Une voix d'or - Livre II

XVI- S'il te plaît Lore, arrête de parler...

Je venais de faire demi-tours dans les couloirs maintenant sombres du château d'Edoras, le palais était encore bien silencieux. Je me déplaçais silencieusement dans ces couloirs à la recherche de l'endroit où pouvait se trouver Gandalf, mais je devais surement tourner en rond étant donné que cela faisait cinq fois que je voyais une tapisserie disons... Original ?

Pour retrouver un peu de dignité face à mon sens de l'orientation je décide de retourner dans la salle du trône, de cette manière je pourrais peut-être avoir une illumination et savoir quelle direction serait celle de ma chambre ! Mais sur le chemin vers la salle du trône, je suis tombé sur Legolas. 

Je veux dire LITTERALEMENT tombé sur Legolas, enfin la réciproque est vraie aussi vu qu'il est lui aussi tombé sur moi...

Apparemment aucun de nous ne regardait devants soi, donc on s'est heurté, je suis tombé en arrière et lui en avant. Mais il n'a pas eu de chance car il est plus grand que moi donc... Son nez s'est pris assez violemment le sol et moi je me retrouve écraser sur ce sol de pierre. Heureusement il se relève peu de temps après, me permettant de lever mon buste, histoire de me remettre de cette chute. Alors que je me tenais la tête encore un peu étourdie de cette chute, la main du blond se présente dans mon champs de vision, tendus dans ma direction. Je pose délicatement mes doigts dans la paume de sa main, légèrement hésitante face à ce toucher qui me donne une sensation étrange dans l'entièreté de mon corps, recouvrant la fatigue de mes muscles, le brouillard de mon cerveau et tout les détails qui me faisaient mal à la tête. 

Alors qu'il m'aidait à me relever, je n'arrivais pas à détacher mon regard de ses yeux bleus glacée qui m'ensorcelle. Il n'y avait que lui et j'espère ne pas me tromper en ayant la sensation qu'a cet instant nous ressentons les mêmes choses. Alors que je suis sur mes pieds, nous entendons des bruits de pas, Legolas me plaque contre un mur dans un couloir à côté pour ne pas que la personne ne nous voit.

Ma main droite est toujours dans la sienne au niveau de mes oreilles alors que son autre main encercle avec une certaine douceur mon poignet gauche qu'il tient au même niveau. Ce soudain rapprochement entre nos deux corps me rend vraiment étrange, je sens mes joues me bruler alors je n'imagine pas à quoi je ressemble. Mon regard est toujours ancré dans le sien, me donnant l'impression qu'il arriverait à deviner le moindre de mes secrets s'il garde le contacte visuel encore un certain temps alors à contre cœur je détourne le regard vers le couloir que nous venions de quitter, les bruits de pas se rapprochant toujours un peu plus.

À chacune de mes respirations je sentais le buste de Legolas contre le mien, ce qui me déstabilisait grandement pour essaye de prendre le dessus sur toutes les émotions qui commençaient à prendre le contrôle de mon corps j'ai décidée de prendre la parole :

- Que fais-tu encore debout Legolas ? Il est tard... Ou alors tôt je ne sais pas.

La seule réponse que j'ai obtenue est sa respiration que j'ai sentie s'accélérer sur mon visage, je suis tentée de lui jeter un coup d'œil mais je me ravise au dernier moment, de peur que ses étranges sensations reprennent le dessus sur moi, je reprends donc la parole :

- Legolas ? Tu n'a pas dormis je suppose ?

Alors que je posais la question, je sentis la douce pression sur mon poignet ce retirer et la main du blond se presse contre le bas de mon visage. Le bruit de pas était de plus en plus fort et Legolas me chuchote à l'oreille :

- Tais-toi Loreline, s'il te plaît.

Sentir le souffle de son murmure contre mon oreille me donne des frissons et comme attirer par un aiment, mon regard c'est de nouveau ancré dans ses yeux. Sa main qui était appuyée sur mes lèvres a relâché la pression pour retomber le long du mur à côté de moi et le dos de sa main effleure la mienne :

- Toi aussi tu ne dors pas.

- Je ne veux pas faire de cauchemars. 

J'ai dit cela du bout des lèvres, espérant à moitié qu'il ne m'entende pas. Je déteste paraître faible et encore plus devants lui. Mais à peine ai-je prononcer un mot que ses yeux fixaient intensément le mouvement de mes lèvres et son regard sur celles-ci me fait rougir. Je vois Aragorn entrée dans la salle du trône du coin de l'œil, mais à peine l'information est montée à mon cerveau que je l'ai déjà oubliée :

- S'il te plaît Lore, arrête de parler...

Il avait, me semble-t-il, difficilement remonter son regard dans mes yeux violets. Je ne comprends pas, pourquoi veut-il que je me taise ? :

- Que ce passe-t-il Legolas ? Pourquoi je dois me taire ? 

Mais à peine ai-je fini ma phrase que je sens les douces lèvres de l'Elfe ce poser contre les miennes, dans un premier temps étonner je ne peux qu'ouvrir grand les yeux pour voir les paupières fermer de Legolas. Je me laisse donc porter par la douce sensation du baiser que me donne le blond puis ferme les yeux à mon tous et répondant à celui-ci. De ma main gauche j'attrape doucement le haut de son épaule pour le rapprocher de moi pendant que lui procède de la même manière mais en déposant sa main sur ma taille.

À cause du manque d'air, nous finissons par nous séparés. Encore troubler de ce baiser remplis de douceur et d'amour que je n'aurais jamais soupçonné de Legolas, je gardais les yeux fermer encore quelques secondes. Lorsque je les ai reouvert, le visage de Legolas avait pris une belle tinte rosée et il semblait éviter mon regard, il s'excuse rapidement en articulant à moitié avant de partir vers l'extérieur. Je suis tentée de la rattraper durant quelques secondes, mais alors que j'allais faire un pas en avant je me suis ravisée.

Il a peut-être besoin de réfléchir plus que de moi qui lui cours après pour avoir des explications dans la seconde alors qu'il n'est peut-être pas sûr de ses sentiments envers moi. Mais s'il ne m'aimait pas, il ne m'aurait jamais embrassé ? Je prends donc la décision de le laisser tranquille quelques heures et de lui demander des explications demain.

Alors que j'allais reprendre mes recherches je ressentis la présence de Sauron, ici, dans le château. Alors sans plus réfléchir je courais rapidement et dans le plus grand des silences pour essayer de trouver la source de cette sensation, je tendis l'oreille et entendis Merry appelée Pippin alors sans plus réfléchir je me suis dirigé, guider par la voix du Hobbit. Je suis arrivée peu avant Aragorn et Legolas, Pippin tenait le bidule gris entre ses mains, enfin il n'est plus gris maintenant mais plutôt orange et brille d'un éclatant pas très rassurant, comme l'œil du Mordor. 

Aragorn se précipite vers le petit homme et lui prend l'orbe entre les mains, il se met à convulser, comme Pippin il y a peu mais se fait rattraper par Legolas. L'orbe tombe et roule dans ma direction alors sans plus chercher je prends ce qui me semble être une couverture qui n'appartiens à personne pour cacher ce bidule gris de la vue de tous. Une fois fait je sentis comme un élan de soulagement, entre nous. Sauf Gandalf qui se met à crier :

- Crétin de Touc !

Il se précipite vers Pippin encore à terre qui ne semble pas encore remis de ce qui vient de se passer. Ganfalf lui pose des questions auxquels il répond difficilement, le visage effrayer et la voix tremblante. Je suppose que les ennuis reviennent...

***

Coucou ^^

ET OUI ! Le passage que tout le monde a tant attendu et enfin arrivé ! J'espère que ce chapitre vous à plus en tout cas ^^ J'espère en tout cas que cette histoire vous plaît toujours, en tout cas je prends vraiment plaisir à l'écrire donc si elle vous plaît aussi j'en suis plus qu'heureuse ! Passer une bonne semaine malgré les cours en distancielle et le confinement, je vous dis à samedi prochain ^^

byye !