6👃ma

8 3 0
                                    

6/9/2014
Il est 8h. Je bois un café au lait sucré (parce que je suis fragile un peu) pour commencer la journée. Je pars marcher un peu dans les rues de ma ville. Je m'arrête à une boulangerie et j'achète un croissant. Je rentre chez moi. Je fais un peu de ménage, comme prévu. Puis, je me prépare un chocolat chaud pour accompagner mon croissant. Pendant que mon lait chauffe au micro-onde, je lance une machine de linge. Je m'installe et petit-déjeune. Miam délicieux. Vraiment, je trouve que je suis une personne à marier.
Une fois terminé , je pars me raser et me laver.
Je me mets sur mon 31, mais pas comme chaque jour. Cette fois, encore plus. Je pense que c'est à cause (ou grâce) à la magnifique nuit que j'ai passé. Mes draps s'en souviennent encore... même si j'étais seul. (c'était ma première) Bref.
Je me trouve trop bg purée. Parfois j'ai tellement confiance en moi que je veux me pécho. Je ne sais pas ce qu'attend l'homme de ma vie... Pardon? j'ai bien dit l' homme ?? on est d'accord?? merde je suis vraiment piqué par cet individu.
Quelqu'un sonne à la porte. C'est étrange. Je n'attends personne ni colis (lol a une lettre près ça fait nicolas). Ça m'angoisse mais l'adrénaline est à son comble. J'imagine toujours le voir.
Je me dirige vers la porte et ouvre. C'était Mme Vagineade. La déception est à son comble. Je pense qu'elle a du le voir sur ma tête. D'un ton très enthousiaste, elle me dit:
« Bonjour à vous mon cher collègue, je venais prendre de vos nouvelles! Comment allez-vous depuis la dernière fois? J'ai vu que vous vous étiez évanoui. J'ai eu très peur, vous savez     👉👈 »
Je lui réponds juste que ça va mieux et la remercie d'être passée.
Je ne vois pas l'intérêt de s'être déplacé pour si peu, surtout qu'elle a mon numéro de téléphone.
Je vois qu'après ma réponse, elle reste plantée à ma porte. Je lui demande si ça va. Elle répond d'un signe de tête positif. Elle baisse son regard pendant quelques secondes. Elle prend une inspiration, relève la tête et dit « c'était mignon comment petit prout s'est occupé de vous. Ça m'a rendu nostalgique et émue. J'avais l'impression de voir Simone de Beauvoir au chevet de Sartre..."
Je vois qu'elle insiste pour parler. Mais j'ai eu un déclic quand elle a dit "Petit Prout". Si elle l'appelle ainsi, c'est qu'elle le connaît déjà plutôt bien, non?". Je vais tenter le diable, c'est à dire, la laisser entrer pour boire un thé (du vrai + spill the tea baby). Mais avec elle, c'est tout ou rien. Soit elle va juste me parler de Sartre et faire des comparaisons idiotes, ou soit elle va se concentrer sur le sujet que je veux aborder (a l'oral mais aussi dans la vrai vie pour le draguer).
Elle entre. Je lui tends une chaise. Je m'assois à la table, en face de ma collègue. Je lui demande comment elle a pu me voir avec Da-Empty alors que je n'ai pas vue. Elle me répond qu'elle était à l'entrée de la salle, nous observait. Elle ne voulait pas déranger pour casser "l'ambiance" dit-elle. Elle repart sur son Sartre et divague. Je l'écoutes à moitié et pense énormément à Proutillon.

Le temps passe et l'heure d'aller au cinéma avance. Je n'ai pas encore mangé et elle est encore là en train de me parler philosophie. Je dois la jarter purée, elle me gave je vous jure. Avec politesse, je lui demande de partir pour pouvoir me préparer. Je l'accompagne jusqu'à la porte mais elle me parlait encore de Sartre et de Beauvoir. Avec chance, mon téléphone sonne. Je la salue et ferme la porte. Le numéro qui s'affiche est inconnu. Je ne réponds pas, je n'ai pas le temps. Il me reste juste 10 min pour manger, me préparer et partir.

Il est 15h et j'arrive juste au cinéma. Le temps de faire la queue, payer mon ticket et de m'installer, je vais certainement rater le début du film. J'angoisse. Je regarde partout autour de moi. J'ai l'impression de voir Da-empty. Mais ça paraît tellement réel pour que ce soit juste mon imagination. Je m'approche de lui et il me capte. C'était bien lui. Il me fait un grand sourire, je fais de même en guise de réponse. Il me demande comment je vais et c'est que je suis venu regarder. Je lui réponds et lui retourne les demandes. Il riposte "tant mieux si tu vas mieux, moi tranquille comme un samedi ça roule, je viens au cinéma pour regarder Sex Tape". J'étais gêné. Un grand silence règne durant quelque minute. Il recommence à parler: "mais par contre ton film a déjà commencé bg, tu vas faire quoi? attendre la prochaine séance ou tu viens avec moi?"
j'ai répondu que j'étais giga chaud pour aller avec lui. Je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça. Certainement mon rêve et mon désir qui ont pris le dessus sur la raison. Olala je commence à parler comme Vagineade purée.
Je sors mon porte-monnaie. Proutillon met sa main dessus et le pousse. Il me dit que c'est lui qui paye. Le contact de sa main contre l'un de mes doigts m'a donné des papillons partout dans le corps, surtout à un endroit mais arhfbwjdbsj.
En attendant dans la QUEUE, je regarde les écrans qui affichent les films et les horaires. je remarque que nous sommes le 6/9. Je pense directement à ça que vous pensez aussi. Mais honnêtement, je le prends comme un signe.

Une fois nos tickets payés, on part s'installer. Je le suis. Il se dirige vers les places tout en haut. Je m'attendais à ce qu'il aille vers les sièges du milieu mais il va en fait sur les sièges sur le côté. Dans cette salle, il n y a que 2 sièges  par rangé dans cette colonne.
Pendant les annonces publicitaires et tout le tralala inutiles, nous discutons à voix basses. Sa voix, sur ce timbre là, me fait vraiment craquer et me rend Horny, comme dirait Heoui.
Les lumières s'éteignent, la salle devient calme et le film commence.

J'avoue ne rien avoir suivi. Je pensais énormément à mon rêve. Je voulais quil se réalise. Enfin, une partie pouvait se faire dans la salle de cinéma, le reste, je préférerais dans un endroit clos et intime. J'essaye pendant tout le film de lui transmettre des messages par télépathie. Au bout de 30 minutes, je vois sa main bouger et qui s'approche de la mienne. Ça y est, on se tient la main. Mon cœur palpite à l'idée. Il me regarde en souriant bêtement. Je fais la même.
On se fixe pendant une dizaine de minutes. Il baisse la tête, rit nerveusement et me sert la main beaucoup plus fort.
Purée, qu'il en a de la force le coco.

ProutichauveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant