malgré tout, la vie continue

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05/09/2014
Voilà une semaine que la rentrée a eu lieu.
Chaque soir, que je rentre chez moi, que je mange, que je vais dans mon lit, je suis seul, et je pense à lui. Mon cœur s'est calmé quand même.
En ce premier week-end de cours, je corrige mes premières copies de devoirs. J'ai du mal à me concentrer. Il me faut au moins 30 minutes de pause avant chaque test. J'ai l'impression que mon cerveau va exploser tellement Da-empty trotte dans ma tête. Même si les copies ne sont pas fameuses, je suis tellement de bonne humeur que je ne mets que des notes au dessus de la moyenne.

Dimanche, Interstellar passe au cinéma. Je pense y aller. Enfin je voudrais y aller. Si je prends autant de temps pour chaque copie, je n'aurais pas le time (surtout qu'il dure longtemps).
En pensant au cinéma, je m'imagine en compagnie de Proutillon. Ça va beaucoup trop loin dans ma tête. Je ne vous donne pas de détails. Je suis à la fois perturbé, confus, excité et content.

J'arrive mieux à me concentrer. J'ai l'impression de retourner en enfance. Je ne sais pas si vous visualisez la situation. Admettons, vous voulez sortir (faire du vélo ou voir des amis etc, peu importe) mais que vous avez des devoirs. Vous demandez à vos parents pour sortir mais ils vérifient vos devoirs. Et tant qu'ils ne sont pas correctement faits, vous pouvez toujours rêver pour sortir. That's it. Sauf que cette fois, je suis dans le rôle de l'enfant et dans le rôle du parent.

3 heures se sont écoulées. J'ai fini de corriger toutes mes copies. Nous sommes vendredi et il est 23h30. Je prends mon planning et planifie tout ce que j'ai à faire du lendemain. Je regarde aussi les heures de séances pour Interstellar.
Il y en a une à 14h45 puis une autre a 18h20.
Je pense que j'aurais fini mes tâches avant 14h30 et que je pourrais aller à la première séance.
Avec tout ça, j'ai oublié de manger. Je me fais une salade composée rapidement, mange, me lave puis je pars dormir.

Durant toute la nuit j'ai rêvé de lui, de lui et moi au cinéma. Il me regardait avec des yeux PÉTILLANTS, et que quoi qu'il fasse, mon coeur CAVA(CO)lait. Je ne voulais plus me réveiller.  Je m'endors rapidement dans un doux sommeil. Je rêve de pouvoir vivre ce songe.

ProutichauveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant