Chapitre 10

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Et malgré ce que j'essayais de faire croire à tous, cela ne me dérangeait pas plus que ça, de rester aux côtés de la princesse des lieux...

Après le départ de l'homme aux marionnettes, je dirigeais mon regard vers l'horloge dans le coin de la pièce et m'aperçus qu'il était dix-sept heure cinquante. Je réprimais mon irrépressible envie de refermer les yeux pour me rendormir et pris sur moi pour me lever. J'attrapais ma veste et sortis rapidement de la chambre qui m'avait été prêtée afin de ne pas céder à la tentation qu'exerçait le doux matelas et les draps à l'odeur si agréable.

Une fois m'être assuré que Kankuro ne se trouvait plus dans le couloir, je me dirigeais vers un des gardes présent dans les environs pour lui demander s'il n'avait pas vu mademoiselle No Subaku. Il me répondit que même si il l'avait croisé, il n'était pas dans la possibilité de me le dévoiler car Temari était encore trop faible pour se défendre seule et elle pouvait être prise pour cible par n'importe qui voulant s'en prendre à la famille du Kazekage ou au village qu'il servait.

Je lui donnais raison : après tout le fait que Gaara est été nommé ne plaisait toujours pas à tout le monde et sa sœur était désormais une cible facile pour ceux qui étaient au courant de son accident. Je le remerciais puis me retournais pour marcher dans la direction opposée à laquelle le garde était positionné. En effet, il m'avait sans le vouloir dit qu'il n'avait pas croisé Temari. Elle devait donc logiquement se trouver quelque part de l'autre côté.

Cela faisait maintenant une bonne vingtaine de minute que je déambulais dans le labyrinthe que formait la maison du Kazekage et aucune trace de l'amnésique. J'étais passé devant le bureau de Gaara, sans oublié la cour extérieure ou encore sa chambre. Je venais de ressortir de la cuisine, remplie puisque tout le monde s'activait déjà pour le dîner, lorsqu'une idée me traversa l'esprit. Je ne voulais pas presser pas le pas mais mes jambes me trahissaient en faisant des enjambés de plus en plus grandes.

Je me retrouvais alors en une courte minutes devant la porte qui menait au toit. En y réfléchissant, c'était un endroit tellement évident que je n'avais pas songer ne serait-ce qu'une seconde à le vérifier avant de me demander où je serais moi-même aller.

Après avoir scruté l'horizon, une silhouette assise et dont la tête penchait à droite se distinguait parmi le panorama plutôt impressionnant qui s'offrait à moi. En m'approchant, je me rendis compte qu'elle somnolait à peine. J'étais quand même surpris de voir qu'elle n'avait pas remarqué que j'étais arrivé. Je lui tendis ma main pour lui demander si elle voulait se révéler mais elle m'ignora royalement. Je m'assis donc à côté d'elle, en tâchant de laisser une distance entre nous.

Ce n'est qu'exactement trois minutes plus tard qu'elle daigna lever sa tête vers moi.

- Si tu savais à quel point c'était drôle de te laisser mariner comme ça. Je pouvais voir des éclairs sortir de tes yeux et s'abattre sur moi, ria la silhouette, qui, vous l'aviez compris, était Temari.

- Ce n'est pas très drôle je te ferais dire. Quoique, le silence procuré par ta bouche fermée était si paisible, dommage qu'il soit rompu, lançais-je à mon tour.

- Arrête de mentir, je sais très bien que je suis indispensable à ta vie, "Monsieur Nara", répliqua-t-elle en m'attrapant le bras pour me rapprocher.

- C'est moi qui suis essentielle à la tienne, la contredis-je en me levant et l'attirant au passage.

- Tout est relatif, mon petit Shikamaru, tout est relatif, me glissa-t-elle avant de reculer de deux pas.

- C'est pourtant la stricte vérité, dis-je pour clôturer le débat.

- Si tu le dis, murmura Temari.

- J'ai toujours raison, chuchotais-je plus fort qu'elle pour lui montrer que je l'avais entendu.

- Je n'y crois pas une seconde ! continua la sunienne en parlant d'un ton encore plus élevé.

- Un jour je te le prouverais, princesse... me radoucis-je d'un air charmeur.

- Tu te voiles la face, pleurnichard, ajouta la princesse en question en voulant à son tour faire de ce débat sans fin une conversation close.

Malgré moi, elle réussit l'objectif qu'elle s'était fixée puisque je ne trouvais plus rien à rajouter. Je grommelais dans ma barbe (inexistante pour l'instant) des insultes envers mon interlocutrice. Elle m'attrapa par le bras en me murmurant que le soleil lui indiquait que c'était l'heure du dîner. Et en effet, cela faisait une bonne demi-heure que nous nous disputions.

Ne voulant me faire encore distancer, je commençais à marcher pour être le premier à atteindre la porte qui menait à l'escalier. Bien évidemment, Temari ajouta son grain de sel en me sautant dessus pour me passer devant. Je réussis à la bloquer avec mes ombres et la fit s'assoir à une certaine distance pour être sûr qu'elle n'aura pas le temps d'atteindre la porte avec moi.

Mon stratagème fonctionna plutôt bien puisque je gagnai ce mini-défi. Mais la victoire n'était rien à côté de la tête rancunière de la sunienne. Elle voulait le cacher, mais je savais qu'elle était mauvaise joueuse. Et perdre face à moi était l'une des pires choses qui pouvaient lui arriver. Car même privée de sa mémoire, Temari restait Temari.

- Alors, qui est-ce qui lance des éclairs meurtriers avec ses yeux maintenant ? la taquinais-je.

Elle ne répondit que par un grognement avant de me tourner le dos et d'avancer. Sa fierté avait du en prendre un coup, avec ça. Je jubilais intérieurement et la suivais silencieusement.

Une fois mon estomac satisfait, je me retirais dans ma chambre pour songer à une énième solution pour faire en sorte que la mémoire de mon amnésique refasse apparition ; et, qu'accessoirement, elle ne reprenne pas de congés à durée indéterminée par la suite.

Après avoir retourner la question dans tous les sens possibles et imaginables, je désespérais de ne pas trouver de réponse applicable dans l'immédiat ; et surtout faisable. A force de me torturer l'esprit, mes paupières se firent de plus en plus lourdes. Je ne tardais à m'endormir, chose peu surprenante de la part de Shikamaru Nara.

{Coucouu,
A l'heure à laquelle j'écris nous sommes le 3 août, mais je sais absolument pas quand est-ce que je le posterais...
Ce chapitre est pas très long mais j'avais peur de trop tourner en rond si je le continuais donc je sais pas comment je vais tourner la suite.
Breef je vous laisse, je vais manger de la compote de rhubarbe hehe \(^o^)/ }

Mémoire vagabonde [Shikatema]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant