Et si vous étiez dans la classe de nos héros préférés?
Et si vous étiez en couple avec eux?
Et si vous étiez un héros?
Tome 2 d'un recueil d'imagine MHA.📖
N'hésitez pas à me passer des commandes!💡
⚠️𝐃𝐢𝐬𝐜𝐥𝐚𝐢𝐦𝐞𝐫⚠️
- Ceci est une fiction, l...
Toute la classe s'était organisée une petite soirée détente. Nous étions tous réunis dans le salon à jouer à Mario Kart. C'était une sorte de tournoi plutôt qu'un moment chill. J'étais assise avec Neito dans un fauteuil, prévu à la base pour une personne. C'était donc un peu serré, mais il n'y avait de la place nulle part ailleurs.
Cependant, Neito ne faisait aucune remarque. Depuis la dernière fois il m'évitait un peu. Mais lorsque je venais lui parler, il se faisait un plaisir de me répondre.
- "Yooosh! J'ai gagné!" cria Itsuka en brandissant sa manette.
- "Mais c'est trop dur! Et puis les "joystick" comme vous dites sont trop petits", se plaignit Tetsutetsu.
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- "T'es juste nul Tetsutetsu! En plus tu assumes même pas ta défaite", se moqua Neito.
Au fur et à mesure, certains allaient se coucher. D'autres pariaient. Lorsque Neito et moi arrivâmes enfin à nous emparer des manettes pour jouer, les dernières personnes présentes montèrent pour se coucher. Il était vrai qu'il était déjà une heure du matin.
- "Je vais t'éclater!" déclarais-je.
- "T'es beaucoup trop faible pour ça!"
Nous jouâmes très longtemps. À la fin, ce fut une égalité cuisante entre nous. Nous avions tous deux un sourire éclatant aux lèvres, c'est éprouvant Mario Kart!
- "T'es fort en fait Monoma!
- Toi aussi t'es pas mal (T/n)."
Il eut une seconde de transe entre nous, où nos yeux ne daignaient pas se lâcher. C'est dingue ce que je pouvais aimer ses yeux bleus. Ils étaient profonds et si attirants. Je me perdais dedans avec une telle facilité. Sans que je ne m'en aperçoive, nos visages s'étaient rapprochés.
- "T'es tellement belle."
J'écarquillai les yeux. Ses mots résonnaient en moi, et faisaient frémir mon cœur. Neito recula violemment et plaqua sa main sur sa bouche. Il bégayait des onomatopées incompréhensibles en rougissant. Je m'approchai de lui en rigolant nerveusement.
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- "Hé Monoma! Ne te mets pas dans tous tes états pour ça! C'était un simple compliment que tu me faisais. Mais en tout cas merci, ça me fait plaisir."
Mes mots apaisèrent Neito et il souffla. Mais il se raidit de nouveau. Il s'apprêta à parler mais je le coupai:
- "Dis, pourquoi tu te sens obligé de toujours rabaisser les autres? T'es sympa quand on est seuls tous les deux."
Neito me tourna le dos et un silence pesant s'installa entre nous. Je sentais que cette question le faisait souffrir. Je ne voulais pas le faire sombrer dans de mauvais souvenirs. Un sentiment de culpabilité s'empara de moi, et j'eus envie de le consoler.
Je m'approchai doucement de lui et posai ma main sur son dos. Il eut un frisson, mais ne se tourna pas pour autant. Je lui caressai le dos, pour l'apaiser et lui montrer que j'étais là. Ses muscles étaient très tendus, j'avais l'impression qu'il avait des spasmes.
- "Monoma? Ça va aller? Tu veux te reposer?"
Il ne répondit pas à ma question et s'allongea simplement sur l'immense canapé du salon. Je paniquais un peu et ne savais pas quoi faire. Pourtant mon instinct me soufflait de simplement m'allonger à côté de lui, car ma présence suffirait.
Donc c'est ce que je fis. Je me glissai contre lui et appuyai ma tête sur son dos. C'était très agréable.
Le lendemain, on nous trouva tous les deux l'un dans les bras de l'autre.
