Chapitre 34.

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➵ PDV GABY :

- Alors Gabriella ? Qu'en dis-tu? 

Mon regard croisa celui glaçant de Ruslan et je compris à son air sûr de lui que j'étais les pieds au mur.

- Je...Je ne sais pas . Balbutinais-je.

Mon rythme cardiaque s'emballait. Ma cage thoracique se comprimait sous le poids de cette décision que l'on m'ordonnait de prendre. Le russe vêtue de noir face à moi ne me quitta pas des yeux , si bien que ceci me rendait mal à l'aise. Ces chiens de garde postés autour de nous observaient eux aussi mes moindres gestes dans l'attente du verdict. M'associer à Ruslan était dangereux et signifiait tellement de choses. Cet homme n'est pas connu pour faire dans la dentelle mais plutôt dans l'écartèlement.  Il est craint , aussi bien en Russie qu'aux État-Unis et pourtant , il s'y pavane souvent tel un prince. Le brun aux yeux bleus semblaient perdre patience alors il se mit à me donner quelques informations qui , je dois l'avouer , pourrait fortement faire pencher la balance. 

- Le boxer est en ma possession. Il est en entier mais possède tout de même quelques marques. Commence Ruslan , ce qui me fit froid dans le dos.

- Quelle genre de marques ? 

- Du genre suffisamment profondes pour qu'il me signe des aveux complet. Me dit-il avec un rictus au coin des lèvres. 

- Aveux que je pourrais sans doute apporter à mon cher ami Alec... Ce n'est qu'un accord Gabriella . Une transaction entre toi et moi , des informations en échange de la vie de ton ami et de ton bonheur avec ton парень (petit-ami) . Me relance-t-il en glissant de nouveau le bout de papier devant moi . 

Je fixa alors ce petit bout de papier et me mis à cogiter intérieurement. Si je n'étais pas face à cet homme , je serais sûrement en train de pleurer. Je ne sais pas quoi faire , honnêtement. Refuser et attendre mon châtiment de la part de l'homme que j'aime ou nous assurer un futur et délivrer Tyler des mains de ce bourreau ? 

- Je veux la preuve que Tyler soit en vie. Dis-je sans réfléchir.

Ruslan se tourna vers un de ses hommes qui sorti son portable. Il le tourna vers moi et l'écran montra ce qu'une caméra de surveillance filmait en direct. C'était Tyler , l'oeil tuméfié et le nez cassé , il était retenu dans une petite pièce contenant un matelas , un oreiller et des sanitaires.

- Tu vois , je traite bien ton ami jusqu'à présent. Me dit Ruslan lorsque l'écran disparait de mon champs de vision. Mais pour combien de temps ?

Son regard bleu azur pénétra le mien et mon corps se crispa encore plus qu'il ne l'était déjà. Ruslan me terrifiait et sa proposition encore plus mais je me devais de sauver Tyler. Il était innocent , il n'avait rien à voir avec tout cela. 

Je m'apprêtais à donner ma réponse au Pakhan lorsque l'un de ses hommes nous interrompis . Il lui glissa quelques mots à l'oreille et le visage de Ruslan devint encore plus froid et terrifiant qu'il y a quelques secondes. 

- Te voilà sauver par le gong ! Puisque notre petite entrevue est interrompu , je te laisse vingt-quatre heure pour réfléchir à ma proposition. Passer ce délai ,un de mes hommes te rendra visite , tu n'auras qu'à lui donner ta réponse et suite à cela tout se déroulera en fonction de ton choix. Sur ceux , ce fut un plaisir Gabriella et n'oublie la vie de ton ami le boxeur est entre tes mains. 

Je n'eu à peine le temps de comprendre que l'un des gorilles du Pakhan m'injecta quelques choses qui me fit m'endormir en quelques secondes. 

Je me réveilla à la Villa, la nuit était tombé et seul les lumières à l'extérieur de la propriété éclairait faiblement la chambre. À vrai dire je ne sais pas comment les hommes de Ruslan  m'ont amener jusqu'ici mais je suis heureuse de voir que je suis encore en vie et dans un endroit sécurisé. Je me lève du lit et pars dans la salle de bain me rafraîchir , je jette un coup d'oeil dans le miroir et aperçois les énormes cernes qui n'ont pas véritablement quitter mon visage depuis quelques temps. Entre l'état de ma mère , la frayeur concernant mon idée stupide et maintenant le chantage du parrain de la mafia russe , mon cerveau fonctionne à vingt milles à l'heure. 

Les Contraires s'accordentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant