Reveil glacial

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Résumé : que dire à part qu' Ana laisse son fantasme prendre le dessus et s'abandonne complètement pendant sa nuit de noces. Honteuse d'elle-même elle s'enfuit dans la salle de bain persuadée que Loki va lui demander des explications ou se moquer d'elle sauf que lorsqu'elle ressort il est loin de vouloir parler ^^. Voici donc la nuit de noces partie 2.

Warning: ça ne devait pas l'être autant et puis zut c'est le confinement fallait bien que je voyage un peu lool alors mention de sexe explicite sur 50% du chapitre. Sorry not sorry 🥶🔞⛔️🍋🔥🥶

J'aurais voulu lui dire non. J'aurais voulu avoir la force pour ne pas m'en vouloir encore plus après.

J'ai tenté une brève seconde de lui résister et détourner la tête pour éviter ses lèvres, mais il les a cherché et nargué. Une fois parvenu à les effleurer, j'étais perdue. Mes lèvres se sont laissées happer, pour ne plus se détacher et ont suivi les siennes. Sa respiration s'est fait lente et nonchalante à nouveau. Il a jeté ma serviette de bain au sol et m'a saisi dans ses bras contre le mur. Beaucoup plus doucement cette fois, bien mieux capable de se maîtriser, mais avec toujours la même intensité dans le regard.

Mes larmes continuaient de couler, mais mes jambes se sont croisées naturellement autour de sa taille. Ça me faisait tellement de bien et de mal à la fois de m'abandonner à lui comme ça. Son corps entier est redevenu aussi pâle que du marbre. Ses lèvres ont trouvé mon cou, elles étaient tellement gourmandes de moi.

Quelqu'un voulait de moi après toutes ces années de survie

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Quelqu'un voulait de moi après toutes ces années de survie. Je me suis senti...exister. Bien qu'il ne soit pas vraiment celui que je m'étais imaginé, j'étais piégée par ça.

Et puis cette fois-ci j'avais ses mains sur moi, ses bras m'entouraient avec tant de force, je savais que j'étais à deux doigts de me faire briser et pourtant je me suis sentie en sécurité. Sa main s'est posée contre mon crâne tout en appuyant son front contre le mien alors qu'il est entré en moi directement sans n'avoir besoin de rien faire.

Je l'ai accueilli avec appétit dans un gémissement plaintif, à moitié larmoyant à cause de ma lutte psychologique, comme si je me décevais moi même d'apprécier.

Lui n'a pas caché son plaisir primaire, la bouche grande ouverte contre mon cou mordant presque ma peau, son gémissement de soulagement grave et doux à la fois contre ma peau, s'est joint au mien.

J'ai de nouveau craqué.

La plainte a rapidement fait place à un soupir de soumission total et étouffé à ce qu'il y avait de si froid en moi mais qui me faisait tant de bien.

Pas étouffé bien longtemps d'ailleurs. Il a donné un premier coup de reins et j'ai cédé en m'exprimant plus fort. Son gémissement satisfait à mon oreille qu'il a mordu avant de me pénétrer un peu plus m'a fait repartir de plus belle et je me suis cramponnée à lui comme jamais, ma main dans ses cheveux suivant le même chemin.

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