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Je suis couché sur le lit. Plein mois de juillet, il faisait chaud dans la chambre. Bientôt ce sera la canicule je pense.

Couché sur le lit, je me délecte de cette matinée hors du temps. La nuit dernière je l'ai passé chez Capucine, allongé sous l'air tiède que nous envoyait le ventilateur. L'appartement est petit, j'écoutais l'eau de la douche tomber, attendant le retour de ma copine.
Capucine est rentrée dans la pièce, enroulée dans une serviette de bain rose. Elle avait les cheveux mouillés, des gouttes coulent un peu le long de son dos, et se font arrêter en chemin, absorbées par la serviette. Je ne la quitte pas des yeux, un petit sourire aux lèvres. Je crois que cette fille me rend débile. Ou niais. Les deux.
Elle a tourné dans la chambre, cherchant quelque chose, puis elle s'accroupit pour fouiller dans le tiroir le plus bas du meuble à droite du lit. Elle a compris que je la regarde, alors elle s'est mise à rire et me disant d'arrêter. C'est là que je me suis rendu compte que Capucine était sûrement la fille la plus sexy et la plus mignonne que j'avais rencontré dans ma vie.

-T'es belle, Capucine.

Elle s'est mise à rire. Capucine a enfilé une culotte sous sa serviette, puis elle l'a laisse tomber en me tournant le dos, en mettant son soutien-gorge. Elle a enfilé un tee-shirt avant de se précipiter sur le lit, pour se coller contre moi. Histoire qu'on ait un peu plus chaud.
On s'embrasse, on rigole, je lui coince les cheveux sans faire exprès. Elle a caressé mon visage avec ses doigts fins, traçant les contours de ma mâchoire, tenant sa tête, son coude s'enfonçant dans le matelas. Je lui souris, elle me sourit. Et je lui ai soufflé, un des trucs les plus niais que j'ai sincèrement dit:

-Tu me rends tellement vivant.

capucineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant