Chapitre 2

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4 ans plus tard... 

Hermione Granger était dans son bureau, relisant une énième fois l'article de la Gazette du Sorcier. 

Hier, la criminelle Delphini Black-Jedusor s'est échappée d'Azkaban dans des circonstances inconnues. Si vous la voyez, informez IMMÉDIATEMENT les Aurors. Cet après-midi, la Ministre de la Magie, Hermione Granger, fera un discours pour rassurer la population. 

La Ministre leva les yeux de son journal pour regarder la grande armoire en verre qui était devant sa fenêtre. Dedans, une paire de grandes ailes noires étaient exposés telle un trophée de chasse. La Ministre sursauta quand les ailes se mirent soudainement à trembler, faisant bouger l'armoire. Hermione fronça les sourcils et s'avança vers l'armoire. 

-Alors, comme ça, tu t'es enfuie ? souffla t-elle. Je te préviens, si tu t'en prends à ma famille, je te tuerai de mes propres mains... 

Quelqu'un vint toquer à la porte. Cette dernière s'ouvrit, laissant Ron et Harry apparaître. 

-Tu es prête, chérie ? questionna Ronald en voyant l'air anxieux de sa femme 

-Oui, oui. Ne t'inquiète pas. 

Elle sortit de son bureau, suivit de son mari et de son meilleur ami. La Ministre arriva à une estrade installer exprès pour son discours. Il y a du monde, constata t-elle en regardant la foule de journalistes, sorciers, Aurors ou autres. 

-Comme vous devez le savoir, la criminelle Delphini Black-Jedusor s'est échappée d'Azkaban dans des circonstances encore inconnues. Nous avons déjà commencer une enquête pour comprendre comment elle à réussit à s'enfuir. Mais le plus important pour l'instant est de nous protéger de cette criminelle sanguinaire. Nous savons très bien de quoi elle est capable et ce qu'elle veut. Je recommande à tous sorciers, sang-purs, sang-mêlés, né-moldus de se protéger et de crée de protections magiques partout. Ne vous inquiétez pas pour vos enfants, les protections de Poudlard seront extrêmement renforcer. Les raffleurs et les Aurors feront alliance pour retrouver la criminelle. Si jamais quelqu'un la voit ou lui parle, contactez immédiatement le Ministère. Des questions ? 

Les journalistes se contentèrent de prendre des photos avec leurs flashs lumineux. Hermione remarqua derrière toute cette foule importante, une personne encapuchonnée à l'écart. La Ministre plissa les yeux et eut juste le temps de voir la personne disparaître dans une des cheminées. Prenant ça pour un mirage, la Ministre resta droite et ne dit rien. 

La jeune femme sursauta quand les flammes de la vieille cheminée en pierre devinrent vertes émeraudes, laissant apparaître une personne s'appuyant sur un sceptre. 

-Déjà rentrée ? 

-Le discours de la sang de bourbe n'était pas long, répondit froidement l'autre.

-Et qu'est-ce que tu en penses, Delphi ? demanda la femme en s'asseyant sur le canapé

-Tu sais très bien ce que j'en penses, Nagini, lâcha ladite Delphi en enlevant sa capuche. 

Nagini constata encore une fois comment Azkaban avait fait changer la jeune Jedusor. Ses joues étaient creuses, ses yeux rouges étaient vides, son menton était ciselé, sa peau était d'une pâleur cadavérique et ses longs cheveux blancs lisse lui tombant dans le dos avaient perdus leurs reflets bleus pour devenir ternes. Les yeux de Delphi étaient entourés d'immenses cernes noires et ses lèvres aussi étaient noires. Nagini, elle, était le parfait contraire de la criminelle. Elle avait la peau mate, les pommettes pleines, les yeux jaunes, de longs cheveux noirs très lisse qui descendait en cascade dans son dos et une aura d'innocence flottant autour d'elle. 

-Et... Pour les Reliques ? questionna la Maledictus

Delphini soupira en s'asseyant à côté d'elle. 

-Je sais désormais que la baguette de Sureau est dans la tombe de Dumbledore, que la pierre est quelque part dans la forêt Interdite et que la cape est en possession aux frères Potter, lâcha la jeune femme. Il faut que je parte les chercher et... 

-Je penses plutôt que tu devrais te reposer, cela fait trois jours que tu n'as pas dormis ! s'exclama Nagini d'un air exaspéré

Delphini fixa la Maledictus un moment puis l'ombre d'un sourire apparut sur ses lèvres avant de disparaître aussitôt. 

-Ma chère Nagini commencerai à affirmer son caractère ? se moqua la jeune Jedusor 

Cette question fit rougir Nagini. Elle détourna le regard, cachant son petit sourire. 

-Qui sait... 

La criminelle secoua la tête avec un de ses rares sourires. 

-Très bien, tu as gagnée. Je vais me reposer un peu, fit la jeune femme. 

-Je préfère, répondit Nagini. 

Delphi s'allongea sur le canapé, sa tête sur les jambes de Nagini. Cette dernière sourit et caressa longuement les cheveux blancs de la jeune Jedusor. La Maledictus était l'unique responsable de l'évasion de son amie. Les deux femmes avaient nouées des liens particuliers en faisant connaissance et sans s'en rendre compte, Nagini était tomber amoureuse de la jeune Jedusor. Seulement, elle ne savait pas si ces sentiments étaient réciproques. La Maledictus savait très bien que cet amour était très malsain, mais elle n'y pouvait rien. Elle n'avait pas choisit... 

Nagini pensa alors à son amoureuse. La pauvre jeune femme avait été emprisonnée à Azkaban pendant 4 ans et en si peu de temps, elle avait tellement changée. Autant physiquement que psychologiquement. Delphi avait d'immenses séquelles de son séjour à Azkaban. Elle n'arrivait plus à vivre normalement, avait du mal à ressentir des émotions autres que la colère ou la tristesse, n'arrivait plus à faire un Patronus, et puis, il y avait ses ailes... Les plaies n'étaient toujours pas refermées, que ce soit psychologiquement ou physiquement. Nagini aimait bien surnommée Delphi "mon ange déchu". C'était exactement ça... Delphini était un ange déchu qui cherchait juste à retrouver ses parents et Nagini c'était promis de l'aider, de la soutenir dans cet immense projet... Sans s'en rendre compte, la Maledictus s'endormit, sa main sur l'épaule de sa bien aimée.


-Je sais ce que tu vas faire. Tu vas essayer de t'en prendre à mes enfants. 

Hermione était en face de la grande armoire en verre où étaient enfermés les ailes de la criminelle. 

-N'essaye pas de t'en prendre à eux ou je te jure que si je te mets le grappin dessus, tu le payeras cher... souffla la Ministre en caressant la surface du verre

Les ailes se mirent à trembler comme si elles avaient leur propre conscience. Hermione passa sa main à nouveau sur le verre lisse, un sourire aux lèvres. Derrière elle, Ron et Harry se lançaient des regards inquiets... Qu'est ce qui arrivait à Hermione ? 

MeurtrieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant