Chapitre 45

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PDV Himawari 

Le silence à table était presque mortuaire, mon père tentait tant bien que mal de lancée la conversation, mais personne ne s'y prêtait vraiment. Boruto était inquiet pour Sumire qu'il avait laissé entre les mains de Namida et de Wasabi, deux filles de leurs classes. Moi, j'étais dégoutté de ne pas avoir pu rejoindre Inojin ce soir comme promis. Quant à ma mère, elle était toujours visiblement fâchée après nous. La situation était plus tendue que nous ne l'avions prévue. Les questions anodines se suivaient tendis que nous répondions tous de façon machinale. C'était très gênant, sans doute trop pour moi et plus le temps passais plus je mourrais d'envie de me carapater en vitesse. Cet alors que tendis que mes yeux glissaient une nouvel fois discrètement vers la sortie, une petite tête que je ne connaissais que trop passa le pas de la porte suivie de ses parents. Ils furent tout trois surpris de nous apercevoir, et après de rapides salutations beaucoup trop courte a mon goût, ils partirent s'installer à une table. Cette petite rencontre avait visiblement détendu l'atmosphère entre nous et les conversations commençaient enfin à s'enchaîner. La soirée défila plus vite que prévue jusqu'au moment qui me serait fatidique. Mes yeux écarquillèrent devant la gaufre a la chantilly qu'on apporta devant moi. Mais alors que j'allais goutter aux délisse, mon frère et mon père se lésèrent un regard qui ne valais rien de bon. J'aurais du me fier à mon intuition au lieu d'approcher encore la nourriture de mon visage car alors que j'ouvrais la bouche, mon père poussa ma main vers le haut pour que la gaufre vienne s'étaler en plein visage. Tendis que les deux riaient comme des ânes, je vis enfin ma mère sourire, ce qui m'empêcha de répondre à la provocation. Je me levai simplement de table pour aller me débarbouiller aux toilettes. Alors que je passais l'eau sur ma figure, je sentis des lèvres se déposer dans mon coup. Un souffle chaud que je ne connaissais que trop qui sur le moment me fit oublier l'incident. Je me retournais vers celui qui j'avais saluer brièvement quand il était venu à notre table suivie de ses parents. 

Himawari : tu sais que n'apporte qui peut nous griller ici Jinjin.

Il me fit un grand sourire avant de m'embrasser doucement.

Inojin : je sais, mais j'avais trop envie de te voir.

Himawari : avoue t'as trimbaler tes parents ici parce que je t'ai dit que je venais ce soir.

Inojin : mais quelle experte, après ton petit texto plein d'attention et d'émotion, je cite "Je ne viens pas ce soir, Hichiraku avec mes parents. À plus". Je me suis dit que j'allais venir et qu'il serait peut-être temps qu'on en parle à nos parents non ?

Bien que sarcastique, ses paroles étaient justes, il était effectivement temps. Je tentai de cacher ma panique tant bien que mal. Mais il le remarqua rapidement.

Himawar : tu préfères qu'on leur dise ensemble ou chacun de notre côté ?

Inojin : à ce tarif la, on y vas tous les deux.

Je hochais la tête puis nous sortîmes tous les deux. Je retournais à ma table, suivie par Inojin qui fit signe a ses parents de se dépêcher. Je demandai à ma famille de finir rapidement avant de sortir dehors suivit du blond clair de lune.

Inojin : les miens arrivent.

Himawarie : idem

On s'installa cote à cote sur le dossier d'un banc pas loin en les attendant.

Cet à peine dix minutes plus tard que tout le monde arriva. Je sentais mon pou s'accélérer, et je regardais désespérément le blond a coté de moi en priant pour qu'il amorce la descente. Mais il semblait tout autant que moi Incapable de dire un mot. Alors que notre silence s'épaississait de plus en plus, nous sentîmes nos proches s'impatienter, se demandent ce que nous aillons de si terrible a leur dire. Je pris une grande inspiration, comprenant que j'allais devoir faire le premier pas. Je commençais à m'adresser à mes parents d'un ton sûrement trop solennel, mais une peur que je n'avais pas pour habitude de ressentir bloqua ma voix. Inojin, glissa doucement sa main dans la mienne, me regardant avec un regard a la foi fataliste et attendrissant. J'inspirais doucement, avant de leur annoncer, c'est mots si dure à dire.

Tous les sons, jusqu'aux simples respirations se bloquèrent. Mon frère hocha la tête visiblement contant que nous aillons enfin parler de notre situation. Je vis Ino et ma mère s'échanger un regard dubitatif tendis que Saï regarda son fils d'un air entendu. Il ne semblait absolument pas surpris de la nouvelle et réagissait presque comme s'il le savait déjà, semblant surprendre mon blond clair de lune. Et il y avait de quoi, déceler les caractères émotionnels n'était absolument pas le fort de son père. Seul mon père semblait au bord de la crise cardiaque. Je me demandais encore si celui-ci savait que j'avais dépassé les 5 ans.

Maman me posa alors des question anodine sur nous deux durant le trajet du retour tendis que papa avait attiré Inojin un peu plus loin, prétextant une conversation d'homme à homme qui avait semble t'il fait rire nos mères. J'avais été surprise de la réaction de celle-ci, je m'attendais tellement a ce que maman Hinata sorte ses griffes, qu'il m'avait parue improbable que celle-ci fut heureuse pour moi. Elle commençait à faire le rapprochement avec mes absences et mon caractère qui selon elle tait en se moment si changeant, a la limite du lunatique, ce auquel j'avais tenter de rétorquer. Baruto quand à lui écoutait d'une oreille assez attentive la discutions "'d'homme", je voyais son petit sourire amuser mais ne pouvais pas entendre ce qu'il se passait.

Nous arrivâmes au moment de nous séparer pour que chacun regagne sa maison. Je demandai un petit moment avec Inojin avant de rentrée. Bien que mon père fit la grimace, ma mère nous y autorisa et les chemins se séparèrent, nous laissant au croisement.

Je demandais curieuse a Hinojin, la discussion qu'il avait eu avec mon père, il m'en fit une rapide conclusion. Mon père lui avait apparemment ordonné de ne pas me toucher, et refusais tout contacte allant au-delà des lèvres, ce qui m'avait plus amuser qu'autre chose, sachant que la règle avait été depuis longtemps transgressé. Ni lui ni moi, n'avions d'ailleurs l'intention de la respecter, mais il n'était pas encore temps d'en dire plus à mes parents.

Nous passâmes tout deux un excellent moment ensemble jusqu'à ce qu'il prenne l'initiative de me raccompagner. Depuis tout à l'heure, j'avais sentie qu'il avait encore quelque chose a me dire, je l'y poussai avant que l'on ne soit arrivé.

-Tu vas faire quoi, si l'enfant de Sarada s'avère être également le mien ? Je veux dire... Je ne peux pas les abandonner comme ca ...

Engrangement, ça ne me mis pas en colère, au contraire, j'en rigolai.

-Et bien il y a plutôt intérêt a ce que tu assumes ton job de père, et si c'est vraiment le cas, il devra s'habituer à avoir une belle-mère.

Je le sentis me sourire avant de m'embrasser. Quelque part, tout ça ne m'effrayais plus. La réaction positive de mes parents me faisait m'imaginer que j'étais bien entouré. Ce sentiment de sécurité m'envahissait et il n'était pas désagréable au contraire. J'aurais souhaité que cela dure toujours, et que chacun de nos amis l'atteigne également à leur tour, pour former une bande heureuse et joyeuse, suffisamment forte pour affronter tous les vents contraires. J'avais ce soir, cette impression que malgré tout ce qui avait pue arriver, j'avais su trouver ses personnes, qui seraient toujours là pour moi, que se soit l'homme que jamais, une nouvelle amitié avec Sarada qui promettait d'être longue, ou l'amour de mes parents qui par leurs actes me le faisaient ressentir. Car oui, ce soir pas de belle paroles, juste une vérité prouver par les gestes de chacun. Pouvait-il vraiment il y avoir quoi que se soit de plus beau ? 


***

Salut tout le monde. Alors oui j'avais totalement abandonner. Je pense reprendre a mon rythme donc les sortie serons absolument pas régulière et surement longue, j'en sui désoler. J'espère que se chapitre vous auras plus ! 

Pas de titre/Pas de planOù les histoires vivent. Découvrez maintenant