Isolé dans sa chambre depuis des mois, ɪᴢᴀᴋ ᴍᴜɴᴅɪ essaie tant bien que mal d'entretenir sa vie au milieu des ces quatres murs qui servent à le « protéger » au vus du monde extérieur. Angoissé, il finit par savoir de quel type de maladie mentale il a...
J'ai passé mon week-end dans ma chambre, aujourd'hui nous sommes lundi et pour moi il n'y a pas de jour spécial, que ce soit lundi ou dimanche c'est pareil, et ça m'est égal que l'on sois une semaine paire ou impaire qu'est-ce que ca peut bien me faire.
Je cache pas que je suis énervé à l'idée de savoir que cette psychiatre me fait tourné la tête, je n'aime pas ressentir de nouvelles sensations, je ne suis certainement pas habitué aux nouveaux sentiments ni au changements de ma vie. Je veux vire tel que j'ai envie.
J'ai coupé contact avec mon portable ainsi que mon ordinateur, je suis actuellement devant ma play en gérant ma manette de façon brusque, limite je vais la détruire si je force beaucoup sur les touches. J'ai mon casque donc je n'entends absolument rien de ce qui se passe dans la maison, les yeux rivés sur la télé je fronce vraiment trop les sourcils, parce que je pense actuellement à ce qui me dérange.
Yona m'a bien fait la gueule parce que je n'ai pas goûté à notre tiramisu, je l'avais bien promis de manger à trois après le dîner. Mais je n'ai pas tenu ma promesse... je me suis enfermé pour ne plus en sortir. Je me hais, voilà, je me hais de plus en plus, je ne suis pas un bon frère.
Une larme s'est échappée de mon œil droit, j'ai posé la manette au sol et j'ai commencé à versé beaucoup plus de larmes que je ne le pensais, je pleure. J'avais totalement oublié que pleurer signifiait être mal dans sa peau, ou bien parce que tu es triste, ou alors que tu es simplement nerveux. Il y a pleins de raisons pour laquelle on pleure, pour ma part la dernière fois que j'ai versé des larmes étaient en raison de mon accident de moto, cela remonte à plus de sept mois.
Silencieux, j'ai essuyé à l'aide de mes doigts quelques larmes qui coulaient sur mon visage. J'ai tiré le tiroir de mon bureau puis j'ai fouillé à l'arrière, j'ai pris la boite en carton en main puis en sorti une cigarette. J'ai pris mon briquet que j'ai allumé aussi rapide que possible pour en tirer une.
Mon regard est resté cloîtré sur la fenêtre qui se trouve en hauteur, je suis monté sur mon lit pour l'ouvrir. L'air est assez douce, j'ai commencé à contempler la vue devant moi, des bâtiments, des maisons, des voitures, des arbres, des oiseaux... Des choses banales de la vie et de la nature mais ce sont ces choses là qui font en sorte que la vie reste toujours la même. Si une explosion dans une usine, une invasion de sauterelles ou bien un volcan qui explose et un tas de choses feront que l'on ne vois plus le monde de la même manière, mais bon, ce qui est fort probable que ces choses là arrivent.
À vrai dire, il faut s'attendre à tout dans ce misérable vie, car rien n'est jamais aussi rose et beau.
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Comme nous.
Les êtres humains.
On ressens d'énormes sensations en nous, chaque jours notre humeur peut changer. En une fraction de seconde on peux désormais passer d'un sentiment joyeux à triste, d'un sourire à un pleur, d'une envie pour au final ne plus ressentir cette envie. Nous sommes comme la météo d'extérieur, après la pluie vient le soleil, après le soleil vient l'arc-en-ciel. Ou bien l'inverse, lorsqu'il fait superbement beau, des tas de nuages gris font leur apparitions pour assombrir le monde. Voilà ce que l'intérieur de nous ressens réellement.
