C'est le temps d'un regard, d'un sourire
Le monde laisse couler la clepsydre
C'est le temps d'un avenir
Ou de rendre à tout jamais son cœur anhydre.Ces quatre secondes là, allaient dicter une fin,
Un enfant était penché au bord du ravin.La première avait l'allure d'un éclair,
Qui s'envole en un battement de cœur
Elle n'avait pas su lui faire oublier sa tristesse et sa peur
Il ne voyait que les rochers plantés à terreLa deuxième semblait n'avoir jamais existé
Qui était-elle ? une poussière égarée.
Elle n'avait pas su museler la gravité
Les pensées noires affluaient, bientôt ce serait terminéLa troisième avait le goût d'une minute
Au loin, on pouvait entendre les rires des enfants qui chahutent
Sans lui, perché tout là haut.
Un jour , peut être deviendrait-il un oiseauCombien de fois était il venu ici,
Tellement qu'on entendait ses larmes au fond du puits
Il partait toujours après cette seconde aux allures éternelles
Mais ce soir là, quelque chose avait disparu de ses prunellesLa quatrième en était bien une, trop longue pour faire demi-tour
Trop courte à en être pris de coursIl a suffi de 4 secondes pour que la vie s'échappe
Elle s'est écrasée, ici bas, parmi les pierres et les épines
Personne n'avait entendu le cri de son âme
Personne, pas même les étoiles divinesLa falaise avait revêtu sa chape de plomb
Les barrières rouges prévenaient les vagabonds
Mais trop tard, quatre secondes s'étaient écoulées.
Quatre secondes gravées dans la roche et ce pour l'éternité10/02/20
(ᗒᗣᗕ)՞
-ophelia
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à l'heure où les lucioles dansent avec la lune
Poetryelle est à court d'oppyum et elle a consumé son monde. elle a consumé son monde pour en planter un nouveau dans ses rêves, la graine de mots dans une main, la pelle de peine dans l'autre. et demain fleuriront Nostalgie et Espoir, dont les pétales s...