Dionysos (Trilogie Hadès #1.5) [VF]

Chapitre vingt-trois - Dionysos

Avant de me faire trucider pour le retard je m'explique ! :( Cette année est l'année du bac (YOUPI!) donc je passe la plupart de mon temps à faire mes devoirs, réviser et prendre du temps pour moi. Je m'excuse d'avoir délaissé cette histoire surtout qu'il reste pas beaucoup de chapitres, mais ils sont tout de même long et demandent du temps et de l'investissement. Bonne lecture ! 

PS. L'auteure suggère que vous lisiez ce chapitre avec la chanson "San Francisco" des 5 seconds of summer

Chapitre vingt-trois

—Spencer ! les yeux d'Evie s'écarquillent

—Quoi ? Kenzie recule comme si je l'avais giflé.

Mon ventre se retourne. Oh, merde. De la culpabilité se propage immédiatement en moi quand je constate son air. 

—Poupée attends, c'est pas comme ça que je voulais le dire.

—Pas comme ça ? Pas comme ça ?! rigole-t-elle amèrement. Alors tu voulais dire quelque chose de la sorte ?

—Kenzie-

—Eh bien, bon dieu, Spencer, je suis navrée de te décevoir et de ne pas être ton épouse morte qui est revenue à la surface pour baiser ! hurle-t-elle et cette fois je recule. Je suis navrée ; ça doit être une telle déception pour toi ! 

—Kenzie, Evie enveloppe ses bras autour d'elle, me regardant durement en éloignant Kenzie. Pars. Tu es incohérente et tu vas dire des choses que tu regretteras. Eloigne-toi.

—Il y a qu'une chose que je regrette, crache Kenzie en me regardant alors qu'Evie l'amène vers sa tente. C'est d'avoir été assez idiote pour te faire confiance.

Je ravale ma réplique et observe Evie pousser Kenzie dans sa tente. Aussitôt qu'elles disparaissent, je me tourne brusquement et frappe l'arbre avec un fort hurlement. Putain, pourquoi ai-je dis ceci ? Qu'est-ce que j'ai foutu ?

—Ça va pas aider, dit soudainement Evie derrière moi.

Je pose mes avant-bras sur l'arbre et ne bouge pas pendant un long moment, serrant et desserrant mes poings plusieurs fois alors que j'essaie de me calmer. Quand je réussis enfin, je me tourne et elle me regarde avec un air des plus déçus et m'énerve encore plus. 

—Bordel Spencer.

—C'était l'alcool ? suggéré-je affaibli.

—L'alcool ? Bon dieu Spencer, tu peux pas toujours mettre la faute sur l'alcool ! crie-t-elle en me poussant contre l'arbre à plusieurs reprises.

Je n'essaie même pas de l'arrêter, la culpabilité me consume aussi douloureusement qu'une braise tandis qu'Evie me frappe contre l'arbre.

—Quoi, tu vas même pas essayer de m'arrêter ?

—Tu trouverais une autre façon de me battre.

—Evidemment ! éclate-t-elle en me poussant une dernière fois. Putain, à quoi tu pensais Spencer ?

—Je pensais pas ! craché-je. C'est assez évident, non ! 

—On voit ça ! soudainement toute sa colère se dissipe d'un coup et elle me regarde tristement. Tu sais, je pensais que peut-être que t'allais arrêter d'être un gros trou du cul, que peut-être t'allais te réveiller et te rendre compte que peut-être cette fille est la meilleure chose qui te soit arrivée , mais j'ai eu tord. Tu es toujours aveuglé par ta propre stupidité. Enfin, Spencer, t'es mon meilleur ami et tu sais que je serai toujours à tes côtés, mais ce que tu viens de dire est un coup bas, celui d'un immense enfoiré. Je suis surprise qu'elle t'ait pas plus incendié ; dans quel genre de monde penses-tu-