à B,
J'ai beaucoup écrit pendant ton absence,
Poèmes, chansons, romances.
« Nous nous reverrons » avions nous dit,
Sans demander au destin, son avis.
Et ce soir là, nous avions beaucoup ri,
Amoureux et insouciants de la vie :
Deux âmes flottantes dans une bulle d'ivresse et de chaleur,
Exprimant à l'univers tout entier, leur merveilleux bonheur.
La nuit est tombée sur nos peaux comme un voile astral et glacé,
De ses bras infinis elle nous a enveloppé, nous, jeunes enfants de la voie lactée.
Nous voguions dans un brouillard mystique,
Comme seuls au monde au cœur de cette saison féerique
Sur le bord de la route, nous nous sommes éloignés,
En disant « à lundi mon adoré», ou bien à jamais.
Je suis rentrée et ai goûté la fraîcheur crépusculaire,
Les étoiles scintillaient d'une lueur divine et lunaire .
J'ai écouté le chant des planètes abandonnées qui gravitent,
L'univers s'était tu, ce soir étaient le dernier de nos vies insolites.
04/28/20
¯\_(ツ)_/¯
-ophelia
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à l'heure où les lucioles dansent avec la lune
Poesiaelle est à court d'oppyum et elle a consumé son monde. elle a consumé son monde pour en planter un nouveau dans ses rêves, la graine de mots dans une main, la pelle de peine dans l'autre. et demain fleuriront Nostalgie et Espoir, dont les pétales s...
