Part 85 : Tears

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Papa est rentré à LA ce matin,
Et là il a décidé de réunir tout le monde dans le salon,
Jiddah et Ramah y compris vu qu'il leur avait demandé d'attendre son retour avant de quitter le pays.

Papa : Jamilla. Approches ma fille. Viens t'asseoir auprès de ton père, que je vois à qui ça pose un problème dans cette famille.

Je me levais sans dire un mot d'un pas hésitant,
Avant de prendre place aux côtés de mon père qui posa sa main sur la mienne.
Ma mère qui se trouvait face à nous souriait.

Papa : Je n'ai pas du tout apprécié ce que j'ai entendu à ton sujet, tante Ramah. Tu ne peux pas t'adresser de cette façon à ma fille. Je ne te le permet pas. C'est mon enfant. Tu n'as aucun droit sur elle et je ne tolèrerai en aucun cas ce genre de comportement à son encontre.

Ramah : Vous vous liguez tous contre moi à cause d'une fille qui n'a même pas notre sang ! Starfoullah !

Papa : Mais tu vas te taire une seconde ?!

Il tapait du poing sur la table.

Papa : J'ai dis ça suffit ! Je ne veux plus t'entendre dire un mot là dessus.

Jiddah : Je suis vraiment déçu de toi Ramah. Je n'arrête pas de te dire de laisser Jamilla en dehors de ça mais tu es entêtée. Ce n'est pas digne de toi.

Ramah : Je suis censée culpabiliser pour oser dire la vérité ? Ça jamais !

Amani : C'est pas pour dire mais tu deviens pathétique tante Ramah.

Ramah : Regardes comment elle élève ses filles ?

Maman : Toi ne me cherches même pas ! Hassan, parles à ta tante sinon ça va mal se finir.

Nadeem : Maman ne lui réponds même pas, elle n'en vaut pas la peine.

Jiddah : Ramah ! Ça suffit !

Ramah : Vous ne pourrez jamais m'empêcher de dire ce que je pense. Allah m'en est témoin.

Papa : Si tu as un problème avec ma fille Tante Ramah, ça signifie à présent que tu as également un problème avec moi. Et je ne compte pas me laisser faire sans réagir, tu entends ? Soit tu présente des excuses à ma fille tout de suite et tu change ta façon de te comporter à son égard, soit tu tire aussi un trait sur moi, ton neveu, et tu pars de chez moi.

Ramah : Est-ce que ce sont des menaces, Hassan ?

Papa : Prends le comme tu veux.

Ramah se levait,
Furieuse.
Elle me regardait d'un air de dégout.

Ramah : Bien ! Je m'en vais ! Je n'ai plus rien à faire ici !

Jiddah : Ramah ! Voyons ! Reprends toi !

Ramah : Non ! Je m'en vais ! Je quitte ce pays de malchance.

Elle partit de chez nous en prenant bien soin de claquer la porte d'entrée.

Jiddah : Mon fils, Rihanna, les enfants... je tiens absolument à m'excuser de son comportement. Jamilla tu es ma petite fille et je t'aime. Tu es la fille de mon fils et je n'ai jamais pensé autrement. D'accord ? Ça ne changera jamais hafida.

J'hochais simplement la tête.

Moi : Merci Jiddah...

Jiddah : Tu n'as pas besoin de me remercier pour cela.

Papa m'embrassait longuement le front,
Puis son aide de camps est venu lui parler dans l'oreille,
Alors il s'est absenté un moment.
Maman ne tardait pas à le rejoindre,
Donc on a vite compris que cette petite réunion était terminée.

Yes, Rihanna is My Mom.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant