Mercedes Jouidupo dé Lintrodouctionne était jeune nonne voilà plusieurs années à la Commanderie Vineuse des Sœurs du Caramel. Toute jeune mais déjà bougrement prometteuse, on devinait chez elle un fort potentiel accueillant, dans ses relations futures, notamment au niveau de son arrière boutique où sa taille de guêpe appelait au loup. Et pour m'avoir vu sabrer en live en long et en travers la sœur Simone, Mercedes me vouait depuis une adoration de dieu Grec. Grecque, à s'en faire éclater le fondement ! L'histoire dira que sa disparition fut commanditée par quelques manants du Comté afin d'alimenter un réseau de « traite des blanches » (on retrouva ses sandales et une dague affutée près de l'étang Toilakejtecoz) La version moins officielle et plus vraisemblable se rapprocherait d'une fugue en bonne compagnie... Pas folle la donzelle.
Bref, agréablement surpris et excité comme une chiée de puces sur ton plumard, je l'invite poliment et prestement à rejoindre l'intérieur de ma roulotte, l'histoire d'en apprendre d'avantage sur sa disparition (en vérité on peut le dire : j'avais autre chose en tête !) Profitant du ronflement de tractopelle du chevalier bourré, je lui demande alors de prendre place dans le salon de mon chariot de luxe. Dans l'intimité cossue de cet espace judicieusement aménagé, nous serions alors plus à même de partager nos souvenirs et mon envie pressante. Elle opine du chef en souriant de la plus belle des manières, laissant entrevoir un bout de sa langue derrière une dentition vorace. Ma robe de bure s'arc boutant soudainement à l'équerre, j'ai du mal à manœuvrer, bordel à cul ! Une de ces tringlettes mon ami, qui pourrait servir d'épée à Roland pour remplacer la sienne, brisée où tu sais !
Elle s'installe alors promptement sur le canapé cuir pleine fleur (merci mon Gougueulle !) et s'abandonne au milieu d'un amas de coussins colorés. Va-t-elle avoir l'heureuse idée d'écarter ses compas à 90 degrés ? Oui : gagné !!! Sa culotte, de la largeur d'un lacet de cuir, laisse entrevoir un pelage d'astrakan des plus soigné. Le foin qui sort de la charrette et le persil du cabas, moi j'adore ! Je dois en conviendre que je donne pas ma part au chien pour ce qu'est du ionf ! Moi, un trou avec de la chaleur je résiste pas, du moment qu'il y a du poivre autour ! J'ose même pas imaginé son borgne étoilé juste à côté... Un flash ! Mais quel ! Ma cervelle restera à jamais impressionner. Elle rougit léger. Exquise ! La vache ! Ce que je fis de sa chatounette avec ma langue et ma barbe profuse, source de sensations accompagnatrices, nécessiterait un catalogue trois fois plus épais que celui des « Trois Suisses » pour te le décrire...Aucun ténor, Pavarotti himself, n'a de langue aussi agile et propre au vibrato que moi : j'étais comme un ours au salon du miel !
Et oui, j'ai mis un procédé d'exception grâce à ma langue, dont l'agilité est assurée par 15 muscles et une grande motivation ! (sept muscles pairs et un muscle impair qui prennent origine sur l'os hyoïde, la mandibule, l'apophyse styloïde du temporal et le palais) A cette rapidité de mouvement, j'ai joint une recette respiratoire de crawleur de grand bassin qui me permet de respirer par le nez tous les quatre coups de langue, tantôt à droite, tantôt à gauche. La langue, c'est le paf du vieillard, mes gaillards ! Par ailleurs durant cette minutieuse pratique, mes mains ne demeurent pas inactives. La gauche « s'occupe » de ses mamelons obusiesques calibrés 105E du bonnet, cependant que mon majeur droit, diaboliquement humidifié, caresse avec sûreté un point érogène et légèrement assombri, qu'il serait indécent de prononcer sur un site galant.
L'amour ignorant la répulsion, ma Mercedes reconnaissante et toute chamboulée se jette alors éperdument sur ma poitrine en me bouffant la langue chargée de restes de gigot d'agneau à la sauce moutardée au yaourt, de fricassée de pieds de mouton aux chanterelles et de Flamiche au Maroilles, à tel point qu'elle aurait pu lécher l'anus (je l'ai dit !) du chancelier Kohl de son vivant, si elle était amoureuse de lui !
Puis non contente de l'effet de surprise produit, elle envoie sa menotte baladeuse à la recherche de la plus grosse queue d'Europe, mal portée sans doute par un gros moine sans grâce, mal fagoté et aux manières soudardes, mais si fabuleuse, si exceptionnelle, qu'on lui pardonnerait d'être accroché au ventre d'un gorille ! Un paf plantureux, une sorte de formidable moignon gainé de peau grisâtre à la base poilue, avec son casque germanique d'un rose Tagada comestible et sa superbe veine bleue en guise de jugulaire. Féérique !
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Rififi chez les Vikings
AdventureQuand un moine obsédé tente de convertir de rugueux buveurs d'hydromel au jus de raisin fermenté, c'est toute la mythologie Nordique qui est revisitée. Les Walkyries se réveillent et c'est le Walhalla qui éclate de rire...