Il avait le cœur au bord des yeux,
les mots au bout des lèvres,
Il conversait avec les cieux,
les souvenirs de ses ténèbres.Aussi ardent que la supernova
Son sourire donnait aux étoiles de leur lumière
Cantate digne des plus grands opéras
brisant de sa clarté, le plafond de verre.Les vers s'embrassant en son âme,
Naissaient sous la plume de la dame.
Vingt et deux arcanes prédisaient la romance
Entre les arts, peintres de la connaissance.Mais le mal, toujours éperdu du beau,
Insufflait dans l'esprit des deux muses
Les couleurs sombres d'un antique tableau
Aux maintes lueurs confuses.Amour prohibé, tapi derrière la fontaine ,
Il trouvait chaque nuit, dans les yeux de sa belle
De nouvelles constellations à broder secrètement dans le doux ciel.Onctueux phantasme au goût d'interdit,
Volant le soir les lettres des étourdis,
Effaçait le souvenir des idylles d'une nuit,
Pour graver la signature de leur adoration infinie.Les roses n'ont qu'à mourir,
Et les anges n'ont qu'à faner,
Rien n'éteindrait leur devenir
Que le monde tentait d'étouffer.Allégorie des maux vivants,
Les anciens intimes des deux cœurs épris,
Revêtaient leur peau de serpent,
En crachant piètrement leur venin de jalousie.♪(๑ᴖ◡ᴖ๑)♪
-ophelia
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à l'heure où les lucioles dansent avec la lune
Poetryelle est à court d'oppyum et elle a consumé son monde. elle a consumé son monde pour en planter un nouveau dans ses rêves, la graine de mots dans une main, la pelle de peine dans l'autre. et demain fleuriront Nostalgie et Espoir, dont les pétales s...