Chapitre 12 :

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PDV Sana :

Un verre à la main, je rigole avec mes colocataires, ma petite amie sous mon bras envoie des messages à quelqu'un, je regarde par dessus son épaule et voit "Gamine n°2", hein ? Qui c'est ?

Moi : baetzu, tu écris à qui ?

Tzuyu : A-à une amie.

Son visage était pâle, ses mains tremblaient et était mouillé par de la sueur.

Moi : *prend ses mains* mon amour ça va ? Tu te sens bien ?

Tzuyu : Sa-sana.. faut qu'on parle..

Elle avait les yeux qui brillaient et sa machoire tremblait. Mon verre qui était dans ma main se retrouve sur la table basse. Je me lève et lui prend la main.

Nayeon : Vous allez où comme ça ?

Moi : Dans ma chambre.

Jihyo : Oouuh, Sana va faire des cochonneries.

Moi : Non, Tzuyu ne se sent pas bien, je vais l'a posé un peu.

Je l'emmène alors dans ma chambre, je ferme la porte à clé et on se pose sur mon lit.
Mes mains étaient sur les siennes et mes yeux fixaient les siens qui regardaient le sol.

Moi : Qu'est ce qu'il se passe mon amour ?

Elle prend son téléphone, va sur une application et me montre l'écran.
C'etait moi et elle, en train de nous faire un câlin devant son lycée.. mais.. il y'avait d'autre photos..

Je n'avais pas fais attention à la fin de notre premier rendez-vous, cette merveilleuse nuit où on s'était embrassé pour la première fois, une de ces vermines était là, un ces paparazzi nous a pris en photo ! Mais il n'y avait pas que ces deux photos, malheureusement ! Il y'a une montrant Tzuyu et moi devant chez elle, on sortait de sa maison les mains dans la main, c'était ce moment important de notre vie, ce moment où l'on s'est précipité pour faire notre affaire.. c'était un bon souvenir, jusqu'à ce qu'ils viennent le gâcher..
Ce "Ils", les médias, je fais la une de l'actualité, dévoilant ma vie privée, dévoilant le visage de ma petite copine, devoilant notre amour et devoilant notre intimité.

Moi : Tz-tzuyu..

Elle se mit à pleurer, sa main devant sa bouche, ses larmes coulant de ses yeux, ses sourcils formant des traits sur son front..

Tzuyu : Sa-sana.. je ne veux pas qu-que l'on te tr-traite de man-ni-pulatrice, qu-que l'on t'accuse de détournement de m-mineur. Tu n'es pas comme ça ! Tu es une b-bonne personne ! On est vraiment to-tombée amoureuses ! Je t'aime.. j-je t'aime !

Je l'a prends dans mes bras pour l'a consoler, je pleurais aussi, on etait deux minables en train de laisser couler ses larmes sur nos joues, deux minables qui pleurait à cause de ce qu'afficher cette écran, deux amoureuses pleurant leur amour.

Moi : Moi aussi je t'aime Tzuyu.

Tzuyu : .. La seule solution.. c'est que.. *essuie ses larmes* que..

Moi : Non ! Ne le dit pas s'il te p-plaît !

Tzuyu : *pleure à flot* S-si, il le f-faut. Il le faut S-sana..

Moi : Mais.. on s'aime..

Elle prend mes joues avec ses mains froides, rapproche nos lèvres sous les gémissements de nos pleurs, embrasse ma joue salé par mes larmes, me regarde fixement dans les yeux tout en pleurant, vient poser ses lèvres sur les miennes.. et m'embrasse fougueusement, ses lèvres douces faisaient des mouvements sur les miennes, mes mains se posent sur son dos pour l'a rapprocher de plus en plus. Elle s'écarte alors et me sourit avec des yeux brillants. Elle se lève mais j'attrape son poignée.

Moi : Ne me quitte pas.. n-ne me laisse pas seule d-dans cette chambre.

Tzuyu : C'est.. déjà.. as-assez dure.. n-ne complique pas les choses.. j'ai mal.. ça me fait mal !

Je tire son bras pour l'a ramener vers moi et elle atterrit à genoux, entre mes jambes..
Assise sur mon lit, je prends sa tête et l'embrasse, je l'embrasse tellement fort, ses mains enroulent mes hanches, ses levres répondaient à mon baiser.

Moi : S'il te plaît, ne me quitte pas.. si tu le fais.. mon cœur aura mal. Je pleurerai tout les matins .. toutes les nuits.. en écoutant ses musiques d'amour à sens unique, d'amour fini.. d'amour incompris. Alors s'il te plaît ne me quitte pas cette nuit. Ne me quitte pas.. *éclate en sanglots* r-reste..

Ma main serrait son haut, froissant ce tissu qui signifiait la douleur subit.
Sa main passe dans mes cheveux, ses yeux pleuraient encore notre amour, elle arrange une mèche derrière mon oreille tout en me regardant dans les yeux.

Tzuyu : *pleure* N-ne complique pas la situation.. ça me fait déjà assez de m-mal. *souffle* je ne t'oublierai jamais mon amour.. mon âme sœur, ma bien aimé.. ma moitié. Je t'aime et t'aimerai pour toujours.

Elle me lâche alors et pars de ma chambre.
Des cris résonnent alors dans ma chambre, des larmes sortent une par une de mes yeux.. ça y'est.. elle est parti.. parti de cette chambre.. et de ma vie..

Jihyo ouvre la porte, arrive vers moi, me prend dans ses bras et me console.

Jihyo : Ne pleure pas Sana..

Moi : *pleure* J-je l'aime.. je l'ai s-supplié.. d-de ne pas me qu-qu-quitté. Mais elle l'a fait.. n-notre a-amour était pourtant to-tout ce qu'il y'a de v-vrai.. mais.. p-pour ma ca-carrière.. elle a s-sacrifié.. s-son cœur !... et no-notre amour.. A cause de ses putains de paparazzi ! Ces connards de journalistes ! Qui ne cherchent que le scoop parfait ! MAIS NE PENSE PAS À-À..

Jihyo : Calme toi.. je comprends Sana.. mais.. c'est fini.. on y peut rien. Tzuyu a eu le courage.. le courage de dire ces mots pour ta sécurité, ta carrière, ton bonheur.

Moi : Mon bonheur ?! Jihyo.. c'etait elle mon bonheur.. ma vie... elle est tout pour moi.. tout pour ma vie..

Jihyo : Ça a été dure pour elle de dire ces mots.. parce qu'elle t'aime tout autant. Elle l'a fait que pour toi.

Moi : Sauf que.. le résultat de tout ça.. c'est que on va souffrir.. souffrir pour des merdes qui.. sont heureux de leur articles.. heureux de leur buzz..

Jihyo : Comme on dit.. le bonheur fait le malheur des autres.

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MDA : Si vous pleurez pas c'est que vous avez pas de keur. ToT

Fake and True 《Satzu》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant