Sarada X Shikadai/ Inojin X Himawari

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Les semaines défilaient les unes après les autres, mars montrerait bientôt le bout de son nez, et laissait de plus en plus apparaître mon ventre rond. J'étais d'une humeur massacrante, mais selon les médecins, c'était normal. Ma grossesse était très suivie par la clinique, car on ne savait pas si l'alcool que j'avais absorbé avait eu des conséquences sur le petit monstre. 

Shikadai s'occupait de moi et je dormais plus souvent chez lui que chez ma mère. Nos parents n'étaient toujours pas au courant, on n'arrivait pas à leur dire. Chaque jour, on se disait que demain serait la bonne. 

Le matin commençait à se lever, traversant les rideaux de la chambre de Shikadai. Mais je ne voulais pas me réveiller, cet instant était l'un des rares moments où je me sentais bien. J'étais dos à mon ananas, mais celui-ci me tenait fermement contre lui, caressant doucement et tendrement mon ventre. 

Shikadai : t'es réveillé ? 

Sarada: salut. 

Je restais dans cette même position, ne souhaitant pas me lever. 

Shikadai : j'ai cogité toute la nuit, et je pense qu'on devrait le dire à mes parents aujourd'hui. 

Dépité, j'attrapais mon oreiller pour me l'étaler sur la tête. 

Shika lâcha un léger rire, avant de quitter sa place pour s'asseoir sur moi, faisant attention à ne pas toucher mon ventre.

Shikadai : je sais que ça t'inquiète, mais mon père n'est pas du genre à se prendre la tête, il acceptera facilement. 

Sarada: et ta mère ? 

Shikadai : heu... Je ne serais pas définir à l'avance ses réactions. 

Sarada: très bien. 

Shikadai : on leur dira au dîner.

Sarada : dans ce cas, on prévient Hitachi ce midi. 

Shikadai : ça me vas.

J'enfilais rapidement des vêtements plutôt ample, puis on sortit pour aller jusqu'à chez moi.

Alors que mes clefs étaient dans la serrure, je ne trouvais pas la force d'exercer la légère pression qui me séparait de mon oncle. Shikadai posa une main rassurante sur mon épaule, la seconde se plaça sur ma main tremblante, et fit tourner délicatement la clef. 

J'ouvris la porte, appelant Hitachi, un peu effrayé. Celui-ci arriva quelques minutes plus tard, surpris de me voir avec Shikadai. On s'installa dans les canapés, tendit qu'il nous servit un apéritif.

Hitachi: alors, dites moi tout. 

Shikadai ne m'avait pas lâché la main, il continuait de la serrer, plus pour se rassurer lui que l'inverse. 

Sarada: Hitachi, tu connais déjà Shikadai. 

Hitachi : évidemment. 

Il ne lâchait pas du regard, nos doits entrelacer. Je pris une grande inspiration avant de commencer le discours que je m'étais répété mainte fois durant le trajet.

Sarada: on est en couple depuis déjà un peu plus d'un mois...

Hitachi : tu ne sortais pas avec Himawari ? 

Sarada: qui t'as dit ça ? 

Hitachi : ton père.

Sarada: non, c'était exclusivement pour le faire chier. Ne me coupe plus s'il te plaît. Tu te souviens qu'en ce moment, je ne suis pas super bien ? Et bien, la raison, c'est qu'on est des ados et qu'on a fait des trucs de couples et que...

Pas de titre/Pas de planOù les histoires vivent. Découvrez maintenant