Yes, Rihanna is My Mom.

Part 83 : No weakness

Je viens tout juste de sortir de mon bain,
Et voilà que je trouve miss Amani en train d'errer dans ma chambre.
Elle scrutait un peu partout.

Moi : Je peux savoir ce que tu fais là ? Interrogeais-je calmement.

Amani : Bah dis donc... Tu as reçu tout ça !

Elle faisait allusion à tous les bouquets de fleurs,
Paquets cadeaux et cartes de voeux qui se trouvaient dans ma chambre.
J'avoue que j'ai reçu beaucoup d'attention,
Et ça va vous surprendre mais j'en suis flatté.
Pour une fois je prend les chose humblement.
Ça change de d'habitude.

J'ai reçu tellement de trucs que ma chambre en est remplie.
Il faut dire que je suis vraiment gâtée.
Ça fait toujours plaisir après tout.

Moi : Il faut croire que les gens m'aiment, dis-je.

Amani : J'ai été séquestrée aussi mais j'en ai pas reçu autant... sympa. On voit la considération.

Je roulais des yeux.

Moi : Oh la la, tu me fatigues. Tu es juste venue pour inspecter mes paquets ?

Amani : Non. Je voulais te voir aussi.

Moi : Tu me vois non stop tous les jours Mani.

Amani : Oui mais là c'est différent et tu le sais...

Plus d'une semaine s'est écoulée depuis les fameux évènements,
Et on essaye juste d'aller de l'avant.
On a la chance d'être là les uns pour les autres,
Alors je n'ai pas à me plaindre.

Je m'en suis sortie saine et sauve,
Ma famille aussi,
C'est l'essentiel.
Je regrette juste qu'oncle Abdul soit mort.
Il voulait juste aider papa à sauver sa famille,
Et le pauvre homme en a payé de sa vie.
Tout ça à cause de moi...

Si seulement vous saviez comme je m'en veux.
C'est si lourd à supporter.
La culpabilité, les regrets, les remords...
Ça me hante nuits et jours.

Cependant je ne peux pas revenir en arrière.
Je peux juste essayer d'avancer,
Parce que je n'ai aucune autre solution.
Dans tous les cas je suis prisonnière de mon propre destin,
Ça je l'ai bien compris.

Et puis comme on dit,
Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.
Je suis encore là après tout...

Amani : Je m'inquiète encore un peu pour toi.

Je fronçais les sourcils.

Moi : Mais pourquoi ? Demandais-je, perplexe.

Amani : Les seules fois où tu as pleuré c'est quand il te frappait cette nuit là. Depuis tu n'as pas versé aucune larme et je trouve ça bizarre. Je sais que tu veux être forte et tout ça Milla, mais tu dois aussi savoir te laisser aller. Ce qu'on a vécu était perturbant, et tout ce que toi tu as vécu dernièrement... je n'imagine même pas. Et puis, tu sais, tu as vu Mehdi mourir et même si c'était une horrible personne... c'était tout de même ton géniteur. J'imagine que ce n'est pas facile non plus. Sans oublier cette histoire de féc-

Mon coeur se resserrait dans ma poitrine.
Sujet sensible.
Trop sensible même.
Je veux juste me sortir ça de la tête en fait.

Moi : Tu es adorable Mani, assurais-je en la coupant aussitôt. Mais je vais bien. Je t'assure. Je n'ai plus envi d'en parler. C'est du passé à présent.

Amani : Je ne te demande pas de me parler Jam. Je te demande plutôt d'extérioriser tout ce que tu ressens. C'est pas la même chose. T'as qu'à pleurer avec maman ou je sais pas, mais craque un peu.