à moi-même
Elle m'observait la prunelle vide
Se cramponnait à ma peau tel un vampire
En murmurant ces mots sordides,
Qui m'enfermaient à chaque soupir.Sa bouche ruisselante de pensées noires souriait,
« Enfin, mon enfant, soit mon amie ».
Innocente et crédule je m'abandonnais entre ses bras gringalets,
Qui m'enfonçaient chaque nuit dans le tumulte de l'oubli.Je n'attendais que son départ,
Affreuse noctule qui me hantait chaque soir.
Elle patientait à l'angle d'une rue, dans un placard,
Ou fleurissait dans ma mémoire.Et un jour, j'ai regardé la solitude dans les yeux,
Sinistre et répugnante créature,
Me suivant depuis les temps malheureux,
Abandonnée par le bonheur, maudite par la nature.Je lui ai ordonné de prendre le large,
Hydre poisseuse et écœurante,
Peuplée d'utopiques louanges
Elle est partie sans laisser de message.
Elle m'a laissée, seule, sur le rivage.03/24/20
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-ophelia
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à l'heure où les lucioles dansent avec la lune
Poetryelle est à court d'oppyum et elle a consumé son monde. elle a consumé son monde pour en planter un nouveau dans ses rêves, la graine de mots dans une main, la pelle de peine dans l'autre. et demain fleuriront Nostalgie et Espoir, dont les pétales s...