Partie 6 : L'Afrique, vite fait !

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L'Afrique...

Pas grand-chose à en dire, si ce n'est ce soleil de plomb, et qu'il faisait bon barbecuter le soir tandis que le rosé refroidissait dans les bacs à glaçons et que les melons sentaient de toute leur force à côté des brugnons.

Ou alors... peut-être la fois où qu'un jour dans un bled, en plein Niger, j'aperçus tu sais quoi ? un autochtone décharné de malnutrition, à l'ombre d'un palmier, qui vendait des tronçons de canne à sucre affublé d'une robe de bure rayonnant d'un « Lion d'Aquitaine » en guise de sponsor maillot, sur un tapis plus percé que persan.

Je lui dis alors que cela devait valoir une fortune pour un aigrefin (sans jeux de mots) mais pas de quoi s'acheter une chasse en Sologne ou un Yacht non plus ! Le gonzier s'est rembruni, ce qui a constitué un certain exploit vu qu'il était déjà Nigérian, le type !

Mais, j'en ai mouillé mon Eminence, copain ! ça voui alors ! Le fond de mon calbute plus trempé qu'une autoroute j'ai eu, d'avoir reconnu mon tissu de valseuses marroné au soleil au beau milieu de ces bûches de canne à sucre et l'Afrique tout autour...Tiens, je ferre de lance, je saborde mille milliards (comme un certain marin, capitaine barbu des éditions Hergé) j'abordage, je triomphalise ! Me faudrait une bannière à moi, que je brandirais haut, très haut. T'imagine ma robe à une hampe ? Avec un godet de "POM' ROLLS Juice " vermillonnant d'un grand « Saint-Emile »  en son centre ? Le pied, le foot ! Y'aurait bientôt que les japonouilles pour ne pas connaître Saint-Emile. Et puis peut-être les Touaregs du Sud, à gauche en sortant du Djebel...

Rififi chez les VikingsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant