Part 68 : Be careful

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Zhuri : Majesty m'a raconté...

Moi : Le contraire m'aurait étonné.

Zhuri : Est-ce que je peux juste te demander ce qui t'es passé par la tête ?

Moi : J'ai eu un moment de faiblesse, répondis-je simplement. Ça n'arrivera plus.

Zhuri : D'accord, je l'espère.

Moi : Et toi ? Ça va ?

Zhuri : Ouais. Je dois aller à Miami demain pour une semaine.

Moi : Pour le travail ?

Zhuri : Yep. Mais en même temps ça nous fait des petites vacances ma mère. On part ensemble.

Ah bah elle au moins elle a de la chance.
Moi ma mère c'est à peine si elle me parle.

Moi : Tant mieux alors.

Zhuri : Saint a encore demandé de tes nouvelles aujourd'hui.

Moi : Je m'en fiche, crachais-je.

Elle soupirait.

Zhuri : Donc tu ne veux vraiment plus lui adresser la parole ?

Moi : Non. C'est bon j'ai eu ma dose, j'en ai marre des échecs. Toute ma vie est sens dessus dessous. Impossible de faire pire que moi.

Zhuri : Ne dis pas ça. On a tous des mauvaises passes, je te l'ai dis. Les choses vont s'arranger.

Moi : Ce n'est pas l'impression que j'ai, rétorquais-je. Au contraire je pense même que tout va empirer. J'ai un très mauvais pressentiment.

Zhuri : Ah oui ? Par rapport à quoi ?

Moi : Je ne saurais l'expliquer, mais je le ressens. On verra bien de toute façon.

Zhuri : De toute façon on se fiche des mecs. T'es une femme forte, t'es indépendante, tu vas t'en sortir. Concentres toi juste sur ta carrière et le reste viendra tout seul.

Moi : Mmh, marmonnais-je. C'est ce que je me suis dit. Je crois que je vais aller m'installer à New York un moment.

Elle écarquillait les yeux.

Zhuri : Mais nan... Pourquoi ? Tu viens à peine de revenir ici et je me réjouis tellement qu'on soit enfin dans la même ville de façon permanente.

Moi : J'ai besoin de changer d'air, expliquais-je. Rien de va ici. Et puis ce serait plus facile pour moi par rapport aux cours et tout le reste. Je n'aurais plus à les faire en ligne vu que je serais sur place.

Zhuri : Moi je pense que tu devrais réfléchir plus longtemps. Ne prends pas de décisions sur un coup de tête comme ça. Si ça se trouve tout va s'améliorer plus vite que tu ne le crois.

Moi : C'est la vrai vie ici Z, signalais-je. Pas le monde des bisounours.

Zhuri : Depuis quand t'es défaitiste ?

Moi : Depuis que je ne sais même plus qui je suis, murmurais-je.

Elle allait me répondre,
Mais on fut interrompu par un serveur.
Nous étions dans un café huppé de Rodeo Drive.

Serveur : Mademoiselle Jameel ? Téléphone. Pour vous.

Je fronçais automatiquement les sourcils.
Qui peut bien m'appeler ici ?
Qui sait que je suis ici ?

Yes, Rihanna is My Mom.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant