XVIII- Vers le Gondor

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- Réunissez les Rohirims

Les paroles du roi furent un symbole d'espoir, et une vague de courage remplit les murs du palais. Tout le monde se mis en action pour ce préparer à la guerre, je me dépêche de réunir mes affaires que je n'avais pas réellement déballé et paris cherche mon étalon aux écuries. Sur le chemin je croise Merry qui court vers moi, un sourire rayonnant aux lèvres et qui m'annonce fièrement :

- Loreline, je suis maintenant officiellement un écuer du Rohan !

Je lui souris avant de lui ébouriffer les cheveux et de monter sur ma monture :

- Fait attention à toi Merry, je crois en toi !

Et sur ses mots je rejoins Legolas et Gimli sur leur étalon blanc et gris :

- Des cavaliers... HA ! J'aurais aimé rassembler une armée de Nains crasseux armée jusqu'aux dents !

- Vos cousins n'ont surement pas besoin d'aller à la guerre, je crain que la guerre ne soit déjà sur leurs terres... Dit Legolas

- Mais c'est pour cette raison que nous partons vers Minas Tirith. La fin approche et les combats vont finir par cesser. Affirmais-je.

Nous pouvions voir les adieux entre pères et enfants, mari et femme, frère et sœur... Tous ne rentreront malheureusement pas, mais cette bataille est nécessaire pour arrêter cette guerre dans l'attente que Frodon détruise cet anneau maléfique. Éomer rassemble les soldats pour partir :

- L'heure est venus ! Cavalier du Rohan, vous avez prêté serment ! Respectez-le ! Pour le seigneur et la Terre !

C'est sur ces paroles que nous avons galopé en direction du camp pour récupérer le plus de soldat possible pour la guerre, je suis au côté de Legolas, juste derrière le roi lorsque nous arrivons à mi-chemin de la cité blanche. Les soldats déjà sur le camp saluaient le roi et il le leur rendait, il demande donc le nombre de soldats venus :

- Environ 500 hommes de Westfold mon seigneur !

Trois cents d'une autre contrée sont venus mais le roi ne semblait pas ravi :

- Où sont les cavaliers du Snowbourn ?

- Aucun n'est venus mon seigneur.

Le roi semblait peu ravi de la nouvelle, voire même soucieux. Nous commençons donc à nous préparer pour la nuit, espérant que d'autres soldats viendront augmenter les rangs de l'armée, je descends de mon cheval e suivant mes compagnons de route, Gimli, Aragorn et Legolas. J'avais vu Merry plutôt, accompagné d'Eowyn. Nous sommes montées en haut de la montagne et l'atmosphère y était plus pesante, je jette un regard à Legolas et je comprends qu'il a exactement la même impression que moi. Quelque chose cloche avec cet endroit :

- Les chevaux sont agités et les hommes silencieux.

- La tension monte à l'ombre de la montagne.

Gimli fixait l'étroit chemin qu'offraient les deux falaises et demande, à la fois curieux et inquiet :

- Cette route-là, où conduit-elle ? 

Cette fois, c'est Legolas qui nous répondit :

- C'est la route de Dimholt, la porte sous la montagne.

- Aucun de ceux qui s'y sont aventurées ne sont revenus. Cette montagne est maléfique, ajoute Éomer.

Je vois Aragorn fixer le chemin avec insistance, je cherche ce qui le perturbe autant et je peux apercevoir ce qui ressemble à un fantôme au reflet vert. Mais Gimli interpelle le Dunedin et il sort de son étrange transe, le fantôme disparaît par la suite. Enfin, je ne suis même pas certaine que ce soit un fantôme...

Durant le reste de l'après-midi je réparais mes lames pour être sûre que rien ne puisse me faire défaut lors de cette bataille, j'ai remarquée certains soldats me regarder de travers, chuchotant sur mon passage se demandant ce qu'une femme pouvait bien faire ici à réparer des lames. Mais quand ils ont appris que je combattais ils se sont mis en tête de me faire changer d'avis et que le champ de bataille n'était pas un lieu pour une demoiselle telle que moi, ce à quoi je répondis :

- Ce n'est pas la première fois que je me bats, je viens d'Ekriviel, un royaume au sud. J'ai traversé le Mordor pour arrivée ici, les miens on besoin de leur reine. Mais ils ont surtout besoin que notre territoire soit en sécurité et pour cela je suis prête à donner ma vie s'il le faut. Maintenant si vous avez un problème avec cela, je n'en ai rien à faire.

Un soldat me regarde, il semble avoir pitié de moi. Il ne comprend donc pas... :

- Avez-vous déjà vu un champ de bataille votre altesse ? Avez-vous vu le sang de vos amis coulée, des vies enlevé en une fraction de seconde ? Avez-vous vu la mort en face ? Lorsque vous serez seul, face à l'ennemie avec les corps de vos compagnons au sol, de vos amis, de vos frères. Aurez-vous toujours la même conviction ?

- J'ai perdu autant que vous durant cette guerre. En quoi le fait que je sois une femme change quoi que ce soit ? J'ai vu trop de personnes mourir pour cette guerre pour rester ici les bras ballants, il n'est pas question que je reste à rien faire alors que tout le monde donne sa vie dans l'espoir de faire cesser cette guerre qui dure depuis trop longtemps.

L'un des soldats pris soudainement la parole :

- Tu ne l'as pas vu à l'action mon ami, cet Elfe est vraiment remarquable. Elle était là lors de la bataille au Gouffre de Helm et elle n'a jamais failli au combat, nous lui avons sauvé la mise autant qu'elle nous l'a sauvé. Nous aurons besoin d'elle lors de cette bataille et elle sera sans aucun doute plus efficace que nous. C'est donc un réel soulagement de vous voir de notre côté durant cette guerre reine Loreline.

Je souris au soldat et incline la tête dans sa direction en signe de respect avant de retourner vers mon étalon. C'est à ce moment-là que Legolas arrive vers moi :

- J'ai hésité à te venir en aide Lore, mais apparemment tu sais parfaitement t'en sortir. Je me souviens que tu avais peur de parler au début de cette quête, tu en as fait du chemin depuis.

Il me regarde en souriant et je ache un léger rire un caressant mon étalon :

- Qu'avez-vous tous à ressasser le début de cette quête, il y a peu Aragorn me rappelait le moment où j'ai essayé de le tuer !

Legolas me regardais dans les yeux, je ne pouvais me concentrer sur autre chose que ses orbes bleu qui me faisait tant pensé au lac de mon royaume...:

- Nous savons que la mort peut nous prendre à tout moment dans cette guerre, parler du début de notre quête me rappelle de bon souvenir, nous sommes toujours là. Je ne te laisserais pas mourir Lore...

Il s'était approché de moi et avait pris une mèche de mes cheveux entre ses doigts :

- Legolas... Je ne vais pas me laisser mourir si facilement, promet moi que toi aussi tu ferras attention à toi. J'ai tellement peur qu'il t'arrive quelque chose...

Il me prend dans ses bras et pose sa tête sur la mienne en jouant avec mes cheveux, loin des regards indiscret et sous la lumière des étoiles, je me sentais parfaitement bien et me laissais aller dans la douce étreinte que me proposait le blond dont j'étais éperdument amoureuse, un sourire naquit sur mes lèvres alors que je dis tout bas :

- Surtout que tu dois me rendre mon bracelet, je t'interdis de mourir avant ça !

Il rit légèrement avant de resserrer son étreinte autour de mon corps pour mon plus grand plaisir, les battements de son cœur m'apaisaient et je me sentais parfaitement bien, envelopper dans cette douce chaleur. Je voudrais que ce moment ne s'arrête jamais...

***

Heyy !

Voici un nouveau, chapitre ^^ Je n'ai rien de spécial à dire donc j'espère juste que ce chapitre vous a plu et je vous dis à mercredi ! byye !

Une voix d'or - Livre IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant