« La concurrence est un vice dévastateur chez l'être humain. Pourtant, sans elle, nous ne sommes que poussière... »
-Elyosa-
Elle a des cheveux brun foncé, ils sont légèrement bouclés aux pointes. Ces yeux sont d'un brun renversant. Je ne pouvais cesser de les contempler. Cependant, c'est une domestique et, moi, je suis un héritier. Elle perd, donc, tout son charme. Mon père est doué pour trouver des domestiques insolentes. Cette pianiste a osé me parler comme si nous étions amis. Elle a, tout simplement, osé me parler sans scrupule. Après qu'elle soit partie, je suis resté pensif. Comment osait-elle ? Elle cache sûrement quelque chose. Et je le découvrirai !
Je me tape le front afin de remettre mes pensées sur le bon chemin. Lassé de ces dossiers, je sors de mon bureau et me dirige vers la chambre de ma bien-aimée. Je toque une fois. Aucune réponse. Je me résous à rentrer sans toquer une deuxième fois.
— Mathilde ? l'appelé-je.
— Oui ?
— Où es-tu ?
— J'arrive.
Une tête blonde sort de la salle de bain. Mathilde est, seulement, vêtue d'un essuie.
— Excuse-moi de te déranger. Je voulais, seulement, t'avertir que ta famille venait manger, ce soir.
— Tu ne me déranges point.
— Je pensais aussi que ce serait bien de sortir prendre l'air. Nous pourrions aller manger au restaurant cet après-midi. Qu'en dis-tu ?
— Excellente idée ! J'accepte ton offre. répondit-elle, un sourire ornant son visage.
— Je viens te chercher dans 15 minutes dans ta chambre.
Je partis, un sourire aux lèvres. J'apprécie la compagnie de Mathilde. Cependant, si ce n'était pas pour avoir une bonne image, je ne serais jamais aller au restaurant. Ce n'est pas mon genre. Dans ma chambre, je me vêts d'un costume noir avec une chemise blanche. J'appelle la servante attitrée de la lignée royale afin qu'elle me rende un service.
— Oui, votre Majesté ? dit-elle en me faisant la révérence.
— Je voudrais une rose rouge pour Mademoiselle Alverny. Il me la faut dans cinq minutes ! dis-je froidement pour qu'elle se dépêche.
Elle acquiesce et s'en va en courant. Il faudrait vraiment que je déniche une meilleure domestique...
Mes pensées se tournèrent vers la pianiste royale. Ses yeux bruns m'ont hypnotisé pendant ces quelques secondes de contemplation. Mais son impudence m'a offusqué. Le royaume doit et me respecte alors que ce bout de femme fait tout le contraire.
Je me ressaisis à l'entente d'Alina, notre servante.
— Et, voilà, votre Majesté, prononce-t-elle en me tendant la rose.
— Bien.
Ce fût la seule réponse que je laissai avant de me retrouver dans la chambre de ma future épouse.
— Prête ?
— Oui, un instant, je prends mon sac.
Main dans la main nous regagnons la voiture sous un ciel nuageux laissant entrevoir quelques rayons de soleil. Dans cette automobile, Mathilde est serrée contre moi avec sa main posée sur mon torse. Mathilde comble le silence gênant.
— Dans quel restaurant m'emmènes-tu ?
— Ne gâches pas la surprise, voyons !
Mathilde se met à glousser tout en m'observant de ses petits yeux bleus. Un sourire étire son visage. Le conducteur interrompt ce petit moment entre Mathilde et moi.
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Royal Revenge
RomansaUne vengeance au prix de quoi ? Mia vit comme la plupart de la population d'Aleven : avec très peu d'argent et soumise au sang royal. La famille royale gouverne tout et décide de tout. Elle essaye de survivre sans pour autant oublier sa promesse. El...