IZAK - Passé pluvieux

17

Il est vingt-deux heures passée, nous sommes sortis à l'extérieur avec Kaly, nous marchons droit vers la ville sans se préoccupé des autres passants. Aujourd'hui nous sommes un week-end et malheureusement il y a assez de monde, surtout qu'aujourd'hui est le dernier jour de la fête foraine, j'ai décidé de nous emmener là-bas.

Nous avons une forte chance, parce qu'il fait assez bon pour une nuit. Je n'ai pas fait attention à ce qu'elle porter avant de sortir,une robe blanche. Je ne sais même pas d'où est-ce qu'elle l'a sortit, elle n'était pourtant pas retourné chez elle.

Moi : Tu as fais les boutiques ?

Kaly : Non, ta mère m'a insisté à porté cette robe pour ce soir, elle me va bien ?

Alors que nous étions entrain de marcher, mes yeux se sont rivés vers cette robe blanche qui lui arrivait au dessus des genoux, ça lui rendait terriblement splendide, je suis même étonné d'avoir seulement remarqué maintenant qu'elle a un corps magnifique.

Moi : J'aime beaucoup.

Kaly : Merci !

Puis sans que je m'attende elle s'est agrippée à mon bras, sa tête posée sur mon torse je suis resté de marbre ainsi, elle est de bonne humeur, je peux bien le voir. Nous approchons à grand pas vers la fête foraine et je peux déjà apercevoir des regards sur moi, ou plutôt sur nous.

Nous.

Nous sommes proche de l'un de l'autre, comme un couple, des fiancés, des mariés. Je n'en sais pas plus, et malheureusement je ne pourrais lire les pensées des gens. Si seulement c'était le cas, j'agirai de la façon mais lorsque j'y repense, rien ne m'empêche de faire ma vie et agir comme je le souhaite. Ce n'est pas pour les autres que je vis, mais pour moi-même.

Moi : Kaly j'ai une question à te poser.

Kaly : Oui ?

Moi : J'aurai l'occasion de faire connaissance avec l'homme que tu aimes ?

Kaly : -rires- Pourquoi pas, j'en suis certaine, tu vas l'adorer. Même plus ! Tu vas l'aimer plus que moi.

Moi : Je veux pas non plus finir gay tu sais...

Kaly : Roh arrête, ça me posera aucun problème. Au contraire, que tu sois gay ou non, rien ne change, il ne faut pas comparé deux personnes opposés, tout le monde est venu de la même façon dans cette vie et tout le monde finira sous terre. Tu vois, on est tous pareils, personne n'est plus parfaite qu'autrui..

Moi : Je suis tout à fait d'accord avec toi. Maintenant dis-moi chère psychologue, qu'est-ce que ça fait d'aimer quelqu'un ?

Une minute de silence, Kaly s'est légèrement détachée de moi pour marcher sans me tenir le bras, j'ai jeté un coup d'œil, son visage n'exprimait aucune émotion à part un léger sourire que je n'arrivais pas à distinguer. Pourquoi sourit-elle ?

Kaly : Aimer quelqu'un veut dire tant de chose, mais je ne te dirais pas ce que ça signifie pour moi, parce que tu sais déjà, toi, lorsque je t'avais posé cette question à l'écrit.

Moi : Certes, mais j'aimerai entendre le son de ta voix me dire cette signification qui est...

Kaly : Qui est ?

Son regard est posé sur moi, je l'ai sourit tout en fixant ses beaux yeux. Rien au monde pourra me séparer de tes yeux, Kaly.

Moi : Je ne te le dirais pas.