Fake and True 《Satzu》

Chapitre 14 :

PDV Tzuyu :

Je suis face à cette écran, les larmes aux yeux.. Sana est si mal au point, ses bras ont maigri en si peu de temps, la fatigue dans sa voix est si marquante, les rougeurs sur ses joues dû à des frottements..  nos physiques sont similaires, la différence est que ma mère me force à manger au moins un repas par jour, elle me met carrément la cuillère dans la bouche.

Voir Sana à la télé, prouve qu'elle me manque, déjà que imaginer son visage me met en pleure, alors l'a voir fait tellement du bien.

(Sur la TV)

Sana : Comme vous l'avez dit, cette question est très indiscrète. Pour tout vous dire, la cause de notre rupture est la malveillance des journalistes comme vous qui ne respecte aucune vie privée des personnes comme moi ou mes collègues. Aimeriez-vous que l'on diffuse le visage de la personne que vous aimez ?!

Jihyo attrape son bras pour essayer de la resonner.

Sana : Aimeriez-vous que la personne qui vous aime à en mourir se sacrifie pour votre carrière ?! Cette fille et moi nous ne pouvons pas vivre une vie normal à cause de votre imprudence ! Aujourd'hui je souffre et elle souffre, à cause de vos articles parlant de ma vie privée.

Présentatrice : S'il vous plaît calmez-vous mademoiselle Minatozaki.

Sana : Pourquoi devrais-je me calmer alors que je suis enrager à cause de vous ?! Laissez-moi vivre ma vie ! Laissez moi aimer qui je veux aimer ! Arrêtez de vous mêlez des vies des autres. Et puis qu'est ce que ça peut vous faire que je sorte avec une personne ?! Je l'aime et elle m'aime mais on est obligé de souffrir à cause de ces idioties d'article.

Sana part.

(Fin du point de vue de la TV)

Ma tasse de thé tombe alors, le liquide chaude coule sur le sol et les morceaux de verres s'éparpillent. Ma main devant ma bouche, mes larmes qui coulent encore plus, ma mâchoire tremblante à cause de ce que je viens d'entendre.. tout était coordonnée pour que je sois au plus mal.

Sana a vraiment mal au cœur, son ton, ses gestes.. la voir comme ça écrase mon cœur déjà broyer par ces derniers événements.
Je sens que je vais m'évanouir, je-je sens que-

Mes yeux se ferment et dès l'instant où le noir apparaît, je vois le visage de Sana. On est dans une prairie, sur ce drap à carreau posé sur cette herbe verte et devant nous un beau déjeuner. Ma tête est sur ses genoux, ma main carresse son visage.

Sana : Comment tu vas mon amour ?

Moi : J-je suis en train de rêver ?

Sana : Pourquoi tu dis ça ?

Moi : Parce que.. je me souviens que j'étais à la maison.. regardant la télé.

Sana : Il y'avait quoi à la télé ?

Moi : T-toi.. tu n'étais pas comme maintenant.. tu étais en mauvaise état. On sentait ton manque de sommeil, m-mon coeur me faisait mal.. et-

Sana : Tzuyu, s'il te plaît.. aime-moi jusqu'à qu'on puisse se revoir, être enfin ensemble..

Moi : J-je.. je t'aimerai toute ma vie.

Sana : Moi aussi..

D'un coup, le noir revient. Le visage de Sana avait disparu, ce décor radieux et chaud aussi et fait place à une lumière blanche, éblouissante.

Inconnu : Elle revient à ses esprits.

Maman : Tzuyu ! Tzuyu !

Maman attrape ma main et la secoue, Yuna était accroché à celui de maman et était en train de pleurer.