HIMAWARI X INOJIN / BORUTO X SUMIRE

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PDV Himawari
J'attendais Inojin devant le lycée depuis déjà une demi-heure, mais monsieur semblait ne pas vouloir daigné se montrer. Je trouvais que le temps commençait à devenir long.

Hima😼
Tu fous quoi ?! Je
ne vais pas t'attendre
Éternellement ! 😠👿
17h47

Alors que je comptais partir, quelqu'un m'attrapa par le bras et me plaqua contre un mur.

Inojin : désolé du retard ma belle.

Il m'embrassa à pleine bouche.

Himawari : pas dans un lieu public Inojin. Je ne tiens pas à ce que notre couple se retrouve affiché sur le net, d'autant plus que mes parents ne sont pas au courant.

Car oui, c'était tout le problème d'être riche, nous étions ultras médiatisées. C'est aussi une des raisons pour lequel mon frère et moi n'avions jamais eu de relation stable, c'était une façon de se protéger de la presse pipole. Parce que si elle est marrante à lire, en être le sujet est loin d'être une partie de plaisir, et je ne tenais pas à ce qu'un passent nous reconnaisse, prenne une photo et mette ça sur le net.
Inojin me lâcha, conscient des risques, il était également assez riche, le fils d'un peintre extrêmement célèbre et de l'héritière des yamanaka.

Inojin : c'est rageant de ne pas pouvoir embrasser sa copine en pleine rue.

Himawari : c'est sur, mais c'est comme ça.

Inojin : d'allier, ça m'a étonné que ton frère n'est pas eu les journalistes sur le dos depuis qu'il est en couple avec Sumire.

Himawari : mon frère a toujours fait attention à ça. Il fait en sorte que ça ne se remarque pas de trop.

Il avait tout de même raison. Ne pas pouvoir embrasser son mec en public, c'était rageant. L'idée même de nous cacher, c'était rageant.

Inojin : bref, on est ensemble pour le plaisir alors on ne va pas commencer à déprimer, ça te dit un ciné ?

Je haussai un sourcil interrogateur, cela faisait longtemps que je n'avais pas fait de chose aussi simple. Les garçons qui étaient sortis avec moi voulaient toujours m'impressionner, sûrement à cause de mon argent, sortir avec une bourgeoise, ça le faisait, ils ne voulaient pas risquer leur place. J'avais appris à m'y accommoder, je les laissais faire, de toute façon, s'ils sortaient avec moi pour mon argent, alors leur brisée le cœur ou les ruiner en babioles ne me dérangeait pas. Inojin était sûrement le garçon le plus sincère avec lequel j'étais sortie jusqu'ici, même s'il m'avait déjà frappé. En parlant de ça, je n'avais pas tout à fait fini de lui faire payer, il avait déjà de la chance que je n'ai pas prévenu mon frère comme l'aurais fait toute personne censé, comme on dit, l'amour rend aveugle. Mais bon, aujourd'hui, je voulais juste profiter. J'affichai un grand sourire et acceptai la proposition. Inojin eu un léger mouvement de recul et passa une main dans sa nuque.

Inojin : sérieux ?! Je n'aurais jamais cru que tu aimerais ce genre de chose disons... Banale.

Himawari : moi non plus.

Inojin : désolé, je suis un gars assez simple...

Himawari : ça ne me dérange pas.

C'est vrai que j'avais déjà remarqué se trais de caractère chez lui. J'étais persuadé qu'il tenait ça de sa mère, qui malgré sa richesse, vivait au-dessus d'une petite boutique de fleure dans laquelle elle travaillait.
Une drôle de sensation m'envahissait, j'étais heureuse de cette simplicité.

Himawari : OK, mais je choisis le film.

PDV Sumire
Boruto était parti en cours, moi, je n'avais pas eu la force de le suivre. Son père m'avait dit qu'il m'avait réinscrit dans ce lycée, mais je n'en avais plus la force, je n'avais plus la force de rien en fait. J'en avais assez de me battre, assez de devoir sourire quand j'allais mal. Pour moi, tout devenait une épreuve, le simple fait de vivre en devenait une. Je n'arrivais plus à rien, je n'avais plus envi de rien, même parler était devenu trop dur, j'avais trop honte pour parler, trop honte d'avoir mentit tous se temps, et de ne pas avoir révélé ce qui m'aurai permis de m'éviter cette épreuve. Je ne méritait même plus de parler à Boruto, je ne le méritais pas, j'avais peur de lui, je le ressentait. Une peur inconsciente que je tentai désespérément de calmer en restant près de lui. Mais ça devenais trop, je le rendais malheureux, je ne pouvais pas rester ici, je n'en pouvais plus de voir son regard remplie de tendresse alors que je lui faisais vivre un enfer. Des qu'il s'approchait de moi, je croyais voir mon colloque, et je me débattais, mais c'est Boruto qui subissait ce que j'aurais dû faire subir à Soka. 

Pas de titre/Pas de planOù les histoires vivent. Découvrez maintenant