Chapitre 1

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Delphini Black Jedusor était assise dans une cellule temporaire du Ministère de la Magie. Elle n'avait aucun moyen de s'échapper, donc elle attendait simplement que l'on aille la chercher pour son procès. C'est vrai, elle avait fait des choses pas très recommandable comme manipuler des enfants, tuer, retourner dans le temps. Mais... Pourquoi devrait-elle être punie ? Elle voulait juste connaître son père et sa mère ! Potter pouvait la comprendre, lui même étant orphelin et lui même aillant été élevé par des gens horribles. Delphini eu l'ombre d'un sourire amer en pensant à Euphémia Rowle. La jeune femme fut sortit de ses pensées quand elle entendit des bruits de pas. Elle leva ses yeux rouges sangs et croisa le regard meurtrier de Ronald Weasley.

-On t'emmène, annonça t-il d'une voix dur. 

La jeune femme se leva, ses grandes ailes noires suivant gracieusement ses mouvements. Le rouquin regarda les longues ailes de la jeune femme un moment d'un regard émerveillé puis lui mit les menottes et lui ordonna de replier ses ailes, ce qu'elle fit. 

-On y va. 

Dix. C'était dix Aurors qui l'accompagnait jusqu'à la salle du Magenmagot. La jeune femme avançait d'un pas fier et noble malgré que ses vêtements étaient déchirés et pleins de sang. La lumière aveugla Delphi un instant, mais elle s'habitua rapidement. La criminelle ne savait pas combien ils étaient exactement, mais au moins facilement une centaine de juge ou autres. On la fit s'asseoir de force sur l'imposant siège du milieu, attachant ses chaînes sur les anneaux plantés au sol. Juste en face d'elle, il y avait deux personnes qu'elle ne connaissait que trop bien. En haut de l'estrade en face d'elle, il y avait Harry Potter, chef de la Justice Magique et à quelques pas à côté de lui, il y avait Hermione Granger, Ministre de la Magie. Delphini n'éprouvait que du mépris pour ces deux là. L'un était un sale Sang-Mêlé et la Ministre était une Sang-de-Bourbe, une née moldue. 

-Bien, si vous êtes ici, c'est pour ces faits: utilisation d'Impardonnables, manipulation, meurtre de mineur, usage excessif de retourneur de temps, commença Harry d'une voix rempli de mépris. Qu'avez vous à dire pour votre défense ?

-Je voulais juste connaître mes parents. Et... Vous devez me comprendre, monsieur Potter. Vous aussi êtes orphelin et avez grandit avec des gens horribles, répondit la jeune femme. 

-Mais moi, je n'ai pas mal tourner, cracha Potter d'une voix colérique. 

-"Mal tourner" ? Si vous vous tenez là, Potter, c'est parce que il y a des gens qui ont donné leur vie pour vous protégez ou qui sont juste des victimes collatérales, telle que Cédric Diggory. 

Les traits de Harry devinrent plus dur. 

-Vous vous en êtes prit à des enfants. Nos enfants... fit-il d'une voix tremblante 

-Des enfants qui savaient parfaitement ce qui les attendait en faisant tourner la boucle du retourneur du temps. Et vos enfants... C'est eux qui sont retourner dans le temps, les premières fois, j'ai bien essayer de les empêcher mais... Tel père, tel fils, non ? gronda la jeune femme 

-Vous avez raison, les enfants tiennes de leurs parents. Comme vous et moi, vociféra Potter. 

-Alors c'est pour ça que vous m'arrêtez, parce que mes parents étaient des "criminels" ? questionna Delphini en serrant les poings

-Mademoiselle Black-Jedusor, je vous condamne à Azkaban à perpétuité ! lâcha Harry, essayant de garder son calme 

-Bon, ça c'est fait... marmonna la jeune femme 

-Mais bien sûr, pour éviter que vous vous enfuyez, nous comptons vous enlevez vos ailes, ajouta Hermione avec un petit sourire malsain. 

Delphi écarquilla les yeux. Non... Ils n'oseraient jamais... Soudain, elle entendit une lame s'abattre sur le sol. Puis autre chose, mais plus doucement. Elle n'osait même pas regarder en arrière. Oh que oui... Elle l'avait très bien sentit, la brûlure le long de ses omoplates ne lui mentaient pas. Ils avaient coupés ses ailes. La jeune femme hurla de douleur en sentant son sang couler le long de sa colonne vertébrale. Elle avait l'impression qu'on lui déchirait la peau, qu'on la brûlait vive, que des loups la mordait et la griffait en même temps. Delphi releva rageusement la tête vers Hermione. 

-Toi, la Sang-De-Bourbe, je te promets que tu seras la première d'une longue liste à voir tes enfants disparaître !!!!! s'écria t-elle d'une voix sèche et dure 

Hermione trembla devant le ton de la criminelle mais ne dit rien. Ronald détacha les chaînes de Delphi pour les prendre en main. Il l'obligea à se relever, mais ce ne fut pas chose aisé. Delphi avait énormément de mal à marcher, avant ses ailes lui mettaient un poids dans le dos qui lui permettait de rester en équilibre, mais maintenant qu'on lui avait couper... La jeune femme regarda derrière elle, ses grandes ailes noires aux reflets verts gisaient au sol comme des déchets. Le rouquin la força à avancer sans aucune pitié pour la pauvre criminelle qui pleurait désormais. Ils traversèrent le couloir puis arrivèrent au ascenseur. Ils arrivèrent quelques minutes plus tard dans le hall du Ministère qui était bondé de monde. Les journalistes prenaient beaucoup de photos avec des flashs agressifs, notaient des choses avec leur plume à papote. Puis elle arriva au cheminé où trois personnes attendaient. Elle reconnut facilement Albus Potter et Scorpius Malefoy. Mais pour la troisième personne, il lui fallut quelques secondes pour comprendre qui c'était. Il était adulte, très grand, une barbe bien rasée, des cheveux blonds attachés en queue de cheval, le teint pâle et les yeux bleus gris. Drago Malefoy, le père de Scorpius. L'homme prit les deux garçons par les épaules et regarda la jeune femme passer devant lui. Leur regard se croisa un instant, faisant frissonner l'adulte d'horreur. 

Ron fit entrer la criminelle dans la cheminée avant qu'ils disparaissent dans les immenses flammes vertes. 


Delphini ne put s'empêcher de frissonner en sentant le froid d'Azkaban. Les dix Aurors la guidèrent dans les couloirs avant de la jeter dans une cellule encore plus froide. 

-Laissez nous seul un instant, messieurs, fit Ron d'une voix froide. 

Les Aurors partirent. Le rouquin s'approcha de la criminelle au sol avant de lui donner un coup de talon dans le dos, la faisant hurler de douleur. 

-Ça, c'était pour mon neveu !!! s'écria t-il

Puis il donna plusieurs coups de pieds dans les côtes. 

-Ça, c'était pour avoir insulter ma femme et avoir menacer mes enfants !!! hurla le traître à son sang

Puis il partit, laissa Delphini seule avec les Détraqueurs. 

MeurtrieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant