Prononce mon nom !

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Résumé : Loki et Ana sont obligés de s'unir pour valider le mariage. Habitués seulement aux esclaves de Thanos et à sa bestialité jotun Loki veut en finir rapidement et tente une approche assez brutale envers Ana après lui avoir annoncé qu'il désire finalement la garder pour femme bien plus que l'année prévue par le contrat car il pense qu'elle cache un pouvoir dont il pourrait bénéficier.
Ana accepte la nuit de noces à une condition qu'il fasse un effort pour être un peu moins ...Loki. Ana va vite se rendre compte que ce n'est pas ce qu'elle veut finalement ;)

Warning : aucun ... non jdéconne. Scène de sexe assez explicite mais pas trop non plus 🙃☺️

Ps : des fois il parle une autre langue si je ne fais pas la traduction c'est parce que je vous soyez comme Ana et que vous compreniez plus tard en même temps qu'elle.

Musique (dans la bannière )🎧 : Low key 😏😉 - Ally brooke feat Tyga

Voyons voir Ana. Par où on commence déjà ?

Ignorant son visage bleu et ses yeux couleur sanguine qui me fixaient avec une tension qu'il semblait avoir du mal à contrôler, je me suis approchée de lui l'air hésitante. J'ai dénoué l'espèce de tunique qui renfermait son plastron avec des mains tremblantes. Pour cette dernière, j'ai eu un peu de mal à comprendre le mécanisme. Beaucoup même. J'ai fini carrément concentrée, grimaçant, insultant le vêtement entre mes dents.

Après m'avoir regardé galérer une bonne minute l'air dépité, d'un jeu de doigts agile il a déclipsé un côté aux épaules puis un autre avant de laisser tout tomber au sol. Je me suis éclaircie la gorge ignorant son air narquois avant de prendre le premier bouton de sa chemise entre mes doigts.

Bien qu'un geste aussi simple que le retirer m'a paru fastidieux sous son regard, je m'en suis sortie. A mesure que je déboutonnais les autres, le tissu s'ouvrait un peu plus laissant son corps se suggérer un peu plus sous mes yeux, son torse allant et venant vers moi avec de longues et intenses respirations, mon visage devenant rouge écarlate au fur et à mesure.

Lorsque j'ai approché ma main de lui il a vivement saisi mon poignet.

Après avoir hésité un long moment, il  a cédé dans un soupir en redirigeant ma main contre lui.

- Pas de questions !, a-t-il ordonné.

Mes doigts sont restés crispés d'abord sous le tissu au centre de son torse avant de se déplier lentement et puis quelque chose de rugueux a étonné mes doigts. J'ai fait glisser un pan de sa chemise le long de son épaule retombant sur son biceps découvrant une partie de sa carrure et je suis restée figée.

J'ai compris pourquoi il ne voulait pas qu'on le regarde et encore moins qu'on le touche. Et surtout comment il avait pu autant savoir par quelle souffrance, par quel processus j'allais passer après mes heures de torture avec Proxima. Il avait vécu exactement la même chose, mais à un niveau bien différent encore.

Son corps était couvert de cicatrices mal soignées. Comme si on l'avait recousu avec des épingles à nourrice en attendant que la peau veuille bien se refermer grossièrement. Je me suis souvenu avec quelle précipitation et insistance il avait tout fait pour que mes blessures soient propres malgré mes hurlements.

Il a détourné la tête, son regard fuyant le mien, serrant la mâchoire et j'ai eu mal. Parce que j'ai lu la honte et le dégoût qu'il avait pour lui même. Un sentiment que je connaissais bien.

Chroniques du passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant