutes il s'est occupé de ma jambe sans que je ne fasse le moindre mouvement, à chaque fois que sa peau entrai en contacte avec la mienne je n'arrivais pas à m'empêcher de rougir. C'est affreux ! Pourquoi il a fallu que je tombe amoureuse de mon meilleur ami... Est-ce que c'est mon âme sœur ? Je l'aurais su avant tout ça non ?.. On ne pourrait pas faire un voyage dans le temps, aux moments où tout allait bien ? Oh on se retrouve dans les jardins d'Imladris alors que je suis encore petite avec Arwen et ma mère, le jour où nous avons volé... Enfin cacher la couronne de Thranduill ! J'aimerais tant retourner à ce moment-là, tout semblait si simple...

- Voilà, j'ai fini Loreline.

- Merci Legolas

Il me sourit avant de me dire que je dois me reposer et rester là jusqu'au départ. Il va venir ma donner à manger... Puis il est partie me laissant là comme une cruche à essayer de comprendre mes sentiments, pourquoi ils ne peuvent pas faire ce que je leur dis ! Je dis stoppe et tu arrêtes de rougir dès que tu vois Legolas et ça devrait marcher... Non ? 

Une voix d'or - Livre IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant