Chapitre 18.

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PDV ALEC :

Lorsque nous étions enfants Salva et moi ,pendant que les autres enfants passaient leurs temps au parc à jouer , nous nous passions nos après-midi à nous entrainer au tir. C'est comme ça que j'ai appris certaines choses surprenantes sur les armes à feu. Comme par exemple le fait qu'une balle peut tuer un individu de trois façons . La première par les extrémités, rater une artère et vous avez dix à vingt minutes avant de vous vider de votre sang. Deuxième façon, centrale: dans la poitrine. La balle explose, les éclats touchent les cotes, le cœur ou les artères, ce qui fait chuter la pression sanguine. Enfin, il y a la mort subite, au milieu du crâne, quelque soit l'angle. Une marionnette à qui on a coupé les fils. Vous êtes mort avant même que le cerveau ait compris ce qui se passe. 

Je crois bien que c'est cela qui m'a captiver le plus lors de mes cours avec Kassian , j'étais presque admiratif devant les dégâts que pouvaient causé un si petit objet sur le corps humain. Un projectile de la taille d'une pile peut vous ôter la vie en un rien de temps. Fascinant n'est ce pas ? Et c'est aussi comme ça que je me suis pris de passion dans le fait de retirer la vie aux gens. Comme en ce moment même , dans ce que Salva aime appelé "les chambres de la mort". Je n'ai jamais compris pourquoi mes amis aimaient donnés des noms à ce genre de lieu mais si cela peut leur faire plaisir...

Je disais donc , les chambres de la mort sont des endroits cachés dans toute la ville qui nous servent à faire nos affaires lorsque l'on est quelques peu pressés , histoire de ne pas partir en laissant un cadavre gésir sur le trottoir. Notre préféré est un cabinet dentaire désaffecté , là-bas , il y a un fauteuil pivotant et à côté Salva a faire mettre une baignoire et des cordes suspendues à des crochets . On interroge et torture les victimes , puis une fois que l'on a ce que l'on veut , elles sont étranglés puis jetées dans la baignoire pleine d'acide. À chaque fois , je ne peux m'empêcher d'admirer le spectacle . Le corps se dissolve à une vitesse incroyable puis tout s'évacue par les canalisations , on a rien à faire. C'était une idée ingénieuse et intéressante à voir lorsque l'on est pas habitué à voir ce genre de choses.

- Pourquoi il n'y pas de trace de cheveux ? Me questionne Salva ,clope au bec admirant à son tour la scène.

- Parce qu'il n'y a pas de tête . Répondis-je simplement en allumant la mienne.

*

Vêtue d'un superbe costume gris, de mon holster retenant mon glock 17 et de mes belles chaussures italiennes , je sors de ma Jaguar sourire aux lèvres. Le cortège de voitures garées devant le manoir m'indique que tout le petit monde est présent et sont sûrement déjà en train de parler affaire autour d'une table.

Parfait , c'est exactement ce que je souhaitais.

Pas la peine de me présenté , à ma vue le majordome quelques peu surpris me laisse entré et m'indique où se situe tout le beau petit monde. Munie de mon présent dans la main droite , j'entre avec assurance et le sourire insolent que l'on me connait dans la pièce , les bruits de mes chaussures frappant le marbre les font se retourner et il n'en faut pas plus pour que de la joie s'immisce dans mon regard tandis qu'un silence prend place suite à mon arrivé.

- A....Alec ? S'égosilla l'un des participants en me voyant arrivé.

Serais-ce de la crainte que je vois actuellement dans leurs regards ?

Je me délecte de la peur qui s'émane de leurs pores et savoure l'effet que je désirais tant , comme aux échecs , j'ai  trois coups d'avance. 

Les Contraires s'accordentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant