Elle aimait passer devant le vieil antiquaire rue saint-paul
Une légère cape brune sur les épaules
Elle aimait entendre ses talons claquer sur le sol encore mouillé par l'averse de cette fin d'après midi,
Les dalles semblaient sourire sur son passage, comme si elles étaient son amie
C'était vrai, elles l'avaient vue passer par ici,
que ce soit il y'a 4 ans ou bien la veille, à minuit.
Elle aimait regarder les noms sur les boîtes aux lettres,
Imaginer les voix tapies derrière les murs
écouter les secrets chuchotés en un murmure.
Elleaimait rencontrer son reflet sur les fenêtres
comme s'il n'était pas vraiment elle
Comme si elle admirait une personne toute nouvelle
Elle adorait respirer l'air frais de début automne
À cette heure où le monde semble monotone,
Où chaque respiration semble irréelle
À cette heure où le vent souffle de plus belle
Elle adorait passer devant la gare où les âmes se croisaient
Attendant le train d'une vie sur le quai
Elle adorait regarder les gens boire un café derrière une vitrine
Quand le soleil se couche et la journée se termine
Les nuages gris elle les aimait bien aussi
Bas mais pourtant si hauts
Lourds mais pourtant si beaux
L'avertissement de la pluie qui goûtelait
Lui ordonnait d'enfoncer un peu plus son béret
Elle était d'une élégance troublante,
Toute vêtue de cette couleur charmante
Souriant derrière son écharpe pour aucune raison , juste la fin de semaine ,
Le mauvais temps qui effaçait les peines
Elle avait quelque chose qui détonnait
Peut-être ses yeux qui voyageaient sans s'arrêter
Comme s'ils découvraient ce village
Dans lequel elle avait grandi, petite fille sage
Elle caressait les bagues dorées à ses doigts
Comme pour se rassurer qu'elles étaient toujours là.
Elle avait l'impression de créer un souvenir éternel ,
Valse d'automne aux blanches sempiternelles
chaque odeur paraissait unique
Ce n'était pas un rêve, ce n'était pas magique
C'était le monde qui dansait de sa propre musique
10/08/20
🌾🤎✨🍂
-ophelia
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à l'heure où les lucioles dansent avec la lune
Poetryelle est à court d'oppyum et elle a consumé son monde. elle a consumé son monde pour en planter un nouveau dans ses rêves, la graine de mots dans une main, la pelle de peine dans l'autre. et demain fleuriront Nostalgie et Espoir, dont les pétales s...
