𝑬𝒕 𝒔𝒊...(𝑴𝑯𝑨 𝑽𝒆𝒓𝒔𝒊𝒐𝒏) 𝑻𝒐𝒎𝒆 2

🔥Et si tu rencontrais Dabi?

Cette après-midi là, je marchais en direction du lycée. J'étais sortie exceptionnellement pour voir quelqu'un. Je rentrais au trot pour pouvoir arriver à l'heure.

Je me trouvais dans une rue commerçante entourée de bâtiments de business. Il y avait beaucoup de monde pour un jour de semaine, beaucoup trop même.

Et lorsque qu'un bruit sourd retentit et que des flammes bleues s'élevèrent, mes doutes se confirmèrent.
Les gens se mirent à crier et courir dans tous les sens.

- "C'est l'alliance des méchants!!"

Sous l'effet de la panique, je m'immobilisai complètement. Mes jambes refusaient de bouger, ne serait-ce que d'un centimètre. Je gardais mon sang froid, mais mon corps sur-réagissait par rapport à mon cerveau.

Soudain, j'entendis des cris d'enfants en provenance d'un bâtiment en feu et mes sens se réveillèrent. Je courus en direction de l'immeuble dans l'intention de sauver les enfants.
Je me faufilai à travers les flammes et arrivai dans le hall. Les petits étaient tous à terre en train de s'asphyxier avec la fumée causée par l'incident.

Les flammes bleues dansaient en cercle autour d'une silhouette.

Je le reconnaissais. C'était Dabi de l'Alliance des Vilains. Il était assez facile à identifier vu ses modifications corporelles.
Ses yeux bleus perçants rencontrèrent les miens. Je le vis froncer les sourcils.

- "Pourquoi tu restes ici?" Sa voix me fit sursauter.

- Je...Je veux sauver les enfants..."

Son regard m'ensorcelait. Malgré sa mine renfrognée, ses yeux exprimaient une certaine douceur et de la mélancolie.

Je m'approchais sans faire attention au feu. Je marchais doucement en tendant la main devant moi. Je ne comprenais pas réellement ce qui me poussait à faire ça, mais mon instinct me l'ordonnait.

Dabi me regardait approcher et attrapa ma main quand je fus suffisamment proche.

- "Tu es perturbante", dit-il simplement.

- "Vraiment?"

Je savais que je devais sauver les enfants autour de moi, mais je ne les sentais pas en danger. L'atmosphère autour de nous n'était pas tendue comme lors d'un combat. Elle était calme. Je ne me sentais pas menacée.

- "Absolument.

- Je...Je ne ressens aucune animosité", avouais-je doucement.

Il ne dit rien, me toisant simplement.

- "Je veux te revoir.

- C'est impossible.

- Essayons. Je sens qu'on a beaucoup à se dire.

- Je ne peux rien te promettre."

Ses doigts glissèrent le long des miens et se détachèrent de ma main.

- "Tu devrais fuir tant qu'il est encore temps.

- Oui. À bientôt!"

Je pris les enfants dans mes bras, et sortis de l'immeuble encore sous le choc.

- "Je crois que c'est ce que l'on appelle un coup de foudre."