Part 51 : Hell of a life

228 18 22
                                    

Voilà déjà cinq jours que je vis cet enfer,
Et je n'arrive toujours pas à croire que ce soit en train de m'arriver.
Comment j'ai pu être aussi stupide !
Ça me dépasse.

J'ai tellement mal au corps que je me sens faiblir.
Jamais un jour je n'aurais cru vivre de telles évènements,
Pourtant c'est bien réel.
Je suis spectatrice de ma propre vie,
Alors je dois absolument me sortir de là.

Mais comment ?
Je n'arrête pas d'y penser mais je ne trouve aucune idée.
Les fenêtres de ma chambres ont des barreaux du coup je ne peux pas sauter,
Et combien même les gardes en bas m'arrêteraient aussitôt.
Je suis complètement à bout.

Tout à coup,
Je me suis remise à penser à une scène particulière.
Je devais avoir douze ans et j'étais dans le sud de la France avec mes parents.
Ce jour là on discutait des mesures de sécurité si jamais l'un de nous se retrouvait perdu dans un pays inconnu, et je me suis rappelé en particulier du fait qu'ils m'avait fait comprendre l'importance des Ambassades. Ils disaient que si je voulais retrouver mon chemin je devais me rapprocher de l'ambassade américaine, britannique ou saoudienne le plus vite possible.

Je ne sais pas pourquoi ça m'est revenu d'un coup,
Mais je l'ai pris comme un signe.
C'est ce que je dois faire.

Essayer de trouver une ambassade serait ma porte de sortie,
Or sortir d'ici est déjà quasiment impossible pour moi,
On me suit partout où je vais,
Et il n'y a aucune issue.
On me laisse à peine aller dans le jardin.

La porte s'ouvrit brusquement,
Et je sursautais en voyant Mehdi.
Il refermait la porte.

Mehdi : Comment vas la petite princesse à son papa ?

Je ne répondis pas.
Il s'assied sur mon lit.

Mehdi : Il faut qu'on parle toi et moi ma chérie. Je vais devoir m'absenter demain à l'aube mais je serais revenu dans trois jours. Cela signifie que dans cinq jours on célèbrera ta cérémonie de mariage avec mon ami Rifat en petit comité. Et tu as intérêt à être gentille...

Moi : Pourquoi tu me fais ça ? Questionnais-je tristement. Je suis venue parce que je mourrais d'envie de te rencontrer et de voir qui tu étais. Je voulais comprendre pourquoi tu n'avais pas fais parti de ma vie... et toi c'est comme ça que tu me traite.

L'émotion m'envahissait progressivement :
La colère, la déception, la peine, la tristesse, la culpabilité... Tout.
Mais je me retenais de pleurer.

Mehdi : Tu sais j'étais impressionné de voir que tu es venu sans prévenir personne. Quand Victor m'a dit qu'il avait réussi à entrer en contact avec toi je n'y ait pas cru. Puis vous vous êtes retrouvé dans l'avion, et en te voyant venir c'était bien réel. Tu es venue pour moi n'est-ce pas ? Je suis là.

Il me caressait les cheveux.
Je tremblais.

Moi : Je t'en supplie laisse-moi partir, implorais-je. Je t'assure que je ne dirai rien à personne.

Mehdi : Oh allez, arrêtes-moi ces petits caprices... ça ne marche pas ici. Ma fille, vois-tu, tu vas vite t'habituer à ta nouvelle vie ici.

Il se mit à me sentir les cheveux.

Mehdi : Ce que j'aurais adoré te rencontrer enfant, ma chérie...

Moi : Tu aimes les enfants, n'est-ce pas ? Laissais-je échapper de mes lèvres.

Bizarrement,
Il ne semblait pas embêté par ma question.
Au contraire il se mit étrangement à sourire.

Mehdi : J'adore les enfants, oui... c'est mon pêcher mignon.

Yes, Rihanna is My Mom.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant