But I still want you [jikook]

XXXVIII

Attention Lemon

La chambre est plongée dans le silence alors que Jungkook et moi on se dévore des yeux sans bouger. J'ai soudain un peu peur de sa réaction, après tout débarquer à moitié nu dans sa chambre n'est peut-être pas une si bonne idée. Il peut être choqué de mon comportement et me renvoyer chez moi me traitant de prostitué. Je me dandine sur mes deux pieds et ma confiance semble s'être envolée devant le mutisme de Jungkook, je suis à deux doigts de partir en courant quand il repousse sa couverture et il s'avance lentement vers moi. C'est à ce moment que je réalise qu'il est aussi peu vêtu que moi, son torse nu exposé à ma vue. J'ai du mal à détacher mes yeux de ce corps parfaitement musclé et quand Jungkook s'arrête à quelques centimètres de moi je sens une chaleur se répandre dans l'ensemble de mes membres.

On ne dit toujours rien comme si les mots pouvaient briser ce moment, je regarde au plus profond de ses yeux, mon reflet s'y dessine et j'y lis de la sincérité et de l'amour. Lentement il pose sa main sur mon épaule droite et la fait descendre dans une caresse qui me remplit d'impatience. Quand sa main rencontre mon poignet il s'y attarde un instant avant d'attraper ma main et de la poser délicatement sur son propre torse, juste entre ses deux pectoraux. La chaleur qui se dégage dans ma paume est magique, je jette un bref regard vers Jungkook puis, ayant la confirmation muette que je voulais, je reporte ma vue sur ma main qui commence à bouger sur sa peau.

J'effleure du bout des doigts son torse côté gauche, mes doigts s'attardent sur ce toucher doux mais très masculin. Je sens ses muscles se contracter et je pose ma pleine main à l'endroit de son cœur. Mon autre main ne reste pas inactive puisqu'elle partes à la rencontre de sa taille en pianotant sur son ventre.

Je passe de longues minutes à le toucher, à mémoriser chacun de ses muscles, chaque partie de ce torse offert et je ne peux qu'être fier de moi quand je le sens se tendre quand mes doigts passent sur son téton droit et que mes lèvres embrassent la naissance de son cou. Le sentir presque soumis à moi m'excite énormément et mes gestes deviennent plus pressés et moins tendres. Ma bouche parcoure chaque centimètre de peau à ma portée c'est-à-dire son cou, ses épaules, son torse. Mes caresses s'approfondissent et je me colle à lui pour passer mes mains dans son dos jusqu'à la naissance de ses fesses musclées. Je ne suis pas vexé de l'inactivité de Jungkook, ce moment n'appartint qu'à moi et je peux le découvrir à ma guise et à mon rythme mais je suis rapidement avide de baisers et de caresses.

« Pose tes mains sur moi »

Aussitôt formulée, ma requête est acceptée et enfin Jungkook passe son bras autour de ma taille tandis que sa main gauche se glisse dans mes cheveux pour, d'une légère pression pencher ma tête et ainsi pouvoir m'embrasser. Le baiser est doux et sensuel, nous n'attendons pas pour faire jouer nos langues ensembles et nos mains, avides du corps de l'autre se promènent partout. Jungkook reprend le contrôle de nos échanges et à l'aide de ses deux mains glissé sous mes fesses il me soulève facilement. Je m'empresse de nouer mes jambes autour de sa taille, appréciant la friction de mon bas-ventre contre le sien. Je fonds sur ses lèvres en fermant les yeux tandis qu'il nous amène d'un pas pressé jusqu'à son lit. Quand il m'allonge sur les draps j'écarte rapidement les jambes pour qu'il puisse s'y installer et ainsi continuer à sentir son corps contre le mien.

On continue à se caresser et s'embrasser pendant de longues minutes mais on a besoin de plus, on a tous les deux conscience que cette nuit peut être la dernière que l'on passe ensemble alors nos derniers vêtements sont rapidement retirés, nous laissant nu à la vue de l'autre. Je suis terriblement excité par la situation, les baisers de Jungkook qui parcourent mon cou et ses mains qui caressent l'intérieur de mes jambes me font vibrer et trembler. Je sens mon sexe se durcir douloureusement et la lubrification naturelle des hybrides mouiller mes cuisses. Je me retourne un moment pour m'installer à califourchon au-dessus de lui et nos bassins n'arrêtent pas de se rencontrer dans une friction enivrante. Nos respirations deviennent plus bruyantes et rapides et nos baisers n'ont plus vraiment de logiques.