13

35 9 14
                                    



Un mois plus tard je me retrouve de nouveau dehors après vingt-trois heure du soir, c'est devenu quasiment une routine que j'apprécie énormément. Je met mes baskets et ma veste avec le sourire, je sors puis marche avec un air heureux. C'est bien nouveau ces sentiments de joie que je ressens en moi, je suis joyeux parce que tous les deux jours je sors à l'extérieur à une heure tardive avec Kaly.

Elle n'a jamais refusé de venir m'accompagner, elle me sourit et a commencé à me raconter des blagues ou même des anecdotes avec lesquelles je me jette dans un fou rire absolu.

En exactement un mois elle a su me rendre le sourire, je rigole plus qu'auparavant et j'ai même commencé à avoir des idées ainsi que des pensées assez positives. C'est tellement un bon signe, c'est ce qu'elle me dit toujours.

Ce soir, on s'est donné rendez-vous dans un endroit merveilleux. Dans un grand parc en hauteur qui donne vue sur la ville, j'ai tellement hâte de revoir son visage car un jour sans la voir me rend fou de rage. Je me suis précipité à marcher pour ensuite monté les escaliers en pierres. Après avoir monter la dernière marche j'ai essayé de la cherché de vue et je l'ai alors trouvé à l'horizon assise sur l'herbe. J'ai avancé avec des grands pas pour arriver le plus vite possible à ses côtés, elle m'a regardé le sourire jusqu'au oreilles puis je me suis assis à environ un mètre d'elle.

Capuche toujours sur la tête j'ai soupiré un bon coup avant de scruter la vue, c'est vraiment magnifique. On peut voir au loin la grande roue provenant de la fête foraine, il y a des milliers de lumières allumés de toutes couleurs. La ville est tellement merveilleuse à regarder et c'est seulement maintenant je me rends compte.

 La ville est tellement merveilleuse à regarder et c'est seulement maintenant je me rends compte

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


Moi : Tu ne m'as jamais dis, tu habites dans cette ville toi aussi ?

Kaly : Non, j'habite à une heure d'ici.

J'ai froncé les sourcils en tournant mon regard vers elle qui ne me prêtait pas attention car elle se contente de regarder droit devant elle.

Moi : Tu fais tout ce trajet pour venir me voir ?

Kaly : Oui et aussi parce que mon cabinet est à 30km d'ici du coup ça ne me dérange pas plus que ça de faire une heure de route.

Moi : Et tu viens souvent seule ou.. accompagnée ?

Kaly : Je viens avec mon patron.

J'ai l'air perdu avec les réponses qu'elle me donne, qui est ce patron ? Pourquoi elle vient jusqu'ici avec son supérieur ?
Ne sachant pas quoi lui dire j'ai réfléchi en gardant un air interrogateur.

Kaly : Mon patron fait parti de mon entourage on va dire...

Moi : Donc ?

Kaly : -soupire- En vérité, je ne sais même pas comment le considérer.

IZAK - Passé pluvieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant