#5(1/2) / Une journée avec toi

3.9K 178 237
                                    

PDV Livaï :

Je ne m'attendais absolument pas à ce qu'il me prenne dans ses bras. Au début je ne savais pas quoi faire mais j'avais moi aussi envie de le serrer contre moi. C'était comme si j'avais besoin de contact, comme si mon corps était toujours attiré vers le siens. J'ai alors posé mes mains derrière son dos, je me sentais tellement bien, comme en sécurité. Il était chaud et réconfortant. Il a lentement desserré son étreinte puis nous nous sommes regardés. Je n'ai pas réussi à détourner le regard. Ses grands yeux bleus étaient tellement captivants, j'avais l'impression de m'enfoncer dans son regard. C'était comme si j'observais le ciel, un beau jour d'été. Seulement Erwin restait Erwin, il avait beau s'égarer parfois, il avait tout de même les pieds sur Terre. Il n'a pas perdu de temps pour me ramener à la réalité :

- Puisque tu ne peux pas sortir d'ici, tu veux que je te ramène quelque chose ?

- Tu plaisantes ? Évidemment que je vais sortir d'ici. Je vais pas rester ici toute la journée à me faire chier.

- Tu veux faire quoi alors ?

- Je sais pas. Je vais me débrouiller.

- Bien. Alors habille toi et rejoins moi, je t'attend devant la porte.

Il est sorti et a refermé la porte avant même que je puisse dire quelque chose. Je m'étais alors mis à chercher autour de moi de quoi m'habiller quand j'ai aperçu une pile de vêtements sur une table, dans le fond de la pièce. Je me suis levé pour aller voir, c'était mes vêtements de civil. Erwin m'avait amené mon costume que j'ai enfilé avec mon foulard blanc. Je l'ai mis autour de mon cou même si j'ai eu plus de difficulté à retirer les bandages autour de ma tête. Une grimace m'a été arrachée lorsque j'ai essayé de mettre ma chaussure droite mais j'ai continué pour pouvoir ensuite rejoindre Erwin. J'avais mal mais je pouvais prendre sur moi pour la journée. Je suis sorti de la chambre, le blond m'attendais, adossé contre le mur.

- Je peux savoir où tu m'emmènes ?

- Nul part en particulier.

- Comment ça ?

J'ai haussé un sourcil en croisant son regard mais il m'a simplement souri et a commencé à marcher. Je le suivais aussi vite que je le pouvais pour rattraper la distance qui nous séparait mais ce n'était pas facile. Remarquant que j'étais un peu derrière lui il s'est arrêté pour m'attendre, puis nous avons croisés mon escouade :

- Oh ! Bonjour caporal Livaï. Vous vous sentez mieux ?

Petra venait de s'avancer vers nous, toute enjouée, le sourire aux lèvres comme à son habitude. J'étais assez surpris de les voir ici :

- Bien sûr que je vais bien. Vous avez pas d'autres choses à faire ?

Auruo à levé un sourcil puis a répliqué sans hésitation :

- On vient prendre de vos nouvelles histoire de s'assurer que vous êtes pas déjà mort et c'est comme ça que vous répondez à Petra ?

- Pas la peine de chercher plus... Il nous a répondu c'est déjà ça. Ça veut dire "oui je vais bien merci de prendre le temps de vous en inquiéter" mais à sa façon.

Gunther venait de lui répondre, puis Erd, qui dirigeait l'équipe à ma place en attendant, m'a regardé avant de dire :

- Parle mieux au caporal, Auruo. Bon, on devrait le laisser maintenant qu'on sait qu'il n'a rien de grave. On a des choses à faire bougez vous.

- Ouais c'est ça, tu vas voir... Aïe !

Auruo a été le seul à répondre mais n'a pas fini sa phrase, comme d'habitude il s'est encore mordu la langue. Après ça Erd m'a fait signe qu'il gérait la situation et que je pouvais lui faire confiance puis ils sont parti.

Amour ou désespoir ? [Eruri] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant