#7(2/2)/ Têtu comme toujours

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Mike s'est approché de mon bureau, je lui ai donc proposé de s'assoir. Il a simplement tenu à rester debout :

- Je suppose que tu as donné de la paperasse à Livaï. Il a envie de tout casser, il me fait peur.

- Je ne sais plus quoi faire de lui... Tu voulais me dire quelque chose ?

- À propos d'hier, au bar... Je suis désolé si je t'ai mis mal à l'aise. Tu sais que je voulais pas... j'avais simplement envie.

- Je sais. Je t'ai dis que c'était oublié. J'ai réussis à te faire retirer ta main, même si j'ai utilisé pas mal de force, je dois bien l'avouer.

- Ouais... J'avais une autre question. Pourquoi avoir payé la bouteille d'un inconnu ? C'était pas vraiment nos affaires.

- Je voulais éviter la pagaille. Le propriétaire arrêtait pas de crier alors j'ai payé pour le calmer. De plus, je crois avoir reconnu la personne qui est parti sans payer...

- Je comprend. Je vais te laisser.

- D'accord, à plus tard.

Il est à son tour parti en fermant la porte. Nous avions intérêt à remporter le procès de demain. Ce serait notre seule chance de pouvoir récupérer le mur Maria et ainsi en savoir plus sur l'origine des titans. Mais même si nous récupérions Eren, si il arrivait un quelconque accident, c'était sur le bataillon que reposerait les conséquences. Vu que j'en était à la tête, on risquerait de me coller un procès. Enfin, ils pouvaient me poursuivre autant qu'ils le voulaient, je ne laisserai jamais le bataillon couler. Je continuerai de me battre, car nous étions le seul espoir de l'humanité.

Vu que j'avais un peu de temps libre, j'ai décidé de passer dans ma chambre pour lire un peu. À travers les grandes vitres du château, j'ai aperçu le ciel gris couvert de quelques nuages. Le soleil était caché, ses rayons ne parvenaient pas à passer à travers. Au moment où j'arrivais à quelques pas de ma porte, j'ai aperçu une ombre sur le sol. Une ombre que je pouvais reconnaître parmi mille autres, une ombre qui me manquait et que je voulais revoir. J'ai poussé la porte entrouverte pour qu'elle s'ouvre complètement, j'y ai trouvé Livaï en face de ma commode, en train d'observer quelque chose entre ses mains.

- Livaï, qu'est-ce que tu fais là ?

Il s'est retourné assez vite, comme si je lui avais fais peur, mais son visage n'exprimait aucune émotion :

- C'est la boîte de thé noir que je voulais hier ?

- Oui, j'avais demandé à ce qu'il la mette de côté pour que je puisse te l'offrir plus tard.

- ... Merci beaucoup.

- Et... je peux savoir ce que t'étais venu chercher ?

- Je fouille pas, si c'est ce que tu insinue. Un imbécile m'est rentré dedans et les papiers sont tombés. Je lui ai ordonné de ramasser mais j'ai remarqué que certaines feuilles étaient passés sous la porte. Du coup je me suis permis d'entrer.

- Et une feuille a malheureusement atterri dans mon tiroir ? Fermé ?

- Non... Et il était entrouvert, ton tiroir. Si tu l'avais fermé correctement, j'aurais pas regardé. C'est simplement parce que j'ai senti l'odeur des feuilles de thé que j'ai mis mon nez dedans.

- Je comprend.

- Tu sais très bien que je ne me permettrais pas de fouiller dans tes affaires.

- Et tu sais très bien que tout ce qui se trouve dans mes affaires n'ont pas de secrets pour toi.

Il a détourné le regard, gêné, mais reconnaissant.

- Bon, à plus tard.

Il est parti et a refermé la porte, sans la claquer cette fois. Je dirais même qu'il la fermé assez doucement, comme si il voulait me laisser dans le calme. Je me suis laissé tomber sur mon lit sans perdre de temps pour me plonger dans ma lecture. Après avoir tourné quelque pages, une envie de prendre un bain est survenue.

Je suis rentré dans ma salle de bain et me suis déshabillé. Pendant que je prenais mon bain, je me disais que Livaï était parti moins fâché que tout à l'heure. Peut-être que la boîte de thé l'avait légèrement calmé, qu'il m'en voulait moins. En tout cas, si il fallait simplement une boîte de thé pour se faire pardonner, j'irai lui en acheter d'autres.

Je suis sorti de l'eau après m'être lavé les cheveux puis j'ai enroulé une serviette autour de ma taille. J'en ai pris une autre plus petite pour me sécher les cheveux mais je n'ai pas mis de temps pour me rendre compte que j'avais oublié mes vêtements sur le lit. J'ai déverrouillé la porte d'une main, de l'autre je tenais la serviette sur mes cheveux. J'ai poussé la poignée, puis j'ai ouvert la porte. Une personne est apparu sous mes yeux, ce qui m'a fait sursauter :

- Livaï, enfin. Tu m'as fais peur.

- Tu prenais ton bain ? Je suis juste venu récupérer mes feuilles, je les ai laissés sur la commode.

- C'est rien, mais arrête de rentrer dans ma chambre sans frapper.

- Quoi, tu te balade à poil, d'habitude ?

- N'importe quoi, qu'est-ce que tu racontes ? Même si c'était le cas, je fais ce que je veux, non ?

- Bien sûr, je m'en fiche.

Nous nous sommes regardés quelques instants, cela me paraissait être une éternité. Les yeux bleus métallisés de Livaï me laissaient sur place. Son regard restait de glace, pourtant j'aimais cette partie de lui. Il était vraiment beau avec ses cheveux noirs et les quelques mèches qui retombaient sur le devant de son visage. Ses traits faciaux s'étaient légerment détendus, je pouvais enfin lire à travers ses yeux. Contre toute attente, il était vraiment triste, quelque chose le tracassait, mélangé à de la colère. Il s'est aperçu que je lisais en lui, il a alors détourné le regard pour m'en empêcher. Il a pris les feuilles sur la commode puis s'est dirigé précipitamment vers la porte. Sa main s'est posée sur la poignée, il a jeté un coup d'oeil en ma direction, puis est parti. J'ai cru apercevoir de la gêne sur son visage mais il était parti beaucoup trop vite pour que je puisse l'affirmer. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'il me voyait torse nue. J'ai pris mes affaires et je suis retourné dans la salle de bain pour m'habiller.

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Voilà l'autre partie ! ^^

Entre chaque chapitres je posterai les "coulisses" de certaines scènes. J'espère que ça va vous plaire >.<

Je vous souhaite comme toujours une bonne journée ou une bonne soirée!! ^^
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21 Août~ Recoucouu ! Vu que ce chapitre est plus court, je me suis dépêchée de le réécrire. Bonne soirée ! 
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Amour ou désespoir ? [Eruri] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant