Je devais posté ce chapitre mercredi , mais je n'ai pas su attendre alors le voilà . J'espère qu'il vous plaira 😅
➵PDV Alec :
1300m² .
Voilà la superficie de mon appartement new-yorkais. Mille trois cent mètre carré ,cinq chambres , sept salle de bains , pour une seul homme. Lorsqu' Aaron l'apprit la première qu'il me demanda fut de savoir si c'était Alec son frère qui avait eu l'idée d'acheter un appartement pareil ou c'était l'une des folies du mafieux qui sommeillait en moi. Comment lui dire que les deux Alec sont la même personne qu'il devrait désormais s'y faire...Aaron ne pu s'empêcher de me sermonner comme si j'étais son gosse. Je le ré-entend me dire que cela était ridicule ,que je n'avais pas besoin d'autant de surface pour moi seul. Qu'un appartement similaire à celui que j'avais à San Francisco m'aurait amplement suffit.
San Francisco.
Là-bas aussi il est certain que je n'y mettrais plus jamais les pieds et encore moins dans mon ancienne appartement. Il me rappelait trop Elle. Voilà encore un espace que je devrais nettoyer au karcher pour effacer toute trace de sa présence. Comme si j'avais besoin d'un lieu spécifique pour penser à elle. Qu'est-ce-que j'étais devenue pathétique et pourtant c'est de moi que le monde entier ne cessait de parler , me faisait presque regretter les années où je pouvais sortir de chez moi en pyjama sans que cela n'attire l'attention d'une quelconque personne. Désormais , j'étais entouré , entourer par une multitude de hyène, de mannequins les plus belle les une que les autres et pourtant je me sentais si seul...
En y repensant , je ne sais même pas pourquoi je l'ai acheté ce putain d'appartement. A la base , je comptais faire un simple aller-retour entre Birmingham et New York et deux jours après mon arrivé , je me retrouve à acheter un Penthouse dans l'un des quartier les plus chers de la ville. En le visitant , c'est la vue qui m'a plu. J'avais une vue imprenable sur toute la ville à travers ces immense baie vitré, puis le grand balcon aussi m'avait tenté. J'étais au-dessus de tout , ici pas besoin du cortège de gardes du corps que l'on m'a imposé, pas de problème ni de vautours autours de moi .Je crois que c'est ça qui m'a fait franchir le pas. Je me voyais bien m'asseoir ici le soir , une clope à la main en train d'admirer le ciel sous les bruits incessant de la grosse pomme. Puis je me suis pris à m'imaginer tous les meubles de designer que je me serais acheté pour meubler le tout avec à la clé l'espoir de toucher ne serait-ce de loin à un soupçon de bonheur...
Je crois que je pars véritablement en roue libre.
Peut-être que c'est cette putain invitation pour la fashion week qui m'a poussé à acheter cet appartement ou peut-être que je me suis laissé convaincre par Connor qui n'a cessé de me dire que l'air New-Yorkais me ferait du bien ou peut-être que...Non , c'est du n'importe quoi . Je crois que je vais finir par être véritablement bon pour l'asile.
***
Chacun de mes faits et gestes depuis ma sortie de mon véhicule fut capturé par les flash de ces mauvais vautours. Ils s'attendent à quoi de ma part au juste ? Sont-ils prêt à mettre en gros titre que je respire le même air qu'eux et que cela est fantastique ? J'y réfléchis à peine deux secondes en scrutant l'un deux et réalise que celui-ci en serait véritablement capable. Stupide journaliste ! Je ne m'attarde pas plus et pénètre directement dans l'immense tour de verre à mon nom où de nombreux visages se tournèrent dans ma direction à mon arrivé. Étaient-ils payés pour me regarder ? Où est-ce que ces américains étaient vraiment impressionnés par moi ? Un regard suffit pour qu'ils se remettent tous à travailler ce qui me fit doucement rire. Le pouvoir, ça m'a toujours fait vibré.
Me voyant arrivé , ce que je présume être ma secrétaire se pressa pour venir à moi et me donner mon planning de la journée. Elle n'était pas mal dans son genre. Une belle blonde élancée, pas la démarche de mannequin mais assez bonne pour atterrir dans mon lit . Enfin , c'est ce qu'aurait dit l'ancien Alec sans aucun remords. Mais cet homme n'est plus moi. Ma secrétaire aurait pu être à poil , que je m'en foutais d'elle et ce qu'elle était en train de me raconter aussi visiblement. Tout ce que j'en ai retenu étais que j'allais passer ma journée assis dans un fauteuil à me faire chier en réunion, entouré de bon à rien et de lèche botte. Était-ce la vie que je désirais avoir? Certainement pas mais celle à laquelle j'espérais n'étais pas faite pour moi alors je devais me contenter de ce que j'avais. C'était quand même le comble. J'avais beau posséder l'une des fortunes les plus importantes du monde , la seule chose que je désirais véritablement ne pouvais s'acheter.
Mais est-ce que je la voulais encore ?
Même si j'avais tout fais pour l'oublier , je ne pu m'empêcher durant les premiers mois de notre rupture de prendre de ses nouvelles . Sans qu'elle le sache bien évidemment . Elle semblait reprendre le cours de sa vie comme si je n'avais jamais existé. Elle avait rattraper tous les cours qu'elle avait perdue durant son séjour en famille en Colombie. Elle avait l'air radieuse sur les clichés que me sont parvenus et c'est peut-être ça que me poussa à la détester. En plus d'être parti loin de moi , elle était heureuse sans moi alors j'avais cessé de l'espionner.
Elle avait tout gâchée alors que l'on aurait pu être parfaits ensemble...
Je m'étais efforcée de rassembler toutes les preuves pour lui prouver mon innocence. En me disant que peut-être qu'après ça on reprendrait le cours de notre vie , que le continuerai ce que l'on avait commencé en Italie. Je m'étais même rendu spécialement à Guatapé pour le lui montrer , mais Gabriella ne voulu rien savoir , elle n'a même pas prit la peine d'ouvrir le dossier. Je fus complètement perdu en voyant sa réaction mais je me rattrapa bien vite en me disant que si elle avait été aussi bête de croire aux paroles de cet abruti de Léo alors elle n'était pas faite pour moi. Quant à Léo , j'espère juste qu'il brûle en enfer car c'est là-bas qu'il a sa place et nulle part ailleurs.
- Alors qu'en dite vous monsieur Williams ? Me demanda un de mes collaborateurs me faisant remettre les pieds sur terre.
Je n'avais rien écouter de ce qu'il m'avait raconter mais fort heureusement pour moi , j'en avais un vague résumé sur le power-point qui s'affichait en face de cette immense table de réunion. Je fis mine de réfléchir pour y lire les informations les plus importantes et constata avec chance que tout était parfait alors je n'avais plus autre chose à faire que de simplement acquiescé , permettant ainsi à l'homme face à moi de respirer à nouveau.
_____________________________
Vos avis sur la partie ?
Votez & Commentez.
VOUS LISEZ
Les Contraires s'accordent
Tiểu Thuyết ChungAlec Williams est devenu l'un des hommes les plus influents et les plus riches de toute la Mafia. Toute la planète ne parle plus que de lui depuis qu'il a reprit les rennes de l'entreprise familiale. Gabriella quant à elle , a reprit sa petite vie...