Chapitre 15 :

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PDV Tzuyu :

J'essaie de me relever,mes mains s'agrippe sur ces murs froids, mes jambes tremblent, ma respiration s'accélère, mon coeur bat fort. Sana est en face de moi, mal au point. Enfin relever, mes pas se font vers ce lit portant ma bien aimée, mes mains devant ma bouche, mes yeux trempés par mes larmes, j'avais du mal à y croire. Son corps est enfoncé dans ce matelas, enroulée par une épaisse couverture.

Moi : S-Sana s'il te plaît, r-reste.

Mes jambes me lâchent, je tombe à ses pieds, me tenant au lit. Je prends ses pieds froids dans mes mains, les caresse, en lui suppliant de rester, je me sens pathétique. A cause de moi ! A cause de ses médias ! A cause de ses foutus journalistes ! On se retrouve plus bas que terre, sa vie peu basculer en quelques secondes et la mienne est coordonnée à la sienne !

La seule raison pour laquelle je ne veux pas qu'on meurt elle et moi est que parce qu'on a gâché une relation sincère, une relation qui aurait pu être magnifique, je me voyais rentrer dans cette maison, être accueillie par Sana, m'embrassant et me câlinant.. Mais tout cela est foutu ! Heureusement que ma santé mental est stable sinon tout ces journalistes, ces clochards égoïstes, ces fouteurs de merde seront tous mort !

L'amour de ma vie est entre la vie et la mort à cause d'eux ! Ma Sana est embroché par des fils maintenant le peu d'espoir qu'il nous reste.

Je me relève, donnant le reste d'énergie dans mes jambes pour pouvoir atteindre son visage, je prends la chaise situé à côté de son lit, je m'assois, lui prends la main dans les miennes et je pleurs.

Moi : Cette nuit.. j'aurai dû rester près de toi.. près de ton corps encore vif, je n'aurai jamais dû te faire pleurer, plus jamais je t'abandonnerai, plus jamais tu seras sans mes petits soin, alors, s'il te plaît Sana, reste avec moi, ouvre tes yeux, leur couleur me manque, tes pupilles dilatés qui montrait ton excitation, ta joie d'être avec moi.. je.. je ne sais plus quoi faire sans toi..

Une main se pose sur mon épaule. C'était maman accompagné de Yuna, Nayeon qui était dans les bras de Jeongyeon et Jihyo. Elles pleuraient toutes..

Maman : Tzuyu..

Yuna : Maman, laisse la tenir les mains de Sana Je ne pense pas qu'elle veuille les lâcher à présent.

Moi : Nonn plus jamais je lâche Sana.. Plus jamais je.. je l'abandonne à son sort.

~~ 3 ans plus tard~~

Je sors de mon université, prends ma voiture et pars de cette zone industrielle pour partir dans cette endroit lugubre, cette endroit où personne ne rit, personne ne sourit.. Je me gare et sors de ma voiture pour me diriger vers cette pierre où il était inscrit "Minatozaki Sana, née le 29 Décembre 1996." Je faisais mon rituel d'après les cours universitaire. Je prenais un sceau d'eau, nettoyer ce bloc de pierre indiquant l'amour de ma vie, je dépose les fleurs achetés exprès pour elle, et je reste près d'elle en lui parlant de tout, les cours, la vie, le fait qu'elle me manque, le fait que je veuille tenir sa main et l'embrasser.. Je sais qu'elle ne peut pas m'entendre mais notre amour m'aidera à lui transmettre tout ça.

[Flashback]

Un jour comme un autre je suis venu voir Sana à l'hôpital, je sortais du lycée, à cette époque j'étais en terminal, ça faisait 2 ans que Sana était branché à ces maudites machines. Je rentre dans l'ascenseur qui m'emmener vers ce couloir que je connaissais trop bien menant à la chambre de ma bien aimée. Mais ce jour là, il n'y avait personne dans le lit, Sana avait disparu, je coure alors vers l'accueil de l'hôpital. J'arrive au comptoir où se trouvait un infirmière qui s'occuper de Sana.

Moi : Mademoiselle ! Où est Minatozaki Sana ?! E-elle s'est réveillé ?

Elle prit un air triste et m'annonce ces mots.

Infirmière : Je suis désolée.. Minatozaki Sana a été débranché, par la demande de ses proches.

Moi : Non ! Je n'ai rien demandé ! Je n'ai pas dit que je voulais la débranché ! Qui l'a demandé ?! Qui ?!

Infirmière : Ses parents.

Je pars alors de l'accueil et me dirige vers la salle d'attente, je m'assois sur une de ses chaises et pleure. Non, ce n'est pas possible, elle est morte sans que je puisse l'a voir, sans que je puisse lui dire "Je t'aime" une dernière fois. Mes mains commencent à trembler, mes jambes font de même, ma respiration s'accélère.. alors c'est ainsi que l'on se quitte.. c'est ainsi que notre amour triomphe ?

Non ! Je ne peux pas te laisser partir comme ça, je ne peux pas te laisser partir sans t'avoir dit à quel point tu me manques, à quel point je.. je t'aime..

Je me lève et par l'adrénaline du moment je réussi à courir, je coure vers cette rue où ces voitures roulaient à toute vitesse, j'accélère le mouvement quand quelque chose me retient.. C'était Nayeon, elle m'avait attrapé le bras.

Nayeon : Qu'est ce que tu fais ?! Tu veux te tuer !

Moi : Oui ! Lâche-moi ! Laisse-moi rejoindre Sana ! Laisse-moi rejoindre mon amour !

Nayeon : *Pleure* Non ! Non tu restes dans cette vie misérable ! Tu restes avec ta mère et ta sur ! Tu imagines leur tristesse, tu crois que Sana veux que tu te suicides pour elle ?!

Moi : Je m'en fous ! Je veux seulement être avec elle !

Nayeon : Tzuyu, je ne supporterai pas de perdre quelqu'un d'autre..

Je me calme et pleurs, mes larmes coulent encore et encore, Nayeon me prend par les épaules et me fait un câlin.

[fin du flashback]

Après ce jour là, je n'allais pas bien, j'ai fais plus d'une vingtaine tentative de suicide mais maman était toujours là, on me surveillait H24, Yuna dormait avec moi, et quand je pleurais elle me prenait dans ses bras, je suis partie plusieurs fois à l'hôpital à cause de crises en tout genre. Nayeon, Jihyo et Jeongyeon venait me rendre visite tout les jours puis.. un moment donné, le médecin a dit à maman que je devais aller à un hôpital psychiatrique. Maman n'a pas voulu mais les médecins l'ont obligé donc je suis parti là bas, je me souviendrai de tout ma vie de ce qu'elle a dit avant de me fermer cette porte qui allait nous séparer pendant 2 mois, elle m'a dit : " Je serai toujours là ma fille, je serai toujours avec toi, je t'aime.". C'était la première fois qu'elle me le disait, enfin, elle essayait d'exprimer son amour pour moi par des musiques donc là c'était différent.. elle l'avait dit vive voix et en pleurant.

J'ai été transférée dans cette hôpital pour un délai de 1 ans mais je suis parti au bout de 2 mois parce que je m'étais vite rétabli, pas parce que j'ai oublié Sana mais parce que je me sentais pas à l'aise dans cette endroit, on est enfermé dans nos chambres, on s'ennuyait, on devenait limite plus fou.. Les médicaments qu'ils me donnaient je ne les prenais pas, je les gardais dans la bouche et fais semblant de les avaler pour ensuite les jeter par les toilettes. Au bout de 2 mois, je suis sorti et tout le monde était là pour m'accueillir, ma santé mental s'était amélioré grâce au psychologue. Je suis maintenant en première licence de psychologie, essayant de vivre ma vie, mais Sana reste en moi, dans ma tête.. Elle me manque énormément.

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MDA : Je veux préciser que l'histoire ne se finit pas là.

Fake and True 《Satzu》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant