En média "Last night" de Az Yet
Nous continuons ainsi sur plusieurs slows. Les mains de Manoé diffusent une douce chaleur qui se répand sur mon corps à travers le tissu de ma robe. Je ne détache pas mes doigts de sa nuque, jouant avec ses quelques boucles soyeuses. Nous sommes immergés dans notre bulle, mon miel dans ses vagues, suivant notre propre rythme, notre propre cadence. Plus rien n'existe pour moi en dehors de lui. Je me sens bien, désirée et aimée entre ses bras. Je me repais de tout ce que nous nous disons avec les yeux, de nos promesses silencieuses, de notre lien puissant.
Quand la soif se fait ressentir, nous retournons à notre table où il me fait asseoir sur ses genoux. Je sens son membre grossir et pulser contre mes fesses mais désinhibée par notre séance de danse sensuelle sur la piste, je ne bouge pas d’un poil, jusqu’à ce que Théo nous fasse savoir qu’il fatigue et qu’il va devoir nous raccompagner.
Je sors de ma bulle en réalisant que durant ce laps de temps où je me suis oubliée dans les bras de Manoé, j’ai complètement zappé mes amis et le reste de notre groupe. Je culpabilise un peu mais je suis vite rassurée en les observant un instant. Je suis surprise de voir revenir ensemble Stan et Anne-Sophie. Suzelle et Théo semblent avoir trouvé des atomes crochus durant cette soirée. Même Fanny a disparu derrière les lèvres très entreprenantes d'Alexandre. Eva et Ronan semblent partis pour faire exploser le taux de natalité de la région et Quentin les talonne de près avec une petite brune qui rougit à chaque fois qu'il lui chuchote un truc à l'oreille. Seuls Sébastien et Carla semblent ne pas vraiment prendre part à l’ambiance festive de la soirée. Il essaie d’attirer son attention lui racontant je ne sais quoi à voix basse, mais rien n’y fait, la demoiselle reste de marbre, nous jetant quelques oeillades vitriolées qu’elle veut discrètes, mais que j'ai bien remarqué. Loin de m'atteindre, sa bave acide effleure à peine les ailes des milliers de papillons qui ont pris naissance dans mon ventre dès que Manoé s'est mis à picorer mon cou de baisers. Je détourne mon regard d'elle savourant cet instant de pur délice.
Nous partons sur les coups de 2h du matin. Le trajet se fait très rapide, et je regrette de voir cette si agréable soirée s'achever.
Une fois arrivés devant chez Suzelle, Manoé me demande de passer cette dernière nuit, ou plutôt ce qu’il en reste, avec lui. Chauffée à blanc comme je le suis, je ne peux rien lui refuser. Et c’est ainsi aue je prends congé de mes amies sous leurs clins d'œil suggestifs tandis que Théo nous conduit chez les Beauchamp.
Nous avons à peine franchi le pas de la porte que le châtain réquisitionne mes lèvres et mon corps sous ses assauts. Je ne sais plus trop comment, mais mes jambes entourent d’elles-mêmes ses hanches. Mon centre nerveux pulse d'anticipation.
— Tu me rends fou, Mon abeille, prononce Manoé à bout de souffle.
— Et moi je suis déjà folle de toi ! lui avoué-je dans le même état.
— Melissa, je ne veux pas te forcer à quoi que ce soit. Je comprendrai si tu n’es pas encore prête…
— J’ai envie de toi, Manoé. Je veux que tu sois mon premier, le fais-je taire d’un nouveau baiser.
Comme si je venais d’appuyer sur un interrupteur, Manoé me soulève comme si je ne pesais rien et me conduis à sa chambre. Là, il me dépose délicatement sur le lit comme si j’étais faite de cristal, puis commence à déboutonner sa chemise. Je me redresse, repousse ses mains et finis à sa place. Je prends plaisir à tracer de mes doigts chaque sillon de son torse nu. Mes lèvres viennent remplacer mes doigts et je me sens si puissante à le voir frissonner de désir.
Manoé se penche et attrape ma lèvre inférieure entre ses dents. Ses mains partent à la découverte de mes cuisses, remontent lentement, trop, en emportant avec elles le tissu de ma robe. Quand elles atteignent le haut de mes cuisses, mes jambes s'écartent d’elles-mêmes dans une invitation silencieuse.
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Bee my love
RomanceQuel bruit fait un cœur qui se brise ? Aucun ? Vous en êtes sûrs ? Pourtant, celui qui bourdonne à mes oreilles et m'assourdit provient bien de cet organe caché dans ma poitrine, et qui vole chaque fois davantage en un millier d'éclats. A la fin, il...